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Actualité Religion Société« L’art de choisir sa voie » : un guide de vie signé Dr Isaac Ouédraogo pour éclairer la jeunesse burkinabè Ouagadougou, 5 juillet 2025 – Comment aider les jeunes à s’orienter avec confiance dans un monde incertain ? À cette question cruciale, le Dr […]
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Actualité Économie SociétéCarburant subventionné : La CNLF dénonce un vaste réseau de détournement orchestré par certains marketeurs
Le Coordonnateur national de la Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF), M. Yves Kafando, a animé une conférence de presse au cours de laquelle il a levé le voile sur un système de fraude d’envergure touchant la distribution des hydrocarbures subventionnés par l’État. Cette déclaration, basée sur une enquête rigoureuse menée par ses services, met en lumière des pratiques frauduleuses qui portent gravement atteinte à la politique de redistribution économique voulue par les autorités burkinabè.
Selon les termes du décret n°2008-696/PRES/PM/MEF du 11 novembre 2008, la CNLF est habilitée à « organiser et animer les réflexions sur la fraude ». C’est dans ce cadre que les services de la coordination ont conduit des investigations, à la fois rétrospectives et prospectives, sur les mouvements d’hydrocarbures entre la SONABHY et les différents distributeurs. Les résultats révèlent un détournement massif de carburant subventionné, orchestré par certains marketeurs en complicité avec des acteurs industriels.
Au lieu de respecter la destination prévue pour ces hydrocarbures – à savoir les stations-service accessibles aux ménages et à la population –, des sociétés de distribution se sont adonnées à une redistribution parallèle du carburant vers des entreprises industrielles, des carrières, des sociétés de BTP et des compagnies minières, pourtant explicitement exclues du bénéfice des subventions étatiques. Ce système, qualifié d’« escroquerie à ciel ouvert » par le Coordonnateur national, traduit une volonté manifeste de contourner la réglementation au détriment des efforts gouvernementaux.
Durant la période couverte par l’enquête, ce sont quelque 33.974.204 litres de carburant, tous types confondus, qui ont été détournés vers ces entreprises non éligibles, représentant une perte estimée à 7.710.894.851 FCFA pour l’État. Une hémorragie financière qui affaiblit les capacités de l’État à soutenir les populations, tout en enrichissant indûment des opérateurs économiques sans scrupules.
Face à cette situation, la CNLF a décidé de prendre des mesures conservatoires fortes. Plusieurs sites industriels, notamment dans les secteurs des carrières et de la transformation, ont été fermés. Les autorités compétentes ont été saisies et des sanctions sont en cours. Par ailleurs, des propositions ont été formulées, notamment celle de permettre aux entreprises n’ayant pas droit au carburant subventionné de s’approvisionner directement auprès de la SONABHY, sous contrôle strict des documents de traçabilité.
Fidèle à sa mission, la CNLF entend poursuivre son travail de lutte contre la fraude avec rigueur et impartialité. M. Yves Kafando a conclu en appelant les acteurs économiques à faire preuve de transparence et de conformité aux règles en vigueur, tout en réaffirmant que la coordination se tiendra toujours aux côtés de ceux qui respectent la légalité, mais demeurera inflexible face à ceux qui menacent les intérêts du peuple burkinabè.
Ismaël Kiekieta ✍🏼
À Sakuissi, un rond-point citoyen pour ancrer l’engagement révolutionnaire: Fadoul offre un forage et appelle à la remontée des doléances Le dimanche 1er juin 2025, le village de Sakuissi, situé dans la commune de Buudri, a accueilli la cérémonie officielle d’inauguration du Rond-Point de Veille […]
Actualité SociétéÀ Sakuissi, un rond-point citoyen pour ancrer l’engagement révolutionnaire: Fadoul offre un forage et appelle à la remontée des doléances
Le dimanche 1er juin 2025, le village de Sakuissi, situé dans la commune de Buudri, a accueilli la cérémonie officielle d’inauguration du Rond-Point de Veille Citoyenne, en présence de plusieurs responsables de la Coordination nationale des acteurs de veille citoyenne (CNAVC), de leaders communautaires, ainsi que de nombreuses populations venues témoigner leur attachement à la révolution en cours, conduite par le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président du Faso et Chef de l’État.
Parrain de la cérémonie, Mahamady Ouédraogo, plus connu sous le nom de Fadoul, a marqué cette journée par un geste fort : l’offre d’un forage d’eau potable à la population de Sakuissi. Ce don répond à un besoin crucial exprimé depuis plusieurs années, notamment par les femmes du village. Dans son allocution, Fadoul a exhorté les membres de la CNAVC à faire remonter les doléances des communautés rurales, en insistant sur les priorités que sont l’accès à l’eau, la formation des jeunes et le soutien aux activités féminines.
« Ce rond-point ne doit pas être un simple décor, mais un point de veille réelle, où les jeunes se retrouvent, s’organisent et portent la voix de leur village vers les autorités de la Transition. Veiller, c’est aussi transmettre ce que vit le peuple », a souligné Fadoul, salué par de vives ovations.
Présidant la cérémonie, Boukary Zoungrana, communicateur de la CNAVC, a quant à lui insisté sur la nécessité de créer des espaces d’ancrage pour la jeunesse, afin d’accompagner la dynamique révolutionnaire. Il a plaidé pour la mise en place d’une Maison des jeunes, de lieux d’échange, de centres de formation et de cadres de sensibilisation au service du patriotisme. « Les jeunes ont besoin d’un cadre pour se former, se mobiliser et apporter leur contribution à la révolution. Les femmes ont besoin de forages pour les jardins, de retenues d’eau pour les cultures de contre-saison, mais aussi de formations pour subvenir à leurs besoins. C’est ainsi que Sakuissi sera debout et utile à la Nation », a-t-il déclaré, avant d’exprimer la volonté des fils et filles de NEDOGO d’avoir leur propre Commune.
Enfin, il a lancé un appel à l’unité, à la discipline et à la vigilance populaire, des valeurs jugées essentielles en cette phase cruciale de la refondation du Burkina Faso.
Par cette cérémonie, Sakuissi se positionne comme un village éveillé et engagé, porteur des valeurs de souveraineté, de dignité et de solidarité chères au Président du Faso. Le Rond-Point de Veille Citoyenne s’impose désormais comme un symbole vivant de cet engagement collectif.
Ismaël Kiekieta ✍🏼
À Sakuissi, un rond-point citoyen pour ancrer l’engagement révolutionnaire: Fadoul offre un forage et appelle à la remontée des doléances Le dimanche 1er juin 2025, le village de Sakuissi, situé dans la commune de Buudri, a accueilli la cérémonie officielle d’inauguration du Rond-Point de Veille […]
Actualité SociétéÀ Sakuissi, un rond-point citoyen pour ancrer l’engagement révolutionnaire: Fadoul offre un forage et appelle à la remontée des doléances
Le dimanche 1er juin 2025, le village de Sakuissi, situé dans la commune de Buudri, a accueilli la cérémonie officielle d’inauguration du Rond-Point de Veille Citoyenne, en présence de plusieurs responsables de la Coordination nationale des acteurs de veille citoyenne (CNAVC), de leaders communautaires, ainsi que de nombreuses populations venues témoigner leur attachement à la révolution en cours, conduite par le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président du Faso et Chef de l’État.
Parrain de la cérémonie, Mahamady Ouédraogo, plus connu sous le nom de Fadoul, a marqué cette journée par un geste fort : l’offre d’un forage d’eau potable à la population de Sakuissi. Ce don répond à un besoin crucial exprimé depuis plusieurs années, notamment par les femmes du village. Dans son allocution, Fadoul a exhorté les membres de la CNAVC à faire remonter les doléances des communautés rurales, en insistant sur les priorités que sont l’accès à l’eau, la formation des jeunes et le soutien aux activités féminines.
« Ce rond-point ne doit pas être un simple décor, mais un point de veille réelle, où les jeunes se retrouvent, s’organisent et portent la voix de leur village vers les autorités de la Transition. Veiller, c’est aussi transmettre ce que vit le peuple », a souligné Fadoul, salué par de vives ovations.
Présidant la cérémonie, Boukary Zoungrana, communicateur de la CNAVC, a quant à lui insisté sur la nécessité de créer des espaces d’ancrage pour la jeunesse, afin d’accompagner la dynamique révolutionnaire. Il a plaidé pour la mise en place d’une Maison des jeunes, de lieux d’échange, de centres de formation et de cadres de sensibilisation au service du patriotisme. « Les jeunes ont besoin d’un cadre pour se former, se mobiliser et apporter leur contribution à la révolution. Les femmes ont besoin de forages pour les jardins, de retenues d’eau pour les cultures de contre-saison, mais aussi de formations pour subvenir à leurs besoins. C’est ainsi que Sakuissi sera debout et utile à la Nation », a-t-il déclaré, avant d’exprimer la volonté des fils et filles de NEDOGO d’avoir leur propre Commune.
Enfin, il a lancé un appel à l’unité, à la discipline et à la vigilance populaire, des valeurs jugées essentielles en cette phase cruciale de la refondation du Burkina Faso.
Par cette cérémonie, Sakuissi se positionne comme un village éveillé et engagé, porteur des valeurs de souveraineté, de dignité et de solidarité chères au Président du Faso. Le Rond-Point de Veille Citoyenne s’impose désormais comme un symbole vivant de cet engagement collectif.
Ismaël Kiekieta ✍🏼
À Sakuissi, un rond-point citoyen pour ancrer l’engagement révolutionnaire: Fadoul offre un forage et appelle à la remontée des doléances Le dimanche 1er juin 2025, le village de Sakuissi, situé dans la commune de Buudri, a accueilli la cérémonie officielle d’inauguration du Rond-Point de Veille […]
Actualité SociétéÀ Sakuissi, un rond-point citoyen pour ancrer l’engagement révolutionnaire: Fadoul offre un forage et appelle à la remontée des doléances
Le dimanche 1er juin 2025, le village de Sakuissi, situé dans la commune de Buudri, a accueilli la cérémonie officielle d’inauguration du Rond-Point de Veille Citoyenne, en présence de plusieurs responsables de la Coordination nationale des acteurs de veille citoyenne (CNAVC), de leaders communautaires, ainsi que de nombreuses populations venues témoigner leur attachement à la révolution en cours, conduite par le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président du Faso et Chef de l’État.
Parrain de la cérémonie, Mahamady Ouédraogo, plus connu sous le nom de Fadoul, a marqué cette journée par un geste fort : l’offre d’un forage d’eau potable à la population de Sakuissi. Ce don répond à un besoin crucial exprimé depuis plusieurs années, notamment par les femmes du village. Dans son allocution, Fadoul a exhorté les membres de la CNAVC à faire remonter les doléances des communautés rurales, en insistant sur les priorités que sont l’accès à l’eau, la formation des jeunes et le soutien aux activités féminines.
« Ce rond-point ne doit pas être un simple décor, mais un point de veille réelle, où les jeunes se retrouvent, s’organisent et portent la voix de leur village vers les autorités de la Transition. Veiller, c’est aussi transmettre ce que vit le peuple », a souligné Fadoul, salué par de vives ovations.
Présidant la cérémonie, Boukary Zoungrana, communicateur de la CNAVC, a quant à lui insisté sur la nécessité de créer des espaces d’ancrage pour la jeunesse, afin d’accompagner la dynamique révolutionnaire. Il a plaidé pour la mise en place d’une Maison des jeunes, de lieux d’échange, de centres de formation et de cadres de sensibilisation au service du patriotisme. « Les jeunes ont besoin d’un cadre pour se former, se mobiliser et apporter leur contribution à la révolution. Les femmes ont besoin de forages pour les jardins, de retenues d’eau pour les cultures de contre-saison, mais aussi de formations pour subvenir à leurs besoins. C’est ainsi que Sakuissi sera debout et utile à la Nation », a-t-il déclaré, avant d’exprimer la volonté des fils et filles de NEDOGO d’avoir leur propre Commune.
Enfin, il a lancé un appel à l’unité, à la discipline et à la vigilance populaire, des valeurs jugées essentielles en cette phase cruciale de la refondation du Burkina Faso.
Par cette cérémonie, Sakuissi se positionne comme un village éveillé et engagé, porteur des valeurs de souveraineté, de dignité et de solidarité chères au Président du Faso. Le Rond-Point de Veille Citoyenne s’impose désormais comme un symbole vivant de cet engagement collectif.
Ismaël Kiekieta ✍🏼
*Sensibilisation civique et patriotique : Africa Jeunesse Nekré éveille les consciences patriotiques des élèves à Nioko 2* *Dans le cadre de la promotion des valeurs civiques et patriotiques, l’association Africa Jeunesse Nekré (AJN) a organisé, ce mardi 27 mai 2025, une journée de sensibilisation au […]
Actualité Education Société*Sensibilisation civique et patriotique : Africa Jeunesse Nekré éveille les consciences patriotiques des élèves à Nioko 2*
*Dans le cadre de la promotion des valeurs civiques et patriotiques, l’association Africa Jeunesse Nekré (AJN) a organisé, ce mardi 27 mai 2025, une journée de sensibilisation au sein du collège privé Eben-Ezer, situé à Nioko 2, à Ouagadougou. Placée sous le thème « Patriotisme et civisme : éduquer pour mieux bâtir la nation », cette initiative vise à semer, au cœur de la jeunesse scolaire, les graines d’un engagement citoyen fort et durable.*
Selon le président de l’association, Robert Ouédraogo, cette activité marque la continuité d’une mission noble, celle de conscientiser la jeunesse sur les valeurs essentielles du vivre-ensemble, du respect des institutions et de la défense de l’intérêt national. « Nous avons jugé utile d’aller à la rencontre des élèves pour les sensibiliser directement. Il est important que cette frange de la population soit imprégnée des valeurs de civisme et de patriotisme pour ne pas céder aux sirènes de l’impérialisme et à ses relais locaux », a-t-il déclaré.
Le Secrétaire général aux relations extérieures de l’association, Moumouni Ouédraogo, a insisté sur l’importance de l’éducation comme socle de tout engagement citoyen et politique. Il estime que former idéologiquement et civiquement les jeunes, c’est leur donner les outils pour résister à la manipulation, à l’extrémisme violent et à la corruption morale.
Accueillie favorablement par les responsables du collège, l’initiative a été saluée par la directrice, Madame Kientega Aïda, qui y voit un appui précieux à la mission éducative de son établissement. « Dans le contexte actuel que traverse notre pays, cette sensibilisation vient à point nommé. Nous nous engageons à poursuivre cette dynamique afin que les élèves intègrent durablement les valeurs civiques et patriotiques », a-t-elle assuré.
A entendre la fondatrice de l’école Eben Ezer de Nioko 2, Priscille Sawadogo, les valeurs de civisme et de patriotisme commencent depuis le bas âge. Elle affirme que dans son établissement ces valeurs sont placées au premier.
« Nous apprenons à nos élèves les valeurs de civisme et de patriotisme à partir de petits gestes. Notamment le respect du port de la tenue, le strict respect des consignes, la montée des couleurs. Ce sont de petits gestes qui forgent la conscience des élèves sur le civisme. Merci à l’association Africa Jeunesse Nekré qui a bien voulu renforcer la capacité d’assimilation de nos élèves sur les valeurs de civisme et de patriotisme. C’est en ce sens que nous pourrons participer activement à l’éveil des consciences sur les défis actuels », dixit la fondatrice.
Entre chants, récitations et échanges interactifs, les élèves ont activement participé à cette journée de sensibilisation. Une manière pour eux de s’approprier les idéaux défendus par l’AJN, et de s’ériger en acteurs du renouveau citoyen au Burkina Faso.
Africa Jeunesse Nekré entend étendre cette campagne à d’autres établissements scolaires du pays, convaincue que la construction d’une nation forte passe par une jeunesse consciente, formée et engagée. Créée par des Burkinabè issus de divers horizons sociaux, l’association s’investit pleinement dans le développement national et le soutien aux actions de souveraineté impulsées par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.
Ismaël Kiekieta ✍🏼
Burkina/Éducation environnementale : Earth Guardians Ouagadougou initie les élèves de l’école Zongo au reboisement et aux enjeux climatiques Dans le cadre de ses actions pour la protection de l’environnement, l’organisation Earth Guardians Ouagadougou a conduit, le dimanche 5 mai 2025, une initiative en milieu scolaire. […]
Actualité Education EnvironnementBurkina/Éducation environnementale : Earth Guardians Ouagadougou initie les élèves de l’école Zongo au reboisement et aux enjeux climatiques
Dans le cadre de ses actions pour la protection de l’environnement, l’organisation Earth Guardians Ouagadougou a conduit, le dimanche 5 mai 2025, une initiative en milieu scolaire. Elle allie reboisement et sensibilisation sur le changement climatique. L’activité, pilotée par OUEDRAOGO Wendyam Modeste et son équipe, s’est tenue à l’école Zongo de Ouagadougou.
Au cœur de cette action : la plantation de 20 jeunes plants d’acacia et de Gmelina dans l’enceinte de l’établissement, accompagnée d’échanges pédagogiques avec les élèves sur les gestes écologiques, la gestion des déchets plastiques et l’importance de l’arbre dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Pour renforcer cette dynamique écoresponsable, deux poubelles plastiques ont été offertes à l’école, afin d’encourager une meilleure gestion des déchets au quotidien.
Les élèves ont été au centre de cette activité, considérés comme des relais clés pour diffuser les bonnes pratiques au sein des familles et des communautés. « L’école est un terrain fertile pour semer les graines de la conscience écologique », souligne OUEDRAOGO Wendyam Modeste, leader de Earth Guardians Ouagadougou.
Composée de jeunes volontaires, élèves et étudiants passionnés par la protection de l’environnement, Earth Guardians Ouagadougou s’illustre par des actions concrètes et locales. À travers ses initiatives, elle ambitionne de renforcer la résilience environnementale des communautés en misant sur l’éducation, la responsabilisation et l’engagement collectif.
Forte de cette première étape réussie, Earth Guardians Ouagadougou prévoit de poursuivre ses efforts à travers de nouvelles actions ciblées :
Organiser des ateliers pratiques pour apprendre aux élèves à entretenir les espaces verts et prendre soin des jeunes plants ;
Mettre en place un club environnement au sein de l’école, pour assurer le suivi des actions écologiques et mobiliser les élèves autour d’activités régulières ;
Lancer un projet de compostage scolaire afin de transformer les déchets biodégradables en engrais naturel pour enrichir les plantations ;
Effectuer des sorties nature périodiques pour sensibiliser les élèves à la biodiversité locale et renforcer leur lien avec la nature ;
Impliquer la communauté locale dans les activités de protection de l’environnement autour de l’école, pour élargir l’impact de l’initiative.
Fondée en 1992 à Hawaï, Earth Guardians est une organisation à but non lucratif qui encourage les jeunes à agir pour préserver la planète. Le chapitre de Ouagadougou s’inscrit pleinement dans cette mission, avec des interventions terrain qui donnent un sens fort à l’activisme environnemental local.
A/D
50 ans de la Chorale Saint Paul de Goughin : un concert pour l’unité et la paix le 31 mai Dans un Burkina Faso en quête de repères et de cohésion, la Chorale Saint Paul de Gounghin s’apprête à offrir, le 31 mai 2025, un […]
Actualité Culture Religion50 ans de la Chorale Saint Paul de Goughin : un concert pour l’unité et la paix le 31 mai
Dans un Burkina Faso en quête de repères et de cohésion, la Chorale Saint Paul de Gounghin s’apprête à offrir, le 31 mai 2025, un moment fort de spiritualité, de culture et d’engagement citoyen. À l’occasion de son cinquantenaire, cette formation chorale emblématique de la paroisse Saint Pierre organise un grand concert intitulé « Le Souffle de l’Unité », à 20h, à la Maison de la Culture Jean-Pierre Guingané.
L’annonce a été faite ce lundi 20 mai lors d’une conférence de presse animée par le président du comité d’organisation, M. Vital Djigma, accompagné de M. Wilfried Sanou (responsable communication) et de M. Aristide Somé (responsable technique). Ensemble, ils ont présenté un projet qui se veut bien plus qu’une simple célébration : un appel à la paix, à la solidarité et à la reconstruction du lien social par le chant.
« Ce concert n’est pas une simple prestation musicale. C’est un acte de foi, un message d’espérance et une offrande de paix que nous voulons partager avec toutes les composantes de notre pays », a affirmé M. Djigma.
Fondée en octobre 1978, la Chorale Saint Paul est un mouvement d’action catholique, apolitique et à but non lucratif, dédié à l’animation des liturgies paroissiales. Forte d’une centaine de choristes actifs et soutenue par ses anciens, elle continue de porter haut sa mission d’évangélisation par la musique.
En marge du concert, un panel de réflexion se tiendra le matin du 31 mai à 9h, à l’Institut Supérieur de Technologies (IST), sur le thème « Culte, Culture et Tradition ». Cette tribune accueillera des acteurs religieux, culturels et intellectuels pour un dialogue interreligieux et interculturel autour de l’identité burkinabè.
Avec un budget estimé à 9 200 000 FCFA, les organisateurs indiquent que 60 % des fonds ont déjà été mobilisés. Le concert, bien que non retransmis en direct pour des raisons techniques, sera payant. Les tickets serviront de soutien aux activités futures de la chorale. Toutes les mesures sécuritaires sont en place pour assurer un déroulement serein de l’événement.
« Le contexte national justifie le choix du thème. Ce concert est un message de cohésion sociale. Il s’agit véritablement d’un souffle de l’unité », a insisté M. Djigma, saluant l’appui des ministères en charge de la culture, de la sécurité et des affaires religieuses.
Le rendez-vous est donc pris pour le 31 mai 2025. Par ses chants, la Chorale Saint Paul célèbrera cinquante années de foi, d’engagement et de service… mais surtout, elle portera un vibrant appel à l’unité, à l’espérance et à la paix pour tout un peuple.
Sanfo Minata ✍🏼
BBDA : Lancement officiel de l’appel à projets 2025 du Fonds de Promotion Culturelle Le Bureau Burkinabè du Droit d’Auteur (BBDA) a procédé, ce lundi 19 mai 2025, au lancement officiel de l’édition 2025 de son appel à projets dans le cadre du Fonds de […]
Actualité CultureBBDA : Lancement officiel de l’appel à projets 2025 du Fonds de Promotion Culturelle
Le Bureau Burkinabè du Droit d’Auteur (BBDA) a procédé, ce lundi 19 mai 2025, au lancement officiel de l’édition 2025 de son appel à projets dans le cadre du Fonds de Promotion Culturelle (FPC). L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse tenue au siège de l’institution à Ouagadougou, en présence de plusieurs acteurs du monde culturel.
À travers cette initiative, le BBDA entend accompagner et valoriser les créations artistiques portées par ses membres. Le Directeur général de l’institution, Dr Hamed Patindeba Patric Lega, a souligné que ce fonds vise à renforcer l’écosystème culturel burkinabè en soutenant les projets issus de six disciplines artistiques majeures : musique, littérature, arts graphiques et plastiques, cinéma/audiovisuel, danse et théâtre.
Pour cette édition, une enveloppe globale de 300 280 000 FCFA a été mobilisée pour financer 456 projets culturels répartis comme suit : 294 projets en musique (181 080 000 FCFA), 37 projets en littérature (22 040 000 FCFA), 25 projets en danse (23 565 000 FCFA), 36 projets en cinéma/audiovisuel (35 890 000 FCFA), 32 projets en arts graphiques et plastiques (15 665 000 FCFA) et 32 projets en théâtre (22 040 000 FCFA).
Chaque projet retenu bénéficiera d’un financement couvrant 85 % du budget global, le porteur devant apporter les 15 % restants pour compléter les fonds nécessaires à la mise en œuvre.
Les candidatures sont ouvertes du jeudi 22 mai au jeudi 26 juin 2025, au siège du BBDA à Ouagadougou ainsi que dans ses représentations régionales. Pour être éligibles, les postulants doivent être membres du BBDA avec une carte à jour, justifier d’une ancienneté d’au moins un an et ne pas avoir bénéficié de deux subventions du FPC au cours des deux dernières années.
Le Directeur général a insisté sur l’importance du respect des critères de recevabilité et de la transparence du processus de sélection. Il a salué le travail du comité de gestion du FPC, garant de l’équité et de l’objectivité dans le choix des bénéficiaires. Il a également mis en garde contre l’usage abusif de contenus générés par l’intelligence artificielle dans les projets soumis.
Ce nouvel appel à projets reflète la volonté du BBDA de se tenir aux côtés des créateurs et artistes burkinabè pour stimuler la production culturelle nationale. Il constitue un levier stratégique pour l’émergence d’un secteur culturel professionnel, dynamique et économiquement viable.
Les artistes, créateurs et promoteurs culturels sont donc invités à saisir cette opportunité pour faire émerger des œuvres porteuses de sens et représentatives de la richesse culturelle du Burkina Faso.
Ismaël Kiekieta ✍🏼
L’IAIC célèbre 10 ans d’engagement au service de l’excellence académique et culturelle Ouagadougou, 17 mai 2025 – Par [Faso-info.net] L’Institut Africain des Industries Culturelles (IAIC) a lancé ce samedi 17 mai 2025, à son siège de Wemtenga à Ouagadougou, les activités marquant la célébration de […]
Actualité Culture EducationL’IAIC célèbre 10 ans d’engagement au service de l’excellence académique et culturelle
Ouagadougou, 17 mai 2025 – Par [Faso-info.net]
L’Institut Africain des Industries Culturelles (IAIC) a lancé ce samedi 17 mai 2025, à son siège de Wemtenga à Ouagadougou, les activités marquant la célébration de son 10e anniversaire. Une décennie d’existence, une décennie de formation, une décennie de rigueur académique et d’innovation au service de l’éducation culturelle au Burkina Faso.
Placée sous le thème : « L’éducation à l’économie de la culture et la médiation au service de la résilience », cette commémoration est un moment fort dans la vie de l’institut. L’événement a réuni de nombreuses personnalités, dont le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, parrain principal de la cérémonie, ainsi que le ministre de la Sécurité, le ministre de l’Enseignement supérieur, et le président du Conseil national du patronat burkinabè.
Créé en 2014, l’IAIC s’est imposé au fil des ans comme une référence dans le paysage de l’enseignement supérieur privé au Burkina Faso. Depuis sa convention avec l’État en 2019, l’institut bénéficie du soutien public à travers l’octroi de bourses, d’aides et de prêts d’études. Il a su attirer une diversité de profils, incluant 52 gendarmes, 78 policiers, 4 GSP et un officier militaire, bénéficiant tous d’une réduction de 25 % sur les frais de scolarité dans le cadre de leur contribution à l’effort de paix.
L’institut propose des formations dans des filières variées, inscrites dans le système Licence-Master-Doctorat. À ce jour, l’IAIC comptabilise 625 étudiants formés, dont 150 licenciés, 77 titulaires de master et 56 diplômés du BTS d’État. Le corps enseignant regroupe 96 formateurs, mobilisés autour d’une pédagogie exigeante, avec une moyenne de passage fixée à 12/20 depuis la création de l’école.
Pour ses 10 ans, l’IAIC entend faire de cette commémoration une plateforme de réflexion et de rayonnement. Trois axes majeurs structureront les activités : les journées des industries culturelles et de la médiation traditionnelle, un colloque international sur la résilience et la gestion du post-conflit, et une vaste campagne de communication autour des acquis et perspectives de l’institut.
Dans son allocution, le fondateur, Dr Noël Sanou, a exprimé sa fierté face aux avancées enregistrées et à la reconnaissance institutionnelle croissante dont bénéficie l’IAIC. Il a rappelé que l’ambition initiale était de doter la jeunesse africaine d’outils intellectuels solides pour faire face aux mutations du monde contemporain, particulièrement dans les domaines sensibles que sont la communication politique, la gestion des crises, le tourisme et le développement culturel.
Le Directeur général, M. Guétawindé Ouédraogo, a salué l’engagement du personnel enseignant, administratif et des partenaires. Il a exhorté chacun à s’investir pleinement pour le succès de cette commémoration, qui se veut à la fois une introspection et un tremplin pour les défis à venir.
Dix ans après sa création, l’IAIC continue de former une jeunesse consciente, engagée et résolument tournée vers l’avenir. Ce jubilé d’étain n’est pas seulement un anniversaire, c’est la consécration d’une vision, d’un idéal et d’un engagement pour l’Afrique.
Sanfo Minata ✍🏼
Hadj 2025 : 342 pèlerins burkinabè s’envolent pour les lieux saints de l’Islam Le coup d’envoi du Hadj 2025 a été donné ce vendredi 16 mai avec le départ du premier vol transportant 342 pèlerins burkinabè vers l’Arabie Saoudite. La cérémonie s’est tenue à l’aéroport […]
Actualité ReligionHadj 2025 : 342 pèlerins burkinabè s’envolent pour les lieux saints de l’Islam
Le coup d’envoi du Hadj 2025 a été donné ce vendredi 16 mai avec le départ du premier vol transportant 342 pèlerins burkinabè vers l’Arabie Saoudite. La cérémonie s’est tenue à l’aéroport international de Ouagadougou, en présence du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité, Émile Zerbo, des autorités religieuses, des encadreurs ainsi que de nombreuses familles venues accompagner leurs proches.
Dans une ambiance empreinte de foi, de ferveur religieuse et d’émotion, les pèlerins ont embarqué pour accomplir le cinquième pilier de l’Islam. « Mon vœu, c’est que ceux qui embarquent pour le Hadj 2025 aient un pèlerinage béni. Qu’ils puissent prier pour eux-mêmes, pour leurs familles, mais surtout pour le Burkina Faso », a déclaré le ministre Émile Zerbo. Il a également insisté sur la solidarité entre les pèlerins et le respect strict des consignes sanitaires, particulièrement pour les personnes âgées ou souffrant de pathologies chroniques.
Le représentant de la Fédération des Associations islamiques du Burkina (FAIB), le Cheick Dr Sidi Mohamed Maïga II, a, pour sa part, salué la bonne organisation de ce départ inaugural et exhorté les pèlerins à prier pour la paix et la sécurité au Burkina Faso.
Parmi les voyageurs, certains accomplissent leur tout premier pèlerinage. Rakiatou Linkoné Balboné, venue de Tenkodogo, confie avec émotion : « Je suis très heureuse d’aller voir la maison de Dieu et de prier pour la paix au Burkina ». Pour Amza Kiendrébéogo, parti avec son épouse, ce pèlerinage est le fruit d’une longue préparation spirituelle et personnelle : « J’ai foi en Allah, et je pars pour implorer sa miséricorde et la paix pour notre nation ».
Ce premier contingent de 342 personnes est le début d’un mouvement plus vaste : au total, 8 143 pèlerins burkinabè sont inscrits pour le Hadj 2025. Les prochains vols sont attendus dans les jours à venir, sous la coordination conjointe du gouvernement, de la FAIB et des agences agréées.
Sanfo Minata ✍🏼