RAMU : Le gouvernement engage des actions pour renforcer la couverture santé au Burkina Faso Le ministre d’État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Bassolma BAZIE, a rencontré la presse le mardi 29 octobre 2024 à Ouagadougou, pour discuter […]
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Actualité santé SociétéRAMU : Le gouvernement engage des actions pour renforcer la couverture santé au Burkina Faso
Le ministre d’État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Bassolma BAZIE, a rencontré la presse le mardi 29 octobre 2024 à Ouagadougou, pour discuter de la mise en œuvre du Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU). Il était accompagné de son collègue de la Santé, Robert Lucien Jean Claude KARGOUGOU.
Le RAMU est un dispositif obligatoire destiné à tous les citoyens burkinabè, sans distinction. Il couvre les risques liés à la maladie selon un panier de soins défini par le gouvernement. La gestion de ce régime est assurée par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie Universelle (CNAMU), sous la tutelle technique du ministère de la Protection sociale et financière du ministère des Finances.
Selon Bassolma BAZIE, « l’assurance maladie universelle est un dispositif visant à protéger les individus contre les contraintes financières liées aux soins de santé, notamment en cas de maladie ou de maternité ». Ce régime reflète la volonté des autorités de renforcer le système de protection sociale, en conformité avec la convention 102 de 1952 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
À ce jour, six décrets prioritaires ont été adoptés, ainsi que deux arrêtés d’application. Les assurés doivent s’acquitter d’un ticket modérateur de 30 % pour bénéficier des prestations du RAMU. Pour les agents publics et les salariés, la cotisation mensuelle est fixée à 5 % de la rémunération brute, répartie également entre employeur et employé. Les travailleurs indépendants du secteur formel paieront 15 000 FCFA par mois, ceux du secteur informel 4 000 FCFA, tandis que l’État prend en charge la cotisation des personnes indigentes.
Concernant les bénéficiaires de pensions ou rentes, le taux de cotisation est de 2 % de la pension. Le paiement de la cotisation permet à l’assuré et à sa famille de bénéficier d’une couverture sanitaire. Robert KARGOUGOU a précisé que certaines maladies, comme la chirurgie esthétique et les soins liés à la lunetterie, ne sont pas couvertes.
Pour assurer l’opérationnalisation du RAMU, il est prévu d’affilier les entreprises et d’immatriculer la population. Actuellement, plus de 1 500 personnes ont été immatriculées et 199 112 pré-immatriculées. Des défis subsistent, notamment en matière de mobilisation sociale et de ressources financières, ainsi que le renforcement du plateau technique.
Le ministre BAZIE a exhorté tous les acteurs, notamment les journalistes, à soutenir son département par des actions de communication pour garantir une mise en œuvre efficace du RAMU, qui est une priorité du gouvernement et figure dans le Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PA-SD).
En termes de prestations éligibles, le RAMU couvre :
Médecine générale et spécialisée
Soins infirmiers
Suivi de grossesse et accouchement
Hospitalisation et interventions chirurgicales
Soins bucco-dentaires d’urgence
Examens de biologie médicale
Radiologie et imagerie médicale
Transport médicalisé
Médecine traditionnelle agréée
Les prestations exclues incluent la chirurgie plastique et esthétique, la médecine douce, ainsi que certains examens réalisés à l’étranger.
Ismaël Kiekieta ✍🏼
Renforcement de l’accès au logement : le ministre de l’Urbanisme salue l’avancée des travaux d’un immeuble R+3 à Ouagadougou Le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Mikaïlou Sidibé, a visité le nouveau complexe immobilier de l’Entreprise Yembi et Fils, en construction à Ouagadougou, ce mardi […]
Actualité HabitatRenforcement de l’accès au logement : le ministre de l’Urbanisme salue l’avancée des travaux d’un immeuble R+3 à Ouagadougou
Le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Mikaïlou Sidibé, a visité le nouveau complexe immobilier de l’Entreprise Yembi et Fils, en construction à Ouagadougou, ce mardi 29 octobre 2024. Ce bâtiment R+3, situé dans la cité du Centre de gestion des cités (CEGECI) à la zone du bois, s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de la politique de l’État en matière de logements.
Le CEGECI met à disposition des Burkinabè, tant de l’intérieur que de la diaspora, des appartements en location-vente et des espaces commerciaux. L’immeuble comprend 18 appartements et 8 espaces commerciaux, avec des superficies variant de 46 à 85 m², chacun équipé d’un bureau et d’une toilette.
Les appartements se déclinent en neuf F3 (2 chambres, 1 salon spacieux, 1 cuisine, 2 salles d’eau, 2 balcons, d’environ 98 m²) et neuf F4 (3 chambres, 1 salon vaste, 1 cuisine, 3 salles d’eau, 2 balcons, d’environ 125 m²). Chaque logement est conçu avec des finitions de haute qualité et des commodités modernes. Le coût total du projet s’élève à plus de 13 milliards de F CFA, avec une livraison prévue en février 2025.
Gon Tali Martine Ky, directrice du CEGECI, a souligné que cette initiative est en ligne avec la politique gouvernementale de densification des villes. Elle a insisté sur le fait que tous les Burkinabè pourront accéder à ces logements à des prix très accessibles.
Mikaïlou Sidibé a également mis en avant l’importance de ce modèle de construction pour rationaliser l’occupation de l’espace et a encouragé tous les acteurs du secteur à suivre cet exemple.
Cheick Oumar Bonkoungou, PDG de l’Entreprise Yembi et Fils, a exprimé sa gratitude envers le gouvernement pour la confiance accordée à son entreprise, soulignant l’expérience acquise depuis sa création en 2009.
Avec cet immeuble, le CEGECI propose non seulement 18 logements, mais aussi 6 espaces commerciaux, contribuant ainsi à l’objectif présidentiel de 50 000 logements. La directrice générale a annoncé des projets similaires dans d’autres zones de Ouagadougou, affirmant l’engagement du CEGECI à améliorer l’accès au logement pour tous les Burkinabè.
Sanfo Minata ✍🏼
Baptême du Carré d’Armes de la BVDP : Hommage et Immortalisation de Ladji Yoro Le mardi 29 octobre 2024, à Ouagadougou, la Brigade des Volontaires pour la Défense de la Patrie (BVDP) a célébré une cérémonie de baptême de son carré d’armes en hommage à […]
Actualité SécuritéBaptême du Carré d’Armes de la BVDP : Hommage et Immortalisation de Ladji Yoro
Le mardi 29 octobre 2024, à Ouagadougou, la Brigade des Volontaires pour la Défense de la Patrie (BVDP) a célébré une cérémonie de baptême de son carré d’armes en hommage à Ladji Yoro, de son vrai nom Soumaïla Ganamé. Cet événement met en lumière le sacrifice des volontaires pour la défense de la patrie au Burkina Faso.
La cérémonie, présidée par le Ministre d’État en charge de la Défense, Kassoum Coulibaly, a également réuni le Chef d’État-Major Général des Armées, le Général de brigade Célestin Simporé, ainsi que plusieurs autres ministres, dont le Ministre de la Justice, Edasso Rodrigues Bayala, le Ministre d’État en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié, et le Ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana. La place de prises d’armes de la BVDP porte désormais le nom de « place d’armes Ladji Yoro », en mémoire de ce héros tombé le 23 décembre 2021 lors d’une embuscade qui a coûté la vie à 41 de ses camarades.
Né le 1er janvier 1979 à Dédougou, Ladji Yoro est reconnu comme une figure emblématique de la résistance civile contre le terrorisme. Le Ministre d’État a souligné que ce baptême, voulu par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, symbolise la résilience et l’intégrité des Burkinabè qui luttent pour leur nation.
Le Lieutenant-Colonel Thomas Sawadogo, commandant des BVDP, a exprimé sa gratitude, qualifiant l’événement d’historique.
Le Chef d’État-Major, Général Célestin Simporé, a également souligné l’importance de cet hommage. La famille de Ladji Yoro a remercié le gouvernement, affirmant leur fierté pour la reconnaissance du sacrifice de Yoro.
Un appel a été lancé au Président Traoré pour apporter un soutien à la famille de Ladji Yoro, notamment en ce qui concerne les besoins de sa mère.
Ce baptême du carré d’armes, sous l’égide du Président Traoré, représente une étape marquante pour honorer ceux qui se sont sacrifiés pour la défense de la patrie. Ce lieu, symbole de bravoure et de patriotisme, perpétuera la mémoire de Ladji Yoro, qui s’est battu pour la paix et la liberté du Burkina Faso.
La cérémonie a été marquée par des témoignages de Ladji YORO.
Ismaël Kiekieta ✍🏼
Festival Retrouvailles Léo 2024 : Une 7ème Édition Prometteuse Léo, le rendez-vous culturel incontournable de décembre Du 05 au 08 décembre 2024, la place de Nation de Léo accueillera la 7ème édition du Festival Retrouvailles Léo, un événement tant attendu par les passionnés de culture […]
Actualité CultureFestival Retrouvailles Léo 2024 : Une 7ème Édition Prometteuse
Léo, le rendez-vous culturel incontournable de décembre
Du 05 au 08 décembre 2024, la place de Nation de Léo accueillera la 7ème édition du Festival Retrouvailles Léo, un événement tant attendu par les passionnés de culture et de convivialité. Organisé par l’association « A bùra Ne bã », cette édition s’annonce captivante, avec des initiatives et des surprises à la clé.
Fidèle à son engagement, le comité d’organisation met tout en œuvre pour garantir une expérience mémorable aux festivaliers, qui manifestent régulièrement leur attachement aux éditions précédentes. Ce festival annuel s’est imposé comme un pilier culturel, rassemblant des participants de tous horizons dans une atmosphère festive et chaleureuse.
Cette année, le festival se pare de rouge ! Les festivaliers sont invités à revêtir le tout nouveau t-shirt officiel pour afficher leur soutien et leur enthousiasme. C’est une belle occasion de célébrer ensemble la passion, l’énergie et la chaleur humaine qui caractérisent cet événement unique.
Les partenaires et sponsors sont invités à s’associer à cette aventure en apposant leurs visuels au festival. Des stands seront également disponibles à moindre coût, offrant une belle opportunité de visibilité.
Restez connectés pour ne rien manquer des actualités et des informations sur le programme de cette édition qui promet d’être riche en émotions et en découvertes. Ne manquez pas ce rendez-vous culturel qui célèbre la diversité et l’amitié.
À très bientôt à Léo pour des retrouvailles inoubliables !
Ismaël Kiekieta ✍🏼
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Retrouvailles Léo #retrouvailles_léo
Burkina/Littérature : Kéyombié de Koakeli présente « Mon regard » Kéyombié Kansolé, connue sous le nom d’auteur Kéyombié de Koakeli, a récemment publié sa première œuvre littéraire, intitulée « Mon regard ». La dédicace de cet ouvrage a eu lieu le 26 octobre 2024. « Mon regard » est un recueil […]
Actualité LittératureBurkina/Littérature : Kéyombié de Koakeli présente « Mon regard »
Kéyombié Kansolé, connue sous le nom d’auteur Kéyombié de Koakeli, a récemment publié sa première œuvre littéraire, intitulée « Mon regard ». La dédicace de cet ouvrage a eu lieu le 26 octobre 2024.
« Mon regard » est un recueil de 20 poèmes, divisé en deux parties. La première aborde des thèmes tels que l’amour, l’éducation et le travail, tandis que la seconde se concentre sur le patriotisme et l’éveil des consciences. À travers cette œuvre, l’auteure souhaite « parler aux gens afin que le monde brille d’espoir et de justice ». La cérémonie de dédicace s’est tenue en présence du Ministre de la Justice, Edasso Rodrigues Bayala, Georges Ouédraogo, premier enseignant de l’auteur, de Dr Enerst Bassané, présentateur de l’œuvre et du Préfacier, Dr Parfait Ilboudo.
Allocutions, prestation artistique, témoignages, encouragements, voici l’essentiel de ce qui a marqué la cérémonie de dédicace.
Le livre, édité par les Éditions Bufac, est proposé au prix de 3.000 FCFA et est disponible à la librairie Mercury, à l’académie des livres de Koudougou, ainsi que directement auprès de l’auteure. L’œuvre 001 a été vendu au enchères au prix de 40 000 FCFA.
Dans sa préface, Dr Parfait Ilboudo souligne que Kéyombié de Koakeli aborde des sujets qui lui tiennent à cœur avec un langage poétique. Il décrit « Mon regard » comme une vue panoramique des préoccupations majeures de la société burkinabè contemporaine.
Il note également l’importance de la terminologie, affirmant que le terme « poète » est un épicène qui s’applique aussi bien aux hommes qu’aux femmes, évitant ainsi le terme « poétesse » qu’il juge obsolète et connoté de manière sexiste.
Kéyombié de Koakeli communique ses émotions à travers des textes riches, érudits et musicaux. Sa poésie, ancrée dans la réalité sociale burkinabè et africaine, utilise un vocabulaire varié, un rythme syncopé et un mètre irrégulier, la plaçant aux côtés de poètes tels que David Diop et Frédéric Titinga Pacéré. En s’affranchissant des règles de la poésie classique, elle construit une œuvre qui oscille entre un ton amical et martial. Les vers libres deviennent pour elle un moyen d’exprimer son identité dans un contexte africain en pleine revendication de souveraineté et de promotion de l’endogène.
Ainsi, la forme et le fond de ses poèmes s’harmonisent, permettant à Kéyombié de transmettre avec force ses pensées et émotions, en phase avec les réalités de son temps.
Ismaël Kiekieta ✍🏼
Consultations Gratuites à Kaya : L’Armée au Service de la Santé Publique à l’Occasion du 64e Anniversaire des Forces Armées Nationales À l’occasion du 64e anniversaire des forces armées nationales, une campagne de consultations gratuites a été lancée ce vendredi 25 octobre 2024 à Kaya, […]
Actualité Sécurité SociétéConsultations Gratuites à Kaya : L’Armée au Service de la Santé Publique à l’Occasion du 64e Anniversaire des Forces Armées Nationales
À l’occasion du 64e anniversaire des forces armées nationales, une campagne de consultations gratuites a été lancée ce vendredi 25 octobre 2024 à Kaya, dans la région du Centre-Nord. Cette initiative vise à améliorer le bien-être de la population locale. Et ce, pendant 48 heures.
Les consultations proposées incluent des soins généraux, des consultations dentaires et gynécologiques, des dépistages du cancer du sein et du col de l’utérus, ainsi que des dons de sang. La cérémonie de lancement s’est déroulée sous la direction du médecin Colonel Toé Romaric, représentant le comité d’organisation de l’anniversaire, en présence de Gamsonré Idrissa, Haut commissaire de la région, représentant le Gouverneur, et du chef de bataillon Hamado Bambara, commandant d’arme de la place.
Cette campagne s’inscrit dans un effort plus large pour renforcer la confiance entre l’armée et la population, promouvoir la santé publique et améliorer la qualité de vie des citoyens. En facilitant l’accès aux soins, l’armée joue un rôle clé dans le développement communautaire.
L’initiative vise également à éduquer la population sur les questions de santé, la prévention des maladies et les pratiques d’hygiène, contribuant ainsi à la protection contre les maladies évitables.
Pour le Chef de Bataillon Hamado Bambara, Commandant d’armes de la place, cette activité constitue une occasion précieuse pour les médecins des forces armées d’apporter des soins à la population. Il souligne que c’est un moyen de renforcer les liens entre les forces armées et la communauté. « Au regard de l’engouement, nous pensons que les objectifs seront atteints. Les consultations gratuites offertes par les forces armées représentent un engagement fort envers la population. La santé est un droit fondamental, mais l’accès aux soins peut être un défi, surtout dans les zones aux ressources limitées. J’encourage donc la population à profiter de ces services », a déclaré le Chef de Bataillon.
Selon le Médecin Colonel Romaric Toé, représentant du président du comité d’organisation du 64e anniversaire des forces armées nationales, le choix de la ville de Kaya pour accueillir cette campagne de consultations gratuites repose sur plusieurs raisons. Il souligne que le Centre Médical Militaire de Kaya enregistre quotidiennement plus de 150 consultations, ce qui témoigne de son importance. De plus, la ville accueille un nombre significatif de personnes déplacées internes. Ces activités civilo-militaires en matière de santé sont entièrement gratuites et s’inscrivent dans le cadre du renforcement des liens entre l’armée et la nation, ainsi que dans la mise en œuvre de ses missions régaliennes. Des forces armées nationales qui le développement socio-économique. Je tiens à remercier toute la hiérarchie militaire pour la tenue de cette activité», a remercié le Médecin Colonel Romaric TOE.
Le Haut commissaire du Centre-Nord, Idrissa Gamsonré, représentant le Gouverneur, a exprimé sa gratitude envers les forces armées nationales pour la campagne de consultations gratuites à Kaya. Il a souligné que le Burkina Faso dispose d’une armée soucieuse du bien-être de sa population. « Nous souhaitons transmettre nos remerciements à la hiérarchie militaire pour cette initiative. Notre région traverse une situation sécuritaire difficile, et l’assistance est souvent alimentaire, alors que le volet sanitaire est tout aussi important. C’est une opportunité pour la population de bénéficier de dépistages gratuits », a-t-il déclaré.
Le Médecin chef du Centre Médical Militaire de Kaya, Amadou Sory, a indiqué lors de son allocution que les consultations proposées incluent des soins généraux, des consultations dentaires et gynécologiques, des dépistages du cancer du sein, ainsi que des dons de sang. « Nous sommes présents pour 48 heures et nous invitons la population à se mobiliser massivement pour bénéficier de ces consultations gratuites », a-t-il déclaré.
Cette campagne de consultations gratuites illustre l’engagement des forces armées nationales envers la santé et le bien-être de la population, tout en renforçant les liens civils-militaires dans un contexte de défis sécuritaires. Elle représente une opportunité précieuse pour la communauté de bénéficier de services de santé essentiels, témoignant de la volonté de l’armée de contribuer activement au développement socio-économique du Burkina Faso.
Ismaël Kiekieta ✍🏼
Lancement Officiel du Hadj 2025: Le coût du pèlerinage est 3 226 500 FCFA Le 24 octobre 2024, le Comité National de Suivi du Pèlerinage à la Mecque (CNSPM), en collaboration avec le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Mobilité, a lancé officiellement les […]
Actualité SociétéLancement Officiel du Hadj 2025: Le coût du pèlerinage est 3 226 500 FCFA
Le 24 octobre 2024, le Comité National de Suivi du Pèlerinage à la Mecque (CNSPM), en collaboration avec le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Mobilité, a lancé officiellement les activités du Hadj 2025 à Ouagadougou. La cérémonie s’est tenue sous la direction de Bertrand Toé, Directeur de Cabinet du Ministère.
Dans son discours, le directeur de cabinet, Bertrand Toé a souligné que ce lancement intervient alors que le pays est engagé dans la reconquête de son territoire. Il a exprimé des prières pour la réussite des forces armées face aux menaces sécuritaires.
Il a également noté que, malgré des défis tels que l’insuffisance de ressources financières et la situation sécuritaire, le Hadj 2024 a été organisé avec succès. Parmi les avancées réalisées, il a cité le respect des programmes de vols, une meilleure gestion du transport et une collaboration efficace avec les agences de voyages et les autorités saoudiennes.
Le CNSPM a procédé à une évaluation des agences de voyages impliquées dans le Hadj 2024 afin d’identifier les points à améliorer pour 2025. Des concertations sont déjà en cours avec les autorités saoudiennes pour optimiser la sélection des prestataires de services, notamment concernant l’étape de Mina, et pour répondre aux nouvelles directives sanitaires.
Le quota pour cette année reste fixé à 8 143 pèlerins, avec des négociations en cours pour obtenir un quota supplémentaire. Le coût du Hadj sera maintenu à 3 226 500 FCFA, en attendant la stabilisation des coûts des prestations saoudiennes.
Le directeur de cabinet a encouragé les agences à renforcer la communication et à travailler ensemble pour améliorer les conditions de pèlerinage, tout en évitant les pratiques clandestines. Il a insisté sur l’importance de la sécurité des pèlerins et a prévenu que toute infraction aux règles serait sévèrement sanctionnée.
Le représentant des agences de voyages, Issa Dianda, a remercié les autorités pour leur soutien et a évoqué les préoccupations concernant le manque de visas. Il a promis un engagement fort pour une meilleure organisation du Hadj 2025.
Cette cérémonie marque le début officiel des préparatifs pour le Hadj 2025, avec l’appel aux futurs pèlerins à s’inscrire auprès des agences agréées et à respecter les délais. Le gouvernement espère que cette édition sera marquée par un esprit de responsabilité et un souci du bien-être des pèlerins.
Sanfo Minata ✍🏼
Hommage au Professeur Youssouf Ouédraogo : Un parcours exemplaire en grammaire française Ce mercredi 23 octobre 2024 à Ouagadougou à l’université Joseph Ki Zerbo, le Laboratoire Langues, Discours et Pratiques artistiques (LADIPA) a rendu hommage au Professeur Youssouf Ouédraogo, professeur titulaire de grammaire et des […]
Actualité Education SociétéHommage au Professeur Youssouf Ouédraogo : Un parcours exemplaire en grammaire française
Ce mercredi 23 octobre 2024 à Ouagadougou à l’université Joseph Ki Zerbo, le Laboratoire Langues, Discours et Pratiques artistiques (LADIPA) a rendu hommage au Professeur Youssouf Ouédraogo, professeur titulaire de grammaire et des disciplines du français, admis à faire valoir ses droits à la retraite.
Cette cérémonie officielle a été marquée par une série d’allocutions et de témoignages riches en enseignements. Ce fut également l’occasion pour le Pr Youssouf Ouédraogo de délivrer une leçon finale en grammaire française, laissant un impact durable sur ses collègues et étudiants. Parents, amis, collègues et étudiants ont participé massivement aux hommages et à la leçon finale du Pr Ouédraogo.
Pour le Professeur Youssouf Ouédraogo, c’est un sentiment de fierté qui l’anime. Il affirme partir avec la conviction d’avoir assuré la relève. « Je formule le vœu que les étudiants continuent d’être solidaires et engagés. Je constate que les choses évoluent à l’Université Joseph Ki-Zerbo. C’est une cérémonie émouvante à plus d’un titre. J’ai eu la chance d’avoir des étudiants particulièrement doués », a-t-il déclaré.
Selon, Kaboré R Virginie, Directrice de l’UFR/LAC de l’université Joseph Ki Zerbo, ce grand chercheur, ce monument de la grammaire française, est un enseignant qui a marqué l’histoire du département de Lettres modernes. A elle d’ajouter qu’il a toujours inculqué les valeurs de respect, d’intégrité, de dévouement et de professionnalisme. «Je souhaite une longue et heureuse retraite au Pr Youssouf Ouédraogo. Le Pr Youssouf Ouédraogo maîtrise son domaine. C’est son savoir-faire qui m’a amenée à m’intéresser à la grammaire française. Quand nous étions étudiants, il était calme et serein. Son cours imposait le respect et la discipline », a laissé entendre la directrice de l’UFR/LAC.
A entendre, le Pr Sidiki Traoré, le parcours du Pr Youssouf Ouédraogo doit inspirer la jeunesse. Pour lui, l’une de ses qualités est la transparence. C’est avec un pincement au cœur qu’il voit le Professeur Youssouf Ouédraogo prendre sa retraite. « Vous avez été un serviteur modèle du département de Lettres modernes. Il a été un enseignant modèle qui a sacrifié sa carrière pour former les étudiants. Je suis l’un des premiers qu’il a encadrés en doctorat. Nous sommes aujourd’hui 18, tous formés par lui. À un moment donné, il faut se retirer officiellement. C’est avec beaucoup d’admiration et de respect que nous parlons de lui. Nous lui devons tout. C’est le professeur qui m’a encouragé à continuer mes études alors que je pensais à faire le concours des professeurs de lycée et collège. Nous avons travaillé ensemble pendant 10 ans, toujours dans le respect et le professionnalisme. Il est généreux et fait partie des professeurs qui ont le plus encadré et formé des étudiants », a-t-il confié.
Le Dr Nebié Boukari, ancien étudiant de Pr Youssouf Ouédraogo, quant à lui, a soutenu que c’est un homme humble. Il affirme qu’il est un grand travailleur. « Il travaille même les dimanches à l’université. Nous avons été influencé par Pr Youssouf Ouédraogo dans le choix de nos filières. C’est un pédagogue dans l’âme », a t’il soutenu.
Pr Youssouf Ouédraogo a eu un parcours académique exceptionnel
Recruté comme assistant en 1989, le Professeur Youssouf Ouédraogo est devenu le premier Burkinabè à enseigner la grammaire française à l’Université de Ouagadougou. En 1995, il est inscrit sur la Liste d’aptitude aux fonctions de maître assistant du CAMES, spécialité Grammaire française. Il est promu maître de conférences en 2009, puis professeur titulaire en grammaire et linguistique du français en 2019.
Le Pr Youssouf Ouédraogo est l’auteur d’une vingtaine d’articles scientifiques et de neuf communications. Il a encadré 57 mémoires de maîtrise et de DEA, ainsi que 61 mémoires de master, totalisant 118 mémoires dirigés. En outre, il a supervisé 18 thèses de doctorat, dont trois en codirection. Actuellement, quatre étudiants soutiendront leurs mémoires de master sous sa direction, tandis que 10 thèses qu’il dirige sont en instruction. Parmi les 18 docteurs qu’il a encadrés, 14 sont aujourd’hui enseignants-chercheurs, incluant 1 professeur titulaire, 5 maîtres de conférences, 5 maîtres-assistants et 3 assistants.
Sur le plan administratif, le Pr Youssouf Ouédraogo a occupé plusieurs fonctions importantes avant son admission à la retraite a été Chef du département de Lettres modernes, Secrétaire général adjoint de l’Université Joseph Ki-Zerbo et Responsable du master en Sciences du langage et Stratégies du département de Lettres modernes
Du reste, il convient de retenir que le Pr Youssouf Ouédraogo a également été honoré de deux distinctions, Chevalier de l’ordre des Palmes académiques et Officier de l’ordre des Palmes académiques.
Le parcours du Pr Youssouf Ouédraogo est un exemple de dévouement et d’excellence dans l’enseignement supérieur.
Ismaël Kiekieta ✍🏼
Burkina Faso / Journée nationale de la liberté de la presse 2024 : Ne brisons pas le rempart La Journée nationale de la liberté de la presse, célébrée le 20 octobre, a eu lieu ce 21 octobre 2024 au Centre national de presse Norbert Zongo […]
Actualité SociétéBurkina Faso / Journée nationale de la liberté de la presse 2024 : Ne brisons pas le rempart
La Journée nationale de la liberté de la presse, célébrée le 20 octobre, a eu lieu ce 21 octobre 2024 au Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ). La thématique de cette année, « Ne brisons pas le rempart : alerte sur la mise à mort du journalisme », souligne les défis croissants auxquels fait face la profession.
Guézouma Sanogo, président du Comité de pilotage du CNP-NZ, a déclaré : « Les conditions se sont fortement dégradées pour le métier de journaliste, mais il existe encore un minimum que nous devons préserver. »
À cette occasion, l’éditorial n°5 du 31 août 1993 de Norbert Zongo, fondateur du journal L’Indépendant, intitulé « Ne brisons pas le rempart », a été lu en hommage à son engagement pour la liberté de la presse.
Ne brisons pas le rempart
Non ! Ce n’est pas parce nous sommes journalistes. Ce n’est pas cela ! Mais dites-nous : que serait notre processus démocratique sans la presse, la nôtre ? A quel niveau aurait été la liberté d’expression, mère de toutes les libertés, sans notre presse malgré ses insuffisances et ses imperfections ?
La réponse à ces questions peut faire trembler d’effroi si on tient compte de l’évolution des formations politiques – toutes tendances confondues – de notre pays, et surtout du « nomadisme » et de l’inconstance des acteurs de notre scène politique.
Nous pensons que les Burkinabè ne doivent pas perdre de vue cet aspect des choses : si la presse devait être soustraite de l’échafaudage démocratique, tout le système croulerait. Des pays comme le Danemark – surtout – les Etats-Unis et la France le savent bien et soutiennent la presse burkinabè. Certes notre pays vit une pauvreté officielle, et ses habitants ne sont guère nantis, mais il y a au moins la possibilité du soutien moral, au moins cela, à défaut du soutien matériel ! (…)
C’est logique et juste que l’opinion publique réclame plus de rigueur à sa presse. Mais n’est-il pas plus juste que cette opinion cherche à comprendre mieux avant de juger et de condamner ?
Nous ne réclamons pas un soutien aveugle à la presse ; que l’on nous comprenne. Mais nous demandons à l’opinion publique d’être vigilante. Elle doit se méfier des vérités d’Etat et savoir gratter l’écorce des apparences pour éviter le simplisme.
Bien sûr, l’opinion publique ne peut être condamnée pour diffamation (même les terribles « diffamamologues » de notre Code de l’Information n’ont pas prévu d’articles à cet effet), mais en supposant sans avoir beaucoup d’informations une accusation de diffamation, on diffame la presse elle-même, pire on la tue. Souvenons-nous : entre la démocratie et l’Etat d’exception, il n’y a qu’un rempart : la presse. Ne laissons pas briser ce rempart ! Le Burkina Faso nous le revaudra.
L’Indépendant n°5 du 31 août 1993
Ismaël Kiekieta ✍🏼
Kundé Blues : « Déni », un chant de cœur pour les orphelins Kundé Blues, groupe de musiciens burkinabè connu pour ses compositions aux rythmes traditionnels a dévoilé son nouveau titre « Déni », un hommage aux orphelins chanté en langue dioula. « Deni » […]
Actualité CultureKundé Blues : « Déni », un chant de cœur pour les orphelins
Kundé Blues, groupe de musiciens burkinabè connu pour ses compositions aux rythmes traditionnels a dévoilé son nouveau titre « Déni », un hommage aux orphelins chanté en langue
dioula.
« Deni » est un chant de cœur mais aussi un appel à la solidarité en faveur des enfants orphelins. C’est une chanson sensible qui plonge les mélomanes dans la conscience humaine. La chanson évoque les émotions complexes d’un orphelin, entre solitude et espoir. Si les paroles du titre « Déni » sont limpides, elles décrivent un voyage émotionnel avec des nuances dynamiques. Chaque note du titre traduit un appel à la résilience.
La formation musicale dirigée par Aboubacar Djiga sera en showcase à l’occasion de la 7e édition des Rencontres Musicales Africaines (REMA), ce vendredi 18 octobre dans la capitale burkinabé. Le groupe qui a su se faire une place de choix dans l’univers musical à travers l’utilisation exclusive des instruments traditionnels est également connu pour sa maitrise des scènes live.
En effet, habitué des scènes, le groupe a fait ses preuves sur plusieurs événements nationaux et sous régionaux. Il a dompté des scènes comme celles des Samedis Acoustiques de l’Institut Français en 2015, du Fespaco 2017, de Jazz à Ouaga 2019, Soko Festival en 2019, du Festival Arts Ambulants et Ouaga Festival en 2020. En 2015, le groupe a même initié une tournée européenne débutée avec le Festival de Belfort en France.
Très apprécié du public, le groupe se singularise par sa capacité à jouer uniquement avec des instruments traditionnels. Les instruments utilisés sont le kundé, la calebasse, le bendré, le tam-tam et le tambour à aisselle, riche patrimoine culturel de l’Afrique de l’Ouest. Kundé Blues revisite les instruments traditionnels et dans les langues africaines telles que le bambara, le dioula, le san, le dafing, le fulfuldé et le français, sur des musiques parfois jazzy. Une vraie originalité qui explique peut-etre leur sélection pour les showcases des REMA 2024.
Pour Kundé Blues donc, l’un des défis majeurs est de conquérir le public des REMA et de porter encore plus haut le flambeau de la musique burkinabè. Les REMA 7 sont prévus pour le 19 octobre à Ouagadougou et le 26 octobre à Bobo Dioulasso au Burkina Faso. A vos agendas !
Ismaël KIEKIETA (Burkina Faso)