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L’association la vérité ou rien a animé un point de presse ce vendredi 24 Mai 2024 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre avec les hommes de médias était d’exiger une prolongation de la transition burkinabè de 10 ans à 20 ans. Ladite conférence de presse s’est tenue sous le leadership du Secrétaire général, Élie Kaboré.

« Alors que le delai est parti aux autorités de la transition tire irréversiblement à son terme, le 1er juillet prochain, l’Assemblée législative de transition a en du le 26 avril
2024, invité le gouvernement à l’organisation des assises nationales. Ces dites assises débutent demain et se dérouleront pendant deux jours consécutifs selon un communique du gouvernement en date du 14 mai dernier», voici ici les mots d’entrée de jeu du Secrétaire général, Élie Kaboré pour situer le contexte de la conférence presse du jour.


Le SG de ladite association se veut claire, vu la charte de la transition, vu la loi du 26 avril 2024 portant organisation des
assises nationales, prenant acte du communiqué du 14 mai 2024 portant organisation des assises nationales;
Considérant les principales missions de la transition consistant à la refondation effective de l’État libre du Burkina Faso;
Conscients de ce que la restauration effective de l’État implique une refondation de celui-ci au plan politique,administratif, institutionnel, économique et militaire; conscients de ce que l’œuvre de sauvegarde et de restauration implique notamment:
-une victoire définitive de l’armée nationale sur le terrorisme;
-une modernisation et une fortification de l’armée nationale contre toute invasion extérieure éventuelle; rapatrié les puissances militaires impérialistes principalement françaises et engrangé des victoires non moins importantes au front et rétablit plusieurs villages.

Sur le plan économique, l’association la vérité ou rien énumère une politique de développement économique endogène basée sur l’agriculture, l’exploitation minière et la transformation industrielle et matérialisée par les projets de l’Agence pour la Promotion de l’Entrepreneuriat Communautaire (APEC).

Sur le plan politique et institutionnel, les conférenciers du jour, les autorités de la transition ont contribué à l’événement de la charte du Liptako gourmand qui institut l’alliance des états du Sahel et réviser la Constitution pour réorganiser la justice officialisée les langues nationales et supprimer le Conseil économique et social.

Pour les premiers responsables, il faut convenir unanimement de ce que la charte de la transition sera modifiée ainsi qu’il suit.
«La transition sera prolongée de 10 années
supplémentaires à compter du 2 juillet 2024. À l’expiration du délai de 10 ans, une nouvelle consultation du peuple permettra de décider de la suite à donner pour la vie de la nation, le capitaine Ibrahim Traoré demeure éligible si les circonstances permettent l’organisation des élections. Le crime le plus odieux commis contre le peuple digne du Burkina Faso est la déstabilisation de la transition dirigée par les organes de la présente charte. », a confié Élie Kaboré.

Sanfo Minata ✍️