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Actualité Culture*Célébration du 5e anniversaire musical de l’abbé Simon Jude Conseiga : un parcours inspirant entre foi, musique et littérature*
L’abbé Simon Jude Conseiga célèbre ce jeudi 27 février 2025 le cinquième anniversaire de sa carrière musicale et littéraire. Originaire de la paroisse Notre-Dame de Lourdes de Saponé et ordonné prêtre le 2 juillet 2016 par Son Éminence Philippe Cardinal Ouédraogo à la cathédrale de Ouagadougou, l’abbé Conseiga, aujourd’hui vicaire à la paroisse Saint Jean-Marie Vianney de Tampouy et aumônier diocésain des migrants et voyageurs à Ouagadougou, conjugue avec brio sa mission pastorale et ses multiples talents artistiques.
Le monde de la musique religieuse s’apprête à célébrer un événement majeur : le cinquième anniversaire musical de l’abbé Jude Conseiga. Ce prêtre-artiste, dont la voix et les compositions ont touché des milliers de fidèles, s’est imposé comme une figure incontournable du Gospel au Burkina Faso et au-delà. À l’occasion de cette commémoration, l’abbé, également écrivain prolifique, met en lumière l’aboutissement d’un parcours riche et diversifié. En décembre 2024, il avait déjà dédicacé son album Je l’ai trouvé, une œuvre originale regroupant dix titres aux influences variées – du reggae au coupé-décalé, en passant par le highlife, le warba, la liwaaga, le wiiré, l’afropop et l’afrozouk –, chacun témoignant d’une quête spirituelle et artistique singulière. Ce 27 février à 9h00, il lance son troisième clip vidéo, Jésus, tu es ma vie, réalisé à New York par Lion’s Record, marquant ainsi une étape supplémentaire dans son engagement musical.
Pour marquer cet anniversaire, cet événement sera l’occasion de revisiter les plus grands succès de l’abbé Jude Conseiga, mais aussi de découvrir de nouvelles compositions inspirées de son cheminement personnel et spirituel. Au-delà de la musique, l’abbé Jude Conseiga est aussi un écrivain talentueux. Son roman Prêtre ou elle témoigne de sa capacité à explorer, avec profondeur et sensibilité, les dilemmes et défis liés à la vocation sacerdotale. Cette œuvre a touché de nombreux lecteurs, confirmant son talent pour la narration et sa volonté d’aborder des thématiques humaines et spirituelles.
Cet anniversaire est bien plus qu’une simple célébration musicale : il représente le parcours d’un homme animé par la foi, la passion et le désir d’inspirer à travers son art. À travers ses chants et ses écrits, l’abbé Jude Conseiga continue de transmettre un message puissant, celui d’un engagement sincère au service de Dieu et des hommes. La communauté est donc invitée à se joindre à cet événement unique pour rendre hommage à un artiste dont la voix et les paroles résonnent bien au-delà des murs de l’église. Une belle occasion de célébrer cinq années de musique et de mission, et d’envisager l’avenir avec encore plus de ferveur et d’inspiration.
Parallèlement à sa carrière musicale, l’abbé Conseiga renouvelle son engagement littéraire avec la publication de son roman Prêtre ou elle ?. Ce récit, véritable réflexion sur la vocation sacerdotale et l’amour humain, retrace le dilemme intérieur d’Alex, séminariste déchiré par ses sentiments pour Alicia, et interroge la compatibilité entre la dévotion à Dieu et l’attachement aux passions terrestres. Loin de se cantonner à une simple histoire d’amour contrariée, l’œuvre offre une méditation sur le choix, le renoncement et la fidélité à soi-même, en écho aux interrogations profondes qui agitent la jeunesse d’aujourd’hui.
Parmi les voix qui saluent ce projet novateur, l’abbé François-Xavier Damiba, parrain artistique de l’ouvrage, souligne le courage et la pertinence de cette thématique souvent jugée taboue. « Peut-on aimer sans trahir ? » et « L’amour humain et le don à Dieu sont-ils compatibles ? » résonnent comme autant de questions essentielles.
De son côté, l’abbé Justin Zangré insiste sur la tension dramatique qui anime le récit, où l’amour terrestre se confronte à une dévotion totale à Dieu, rappelant ainsi la complexité des vocations au sein de l’Église.
Inscrit dans le cadre symbolique des 125 ans d’évangélisation du Burkina Faso, Prêtre ou elle ? s’ancre dans une histoire longue et riche, où la vocation sacerdotale a toujours soulevé de vives interrogations, tant face aux attentes familiales que sociales. L’initiative ne s’arrête pas aux pages du roman puisque son adaptation en long métrage est déjà en préparation, promettant d’élargir encore l’impact de cette réflexion sur l’amour, le sacrifice et la foi.
Ainsi, en mêlant musique, littérature et engagement spirituel, l’abbé Simon Jude Conseiga offre à son public une œuvre plurielle et résolument contemporaine, qui interroge les défis actuels de la vocation et de l’amour dans un monde en mutation.
1ère Édition des Journées Internationales des Jardins Potagers Sains en Milieu Scolaire et Universitaire : Un Engagement pour une Agriculture Durable Du 3 au 11 mars 2025, Ouagadougou accueillera la première édition des Journées Internationales des Jardins Potagers Sains Sans Produits Chimiques dans les établissements […]
Actualité Education Environnement Société1ère Édition des Journées Internationales des Jardins Potagers Sains en Milieu Scolaire et Universitaire : Un Engagement pour une Agriculture Durable
Du 3 au 11 mars 2025, Ouagadougou accueillera la première édition des Journées Internationales des Jardins Potagers Sains Sans Produits Chimiques dans les établissements scolaires et universitaires. Initiée par l’Association Napam Beogo pour la culture et l’agroécologie, cette rencontre vise à promouvoir l’agroécologie et l’autonomie alimentaire chez les jeunes.
L’événement a été officiellement annoncé lors d’un point de presse tenu le mercredi 26 février 2025, où le comité d’organisation a présenté les objectifs et les grandes lignes du programme. Placée sous le thème « Rôle et place d’un jardin potager sain sans produits chimiques dans une école, un lycée, un collège et une université », cette édition mettra en lumière l’importance des pratiques agricoles durables dans l’éducation et la sécurité alimentaire des élèves et étudiants.
Le programme prévoit plusieurs activités, notamment une certification biologique, un concours des meilleurs jardins potagers, des panels et conférences, une foire-exposition, des dégustations de mets locaux et des visites de jardins potagers. Une bibliothèque mobile spécialisée en agroécologie parcourra les universités pour sensibiliser les jeunes à l’agriculture durable. À l’occasion du 8 mars, un atelier sur le rôle des femmes dans les jardins potagers sera également organisé.
Lassané Ouédraogo, président du comité d’organisation, a rappelé que l’agroécologie constitue une alternative prometteuse au Burkina Faso, bien que son enseignement reste marginal dans les écoles et universités. Il a souligné que cette initiative vise à sensibiliser et impliquer davantage les jeunes dans une transition vers une agriculture respectueuse de l’environnement.
Gnada Michel, autre membre du comité, a insisté sur la nécessité d’intégrer les jardins potagers scolaires dans le système éducatif afin de promouvoir la consommation locale, préserver la biodiversité et réduire l’empreinte carbone. Il a également mis en avant l’importance de ces jardins comme outils pédagogiques permettant aux élèves d’acquérir des compétences pratiques et des valeurs essentielles telles que la responsabilité et le travail en équipe.
L’événement s’inscrit dans la vision présidentielle visant à garantir au moins un repas équilibré par jour à chaque enfant en âge scolaire. L’intégration des jardins potagers dans les établissements éducatifs contribuera à améliorer l’alimentation des élèves tout en leur offrant une meilleure compréhension des enjeux environnementaux et sanitaires.
Le comité d’organisation a lancé un appel aux autorités et aux partenaires pour soutenir et renforcer cette initiative, qui représente un pas important vers une souveraineté alimentaire durable. Cultiver un jardin sans produits chimiques est un engagement citoyen en faveur du développement durable et de la sécurité alimentaire des générations futures.
Patronnée par le Ministère de l’Enseignement de Base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales, cette première édition bénéficie du soutien de plusieurs partenaires engagés dans la protection de l’environnement et la promotion d’une alimentation saine. Elle ambitionne d’être un catalyseur de changement en sensibilisant les jeunes à l’importance de produire et consommer local pour un avenir plus durable.
Ismaël Kiekieta ✍🏼
ACME INAUGURE SON SIÈGE À LA ZAD : UNE NOUVELLE ÈRE POUR L’ENTREPRISE Ce mardi 25 février 2025, la société Africa Construction et Mining Equipment (ACME) a officiellement inauguré son nouveau siège à la Zone d’Activités Diverses (ZAD) de Ouagadougou, en présence de nombreuses personnalités […]
Actualité ÉconomieACME INAUGURE SON SIÈGE À LA ZAD : UNE NOUVELLE ÈRE POUR L’ENTREPRISE
Ce mardi 25 février 2025, la société Africa Construction et Mining Equipment (ACME) a officiellement inauguré son nouveau siège à la Zone d’Activités Diverses (ZAD) de Ouagadougou, en présence de nombreuses personnalités influentes. Parmi elles figuraient Idrissa Nassa, PDG du Groupe Coris et parrain de l’événement, Kader Bougouma d’Itaoua Motors et Issouf Saré de BF1. La cérémonie a été marquée par des prestations artistiques et des allocutions mettant en lumière l’ambition et la détermination du fondateur d’ACME, Maxime Sawadogo.
Fondée en 2019, l’entreprise s’est rapidement imposée comme un acteur clé du secteur du BTP au Burkina Faso. L’inauguration de ce nouveau siège illustre son engagement à se structurer et à innover dans un domaine en pleine expansion. Maxime Sawadogo, dans son discours, a exprimé toute sa fierté et sa détermination à poursuivre le développement d’ACME. Il a souligné que ce siège symbolise une vision forte et un engagement constant à proposer des solutions adaptées aux défis du secteur.
Issouf Saré, PDG de BF1, a salué la rigueur et le sens du travail bien fait de Maxime Sawadogo, le présentant comme un exemple pour la jeunesse burkinabè. Il a insisté sur l’importance du travail acharné, rappelant que la réussite entrepreneuriale exige de la persévérance et des sacrifices. Il a également formulé le vœu que l’initiative de Maxime Sawadogo inspire d’autres jeunes entrepreneurs et contribue à l’émergence de futurs capitaines d’industrie au Burkina Faso.
Idrissa Nassa, parrain de la cérémonie, a réaffirmé le soutien du patronat burkinabè à Maxime Sawadogo et à son entreprise. Il a mis en avant l’audace et la rigueur du jeune entrepreneur, affirmant que l’entrepreneuriat est une voie essentielle pour créer de la valeur, des emplois et des opportunités économiques. Il a souligné que le choix d’implanter le siège d’ACME à la ZAD témoigne d’une ambition claire et d’une volonté d’inscrire l’entreprise parmi les grands acteurs du secteur.
Pour clore les allocutions, le Dagnoein Naaba a formulé des vœux de prospérité pour ACME avant de procéder à la coupure symbolique du ruban et à la visite des nouveaux locaux. L’inauguration de ce siège marque ainsi une étape décisive dans la croissance de l’entreprise, consolidant son rôle de leader dans le secteur du BTP au Burkina Faso et ouvrant la voie à de nouvelles perspectives de développement.
Ismaël Kiekieta ✍🏼
Hommage à un Géant du 7ᵉ Art : «Idrissa Ouédraogo, Le Maestro du cinéma africain », un Essai de Dr Victor KABRE Dans le cadre de la Semaine de la Critique du FESPACO 2025, l’écrivain Dr Victor KABRE a procédé, ce mardi 25 février à […]
Actualité Culture LittératureHommage à un Géant du 7ᵉ Art : «Idrissa Ouédraogo, Le Maestro du cinéma africain », un Essai de Dr Victor KABRE
Dans le cadre de la Semaine de la Critique du FESPACO 2025, l’écrivain Dr Victor KABRE a procédé, ce mardi 25 février à Ouagadougou, à la dédicace de son essai intitulé Idrissa Ouédraogo, Le Maestro du cinéma africain. Cet ouvrage de 169 pages, structuré en trois parties, propose une analyse approfondie de l’œuvre du célèbre cinéaste burkinabè. Disponible au prix de 7 500 FCFA dans les librairies de la place et aux Éditions Hector Adams, ce livre se veut une référence pour les passionnés et chercheurs en cinéma africain.
Dr Victor KABRE, ayant étudié les films d’Idrissa Ouédraogo durant son parcours universitaire (Maîtrise, DEA et thèse), considère cet essai comme une suite logique de ses recherches. Selon lui, « En matière de cinéma burkinabè, Idrissa Ouédraogo est une référence. Il parle au monde à travers les signes cinématographiques, ce qui fait sa particularité. Je vous invite à lire cette œuvre. » M. Bationo, représentant des Éditions Hector Adams, souligne l’apport scientifique de cet ouvrage en précisant qu’il enrichit la documentation cinématographique et constitue un outil essentiel pour mieux comprendre le cinéma burkinabè. Olivier Barret, chargé de la présentation de l’essai, le qualifie de ressource incontournable pour quiconque souhaite écrire sur Idrissa Ouédraogo dans une perspective historique.
L’auteur met en lumière les éléments récurrents qui caractérisent le style du cinéaste. Il explore la puissance de l’image en insistant sur la composition visuelle, le paysage, la lumière et les couleurs, ainsi que l’usage symbolique des décors naturels, qui deviennent des personnages à part entière dans les récits. Il aborde également les thèmes universels présents dans ses films, tels que la tradition, la modernité, l’amour, la mort et la quête d’identité. L’ancrage de l’oralité dans le cinéma burkinabè est également mis en avant, notamment à travers la narratologie, l’intermédialité et l’intertextualité dans l’œuvre du réalisateur.
L’ouvrage se distingue par une rigueur académique et une analyse sémiologique approfondie des films africains. Il mobilise des concepts théoriques pertinents pour décrypter les mécanismes narratifs et esthétiques propres au cinéma d’Idrissa Ouédraogo. Avec Idrissa Ouédraogo, Le Maestro du cinéma africain, Dr Victor KABRE offre un outil précieux pour comprendre et apprécier l’héritage cinématographique de l’un des plus grands réalisateurs du continent.
Ismaël Kiekieta ✍🏼
Un homme, une histoire : Gaoussou Diawara célèbre l’héritage de Baba Diawara Sothé Gaoussou Diawara présente son essai biographique sur Baba Diawara Sothé Ce dimanche 23 février 2025 à Ouagadougou, l’écrivain Gaoussou Diawara a dévoilé son essai biographique Baba Diawara Sothé, un homme hors du […]
Actualité Culture LittératureUn homme, une histoire : Gaoussou Diawara célèbre l’héritage de Baba Diawara Sothé
Gaoussou Diawara présente son essai biographique sur Baba Diawara Sothé
Ce dimanche 23 février 2025 à Ouagadougou, l’écrivain Gaoussou Diawara a dévoilé son essai biographique Baba Diawara Sothé, un homme hors du commun lors d’une conférence-dédicace. Cet ouvrage de 185 pages retrace la vie et le parcours de Baba Diawara Sothé, père de l’auteur, dont l’histoire illustre la résilience, l’engagement et le leadership.
Placée sous le parrainage du Moogho Naaba, représenté par son émissaire le Ouidi Naaba, la cérémonie a mis en lumière un récit qui va au-delà du destin individuel de son protagoniste. À travers ce livre, l’auteur revisite non seulement la trajectoire de son père mais aussi celle d’un peuple et d’une époque en pleine mutation. Il évoque son village Konio, son appartenance à la lignée des Diawara, son engagement en tant que tirailleur sénégalais, son rôle d’opérateur économique, son militantisme au sein du RDA, ainsi que son influence en tant que leader respecté et soutien actif à l’Islam.
Baba Diawara Sothé, un homme hors du commun n’est pas seulement une biographie, mais aussi un hommage à ceux qui, par leur détermination et leur vision, ont façonné leur environnement et marqué leur temps. L’ouvrage met en lumière la nécessité de se réapproprier l’histoire de ces figures inspirantes qui peuvent servir de repères à la jeunesse actuelle.
Disponible sur Amazon au prix de 10 000 F CFA, ce livre est une invitation à redécouvrir la force intérieure et la ténacité de ceux qui ont su bâtir un avenir durable à travers leur engagement communautaire et leur travail acharné.
Ismaël Kiekieta ✍🏼
LOIN DE MOI LA COLÈRE : UN FILM de Joël Akafou EN COMPÉTITION AU FESPACO 2025 Réconciliation et espoir tout le sens de « Loin de moi la colère » Le réalisateur ivoirien Joël Akafou, en collaboration avec LES FILMS DU CONTINENT, a présenté son long-métrage documentaire […]
Actualité CultureLOIN DE MOI LA COLÈRE : UN FILM de Joël Akafou EN COMPÉTITION AU FESPACO 2025
Réconciliation et espoir tout le sens de « Loin de moi la colère »
Le réalisateur ivoirien Joël Akafou, en collaboration avec LES FILMS DU CONTINENT, a présenté son long-métrage documentaire Loin de moi la colère, sélectionné dans la compétition officielle de la 29e édition du FESPACO, catégorie documentaire long métrage. Ce film poignant porte une voix forte, celle d’un village ivoirien marqué par la guerre civile et d’une femme qui choisit le dialogue pour reconstruire l’avenir.
Depuis la crise post-électorale de 2011, la paix peine à s’imposer dans les esprits. Pourtant, Josiane, une habitante du village de Ziglo, est déterminée à restaurer le vivre-ensemble qu’elle a connu dans son enfance. Pour y parvenir, elle réunit les femmes de toutes les communautés afin de favoriser le dialogue et de trouver des solutions pour travailler à nouveau ensemble.
Tourné durant sept années dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, Loin de moi la colère plonge au cœur des actions de « Maman Jo », une femme engagée dans la reconstruction de son village. Le film interroge sur la manière dont une société peut se reconstruire après une crise profonde.
Pour Joël Akafou, Loin de moi la colère raconte avant tout l’histoire de Maman Jo, qui a choisi d’écouter et d’accompagner les victimes afin de panser les plaies et restaurer la cohésion sociale. « Le message du film, c’est le pardon, la clé qui libère les âmes. Ce film enseigne à pardonner et à vivre avec son bourreau d’hier, un processus essentiel pour avancer ensemble. Le FESPACO est la Mecque et l’Israël des cinéastes, et obtenir un prix serait un honneur. Mais, avant tout, voir le public et les cinéphiles découvrir ce film est notre plus grande récompense. J’invite tout le monde à venir le voir, car il est porteur d’un message de paix. », a confié le réalisateur.
De son côté, la productrice Chimène Nahi souligne les défis rencontrés lors de la production du film : « Nous avons fait face à de nombreuses difficultés financières et sociales, car le sujet est très sensible et touche l’âme. Beaucoup de blessures ne sont pas encore cicatrisées. En produisant ce film, nous souhaitons aider à faire le deuil et à surmonter les douleurs du passé. La Côte d’Ivoire est une mosaïque d’ethnies et de cultures, et accompagner Joël sur ce projet est une façon de contribuer à un mieux-vivre ensemble, non seulement pour notre pays, mais aussi pour le monde entier. »
Les projections de Loin de moi la colère auront lieu le lundi 24 et le jeudi 27 février 2025 à CANAL OLYMPIA YENNENGA OUAGA 2000 et à Canal Olympia Idrissa Ouédraogo à Pissy dans le cadre du FESPACO. Les cinéphiles sont vivement invités à venir nombreux découvrir ce film porteur d’un message fort et universel.
Ismaël Kiekieta ✍🏼
6e édition Mentor Day Burkina : Quand modernité et valeurs endogènes se rencontrent Le comité d’organisation de la 6e édition de Mentor Day Burkina a officiellement lancé ses activités ce vendredi 21 février 2025 à Ouagadougou. Placée sous le thème « Modernité et valeurs endogènes […]
Actualité Culture Education Société6e édition Mentor Day Burkina : Quand modernité et valeurs endogènes se rencontrent
Le comité d’organisation de la 6e édition de Mentor Day Burkina a officiellement lancé ses activités ce vendredi 21 février 2025 à Ouagadougou. Placée sous le thème « Modernité et valeurs endogènes à l’ère du numérique », cette édition constitue une opportunité unique de réseautage et d’inspiration pour la jeunesse et les professionnels du Burkina Faso.
Au programme : descente du drapeau avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), After Work, réseautage, remise de trophées et reconnaissance des mentors influents.
Selon le patron de cette 6e édition, Naaba Toogre, cet événement marque la maturité de Mentor Day. Il a félicité le comité d’organisation et souhaité une excellente cérémonie à tous les participants.
Adjaratou Soré, 2e vice-présidente de l’arrondissement 4, a souligné l’importance de cet événement comme un moment de partage d’expériences. Elle a insisté sur la pertinence du thème, affirmant que le numérique peut être un levier essentiel pour préserver les valeurs culturelles. Elle a réaffirmé l’engagement de l’arrondissement 4 en faveur de l’enracinement culturel.
Pour Bernard Zoundi dit ZZ, co-parrain de l’événement, Mentor Day est une source d’enseignements précieuse. Il a exprimé son souhait de voir cette initiative perdurer afin de continuer à inculquer les valeurs culturelles aux jeunes générations.
Le promoteur de Mentor Day, Bargo Noufou, a rappelé que l’initiative est portée par la Team RA PRO SER, un groupe composé de mentors et de jeunes engagés pour la transmission des valeurs dans un monde en constante évolution. Il a souligné que Mentor Day Burkina, créé en 2019, a pour mission de reconnaître les modèles de réussite africains qui inspirent la nouvelle génération et contribuent au développement durable.
Dans son message, il a rendu hommage aux mentors africains, garants des traditions, professeurs, enseignants, leaders religieux, FDS, hommes des médias, entrepreneurs et autres figures de réussite qui inspirent la jeunesse. Il a également adressé ses remerciements aux partenaires qui soutiennent Mentor Day Burkina.
Rendez-vous est pris pour la 7e édition !
Ismaël Kiekieta ✍🏼
Boussouma/ Ziniaré : BURKINA Celbal Baara échange avec le Dima de Boussouma et le Roi d’Oubritenga Ce samedi 15 février 2025, La délégation de Burkina Celbal Baara a poursuivi son engagement en faveur de la paix en se rendant à Boussouma et à Ziniaré, marquant […]
Actualité SociétéBoussouma/ Ziniaré : BURKINA Celbal Baara échange avec le Dima de Boussouma et le Roi d’Oubritenga
Ce samedi 15 février 2025, La délégation de Burkina Celbal Baara a poursuivi son engagement en faveur de la paix en se rendant à Boussouma et à Ziniaré, marquant une étape décisive dans sa tournée. Conduite par le Coordonnateur National Honoré Samandoulougou et le facilitateur principal Nakomnaba Saaga, cette mission a mobilisé des chefs coutumiers de diverses régions du pays pour solliciter l’accompagnement des autorités traditionnelles dans la quête de stabilité.
Accueillie à Boussouma par Sonkogl Naaba Saaga, premier vice-président de la délégation spéciale, la délégation a rappelé l’importance du rôle historique des chefs coutumiers dans la construction nationale et leur place essentielle dans la préservation de la paix.
Après une rencontre marquante avec Sa Majesté Naaba Siguiri II, Dima de Boussouma, qui a exprimé son soutien et ses bénédictions, la délégation s’est rendue à Ziniaré.
Avec le Roi de Ziniaré, Naaba Saneem, les échanges ont été directs et empreint de sens. Ce dernier a insisté sur l’urgence de retrouver les valeurs ancestrales comme fondement de la stabilité nationale. « Nous, les chefs coutumiers, nous avons nos drones, nos missiles et nos gilets pare-balles. Votre mission est noble et salutaire en ce sens qu’il faut l’union sacrée de tous les chefs coutumiers pour penser à des solutions et à des actions concertées et simultanées sur tout le territoire national. Je voudrais encourager les initiateurs de ce projet et les invités à incarner les valeurs de pardon, de tolérance, d’intégrité et de transparence. Il faut surtout bannir l’égoïsme et la rancune. En tant que chefs coutumiers, nous devons nous protéger mutuellement et nous parler franchement. Le combat de Burkina Celbal Baara est noble. J’exprime mon adhésion et je reste disponible pour vous accompagner », a affirmé le Roi de Ziniaré.
Pour Honoré Samandoulougou, coordonnateur national, cette mission a renforcé sa conviction que l’implication des chefs coutumiers est un levier incontournable pour le retour à la stabilité. « Nous sommes une initiative de promotion de la paix et il était important de venir à Boussouma et à Ziniaré pour solliciter les bénédictions et l’accompagnement de ces notabilités coutumières. Les chefs traditionnels jouent un rôle essentiel dans la société. Leur engagement est une nécessité. Ils sont plus proches des populations et mieux écoutés. Avec leur implication, nous avons l’espoir que cette crise sécuritaire sera bientôt derrière nous », a-t-il déclaré.
Selon Nakomnaba Saaga facilitateur principal, la rencontre avec ces figures traditionnelles a confirmé que la chefferie coutumière reste la plus ancienne et la plus influente des institutions. « Nous repartons de Boussouma et de Ziniaré réconfortés et rassurés. Lorsque tous les chefs coutumiers parleront d’une même voix, nous pourrons reléguer cette crise sécuritaire au passé. Après cette tournée, une rencontre nationale des points focaux sera organisée pour élaborer un agenda menant à un conclave de toutes les légitimités coutumières, afin d’appeler tous les fils du Burkina Faso à déposer les armes et à construire un Burkina nouveau. Les chefs coutumiers et traditionnels ont des valeurs et des richesses qu’il faut exploiter », a-t-il affirmé.
Cette ultime étape de la tournée de Burkina Celbal Baara vient renforcer l’idée que l’union des autorités traditionnelles et coutumières est un levier stratégique dans la lutte pour la stabilité et la cohésion nationale.
Ismaël Kiekieta ✍🏼
15 Jours pour Changer Reemdogo : Une Mobilisation pour la Renaissance Culturelle Ce 15 février 2025 à Ouagadougou, les initiateurs du projet « 15 jours pour changer Reemdogo » ont animé un point de presse pour annoncer officiellement le lancement des activités. Sous le leadership du promoteur […]
Actualité Culture15 Jours pour Changer Reemdogo : Une Mobilisation pour la Renaissance Culturelle
Ce 15 février 2025 à Ouagadougou, les initiateurs du projet « 15 jours pour changer Reemdogo » ont animé un point de presse pour annoncer officiellement le lancement des activités. Sous le leadership du promoteur culturel Salif Sanfo, cette initiative vise à mobiliser des ressources humaines, financières et matérielles pour redonner vie au Jardin de la Musique Reemdogo, un espace culturel emblématique de la capitale burkinabè.
Devant la presse, en présence d’acteurs culturels, Salif Sanfo a souligné que ce projet permettra de créer un cadre récréatif et de valoriser la culture burkinabè tout au long du FESPACO 2025. Il s’agit d’un appel à contributions sous diverses formes afin de réhabiliter cet espace, en complément des précédentes expériences menées dans d’autres domaines, notamment l’eau potable et l’assainissement.
Portée par un collectif d’acteurs culturels et de communication, l’initiative est menée en collaboration avec Imagination, la Fédération burkinabè des ciné-clubs et le Cinéma numérique ambulant. Son ambition est de faire du Jardin Reemdogo un véritable lieu de projection de films et de promotion des valeurs culturelles, en plus de sa vocation musicale. Plusieurs festivals, tels que le Festival Wagadougou et le Festival des Identités Culturelles, ont déjà annoncé qu’ils y établiront leur quartier général.
Le directeur du développement culturel et touristique de la commune de Ouagadougou, Harouna Ramdé, responsable du Jardin de la Musique Reemdogo, a salué cette démarche citoyenne qui contribue à la valorisation du patrimoine culturel. Il a insisté sur l’importance des collaborations entre les initiatives privées et les autorités publiques pour assurer la pérennité des infrastructures culturelles.
Des entreprises et organisations se sont déjà engagées dans ce projet. La Société Soog Naaba Distribution (SND), spécialisée dans la distribution de matériaux de construction, a fourni des boîtes de peinture pour redonner vie au site. L’association Go Panga, ainsi que d’autres partenaires, apportent également leur soutien.
Au-delà d’une action ponctuelle, « 15 jours pour changer Reemdogo » marque le début d’une mobilisation continue pour accompagner la dynamique actuelle du secteur culturel burkinabè. Ce projet illustre la force du potentiel collectif : seul, on va vite, mais ensemble, on va loin. Depuis son lancement, les contributions en nature, en espèces, mais surtout en talents et en compétences, ont permis d’accomplir en dix jours des avancées notables.
Alors qu’il ne restait initialement que cinq jours pour clôturer l’opération, l’initiative sera prolongée. Cette prolongation coïncide avec les 20 ans du Jardin de la Musique Reemdogo, une occasion de poursuivre les travaux et d’intégrer d’autres actions complémentaires. L’objectif est de faire de cette mobilisation un catalyseur de transformation, un terrain d’expérimentation où chaque contribution compte.
Les organisateurs appellent ainsi les volontaires et les partenaires à poursuivre leur engagement en fournissant équipements sanitaires, boiseries, lampadaires solaires, luminaires, appareils, chaises et tout autre matériel nécessaire. Après Reemdogo, l’initiative envisage d’intervenir sur d’autres infrastructures culturelles, comme le CITO, afin de leur donner une nouvelle dynamique.
« 15 jours pour changer Reemdogo » est plus qu’un défi ; c’est une aventure collective qui symbolise l’engagement des acteurs culturels et économiques pour un Burkina Faso où la culture est un véritable moteur de développement social et économique.
Sanfo Minata ✍🏼
Ouverture du Café Resto TINTOOR : Une Invitation au Plaisir des Sens et de la gastronomie à Cissin Ouagadougou, 14 février 2025 – Le quartier Kouritenga, dans l’arrondissement 6 de Ouagadougou, accueille un nouveau joyau gastronomique avec l’ouverture officielle du Café Resto TINTOOR. Ce restaurant, […]
Actualité Culture SociétéOuverture du Café Resto TINTOOR : Une Invitation au Plaisir des Sens et de la gastronomie à Cissin
Ouagadougou, 14 février 2025 – Le quartier Kouritenga, dans l’arrondissement 6 de Ouagadougou, accueille un nouveau joyau gastronomique avec l’ouverture officielle du Café Resto TINTOOR. Ce restaurant, porté par la passion et la vision de Tinto Harouna, ancien ingénieur en télécommunications à la retraite, promet une expérience culinaire unique, où saveurs locales et inspirations internationales se rencontrent.
L’inauguration, marquée par une forte affluence de parents, amis et journalistes, a débuté par une cérémonie empreinte de spiritualité. Un imam a prononcé des bénédictions, formulant des vœux de prospérité pour cet établissement. Le moment clé de l’événement a été la coupure du ruban, symbolisant l’ouverture officielle de ce nouvel espace culinaire.
Pour Harouna Tinto, promoteur,la restauration est bien plus qu’un simple investissement : c’est une véritable passion. « Je suis un gros mangeur. Donc, je me suis dit que pour bien manger, il faut que je commence à préparer moi-même. C’est ainsi que je me suis lancé dans cette aventure avec les meilleurs cordons bleus de la place », confie-t-il avec enthousiasme.
Le Café Resto TINTOOR se distingue par la diversité et la qualité de ses plats, élaborés à partir d’ingrédients frais et soigneusement sélectionnés. Parmi les spécialités phares figure un plat à base de poulet, dont la recette secrète promet de conquérir les papilles des convives. « Avec 1 000 FCFA, on repart d’ici avec un bon plat », assure le propriétaire, mettant en avant l’accessibilité des prix.
Présent lors de l’événement, Tinto Sayouba, parrain de l’ouverture et venu spécialement de Houndé, a souligné l’inclusivité du projet. « Du chef d’entreprise à l’ouvrier, chacun pourra trouver son compte en venant au Café Resto TINTOOR, car il y en aura pour toutes les bourses », a-t-il déclaré.
L’établissement ne se limite pas à la restauration traditionnelle. Il propose également un service traiteur, un fast-food et un Café Express, permettant aux clients de savourer des repas rapides sans compromis sur la qualité.
Avec cette initiative, Tinto Harouna prouve qu’il est possible de conjuguer passion, accessibilité et excellence culinaire. Le Café Resto TINTOOR s’impose déjà comme une nouvelle référence gastronomique à Ouagadougou, invitant chacun à redécouvrir le plaisir d’une cuisine savoureuse dans une ambiance chaleureuse et conviviale.
Ismaël Kiekieta ✍🏼