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Actualité HabitatDialoguer avec les parties prenantes pour des productions durables
Aussi surprenant que cela puisse paraitre, le secteur du bâtiment, autant qu’il contribue à l’amélioration des conditions de vie, contribue également à la pollution de l’environnement.
Constat : « Le secteur du bâtiment et de la construction a d’importantes répercussions sur l’environnement du fait de sa forte consommation des ressources (sol, matériaux, énergie, eau etc…), sur le niveau des émissions (gaz à effet de serre, particules, déchets) et pour le niveau de pollution ». Selon le Programme des Nations Unies pour les Etablissements Humains (ONU-HABITAT), l’énergie utilisée par les bâtiments et la construction représente plus d’un tiers (1/3) de l’énergie finale consommée dans le monde et un quart (1/4) des émissions de gaz à effet de serre. La croissance de la population, la croissance rapide du pouvoir d’achat dans les pays émergents et pays en voie de développement, l’augmentation de la surface des bâtiments, etc. pourraient mener à une augmentation de la demande d’énergie des bâtiments de 50 % d’ici à 2050.
Toutefois, le secteur peut jouer un rôle majeur dans l’amélioration de la qualité de l’environnement en adoptant des mesures d’économie d’énergie et pour réduire sa consommation de ressources, recyclant et réduisant les déchets. Le design et les matériaux d’un bâtiment contribuent à la santé, à la sécurité et au confort des personnes.
Pour y parvenir, l’implication des acteurs est un impératif. D’où cet atelier technique sur l’efficacité de l’utilisation des ressources dans le secteur du bâtiment et de la construction au Burkina Faso : Consultation des parties prenantes, organisé conjointement par le ministère de l’urbanisme, de l’habitat et de la ville, ONU-HABITAT et Global Green Growth Institute (GGGI), Institut mondial pour la croissance verte, sous le thème « Une plateforme pour un dialogue continu ».
La cérémonie d’ouverture dudit a été présidé par le ministre de l’urbanisme, de l’habitat et de la ville, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, pour qui l’objectif général est d’ « Assurer une appropriation des parties prenantes des enjeux et défis liés à l’utilisation des ressources naturelles et énergétiques dans le secteur du bâtiment et de la construction et leur implication dans la recherche de solutions efficaces et économiquement viables pour l’élaboration d’une feuille de route visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre et la dégradation de l’environnement dans le secteur ».
Les participants, issus des départements ministériels, des universités, des organisations socio-professionnelles, des entreprises de construction, des agences des Nations Unies et des organisations internationales, ont toute la journée du jeudi 14 octobre 2021 pour sortir des propositions fortes dans le sens de la mise en place d’une alliance nationale burkinabè pour le secteur du bâtiment et de la construction.
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DCPM/MUHV
Placée sous le thème « quelle gouvernance pour un accès équitable à la terre et la prévention des conflits fonciers entre agriculteurs, éleveurs, Agro businessmen et promoteurs immobiliers ? », la 6e édition de la Foire Internationale Agro-sylvo-pastoral de Komsilga (FIKOM) est prévu du 23 au 27 […]
Actualité Culture Environnement HabitatPlacée sous le thème « quelle gouvernance pour un accès équitable à la terre et la prévention des conflits fonciers entre agriculteurs, éleveurs, Agro businessmen et promoteurs immobiliers ? », la 6e édition de la Foire Internationale Agro-sylvo-pastoral de Komsilga (FIKOM) est prévu du 23 au 27 novembre 2021. L’information a été donnée au cours d’une conférence de presse ce lundi 11 octobre 2021 à Komsilga. Ladite conférence s’est tenue en présence du promoteur Jean Victor Ouédraogo, du Maire de la commune de Komsilga, Issouf Nikiema et des autorités coutumières et religieuses.
La 6e édition de la FIKOM se tiendra dans le village de Silmissin. Sont prévus au cours du FIKOM, des expositions ventes des produits Agro-sylvo-pastoral, l’exposition des activités des projets et programmes de développement rural, des conférences publiques, l’art culinaire et bien d’autres. Il faut noter que ces activités seront récompensés par un jury. Le jury évaluera les différentes acteurs dans le domaine de l’agriculture, de l’élevage, de la transformation végétale ou animale, de la récompense individuelle, de la récompense collective et dans le domaine de la récompense des acteurs d’appui au développement du monde rural.
La FIKOM 2021 sera couronnée par la nuit des acteurs du monde rural. Elle innove en s’étendant à la diaspora qui sera récipiendaire d’un prix . Il convient de retenir que le meilleur exposant et le trophée d’or décrocheront chacun une parcelle de 300 mètres carré à usage d’habitation.
A en croire le promoteur, Jean Victor Ouédraogo, cette nuit se veut un cadre définit par le comité d’organisation pour célébrer l’excellence dans les domaines de la production, de la transformation, de la commercialisation des produits agro – sylvo – pastoral mais aussi, des actions de renforcement des capacités initiées par les encadreurs du monde paysan. Il ajoute que l’Association pour le Développement du monde Rural garant et promotrice de la FIKOM se veut être une structure de plaidoyer en faveur du monde rural. « Cette 6e édition va permettre aux politique d’exposer leur vision sur la question foncière », a laissé entendre Jean Victor Ouédraogo.
Du reste, il faut noter que les objectifs de l’Association pour le Développement du Monde Rural pour la FIKOM sont entre autres œuvrer à la structuration et à la promotion du monde rural, formuler et exécuter des projets et programmes de développement du monde rural et créer des liens et initier des échanges inter-associations. Tout les différents acteurs sont invités à faire du FIKOM 2021 une réussite.
Burkina/Politique : Les SG des provinces du mouvement agir ensemble pour le Burkina Faso demandent la renaissance de leur parti Les Secrétaires Généraux des provinces du mouvement agir ensemble pour le Burkina Faso ont organisé une conférence avec les hommes de médias ce samedi 09 […]
PolitiqueBurkina/Politique : Les SG des provinces du mouvement agir ensemble pour le Burkina Faso demandent la renaissance
de leur parti
Les Secrétaires Généraux des provinces du mouvement agir ensemble pour le Burkina Faso ont organisé une conférence avec les hommes de médias ce samedi 09 octobre 2021 à Ouagadougou. Le but principal de cette conférence et de faire revivre ce parti. Ladite conférence a été animée sous le leadership des différents SG des provinces.
Le Mouvement Agir Ensemble pour le Burkina Faso (MAEBF) est un parti politique qui se veut être un outil pour la conquête du pouvoir d’état. En effet, les résultats obtenus par ce parti n’ont malheureusement pas été à la hauteur des attentes de ses militants. Pour relever les forces, les faiblesses et d’attaquer au défis du mouvement, une assemblée générale des Secrétaires Généraux élargie aux Secrétaires Généraux des provinces fût convoquée le 27 février pour proposer des solutions aux problèmes qui minent le parti se réleva être malheureusement une occasion pour sanctionner des camarades en violation des textes de leur organisation.
Il faut noter que pour les militants du mouvements agir ensemble pour le Burkina Faso, le président Diallo fait preuve de manque de clairvoyance et de leadership depuis le mandat donné par le congrès ordinaire du 6 septembre 2020 tenue à Bobo.
Pour eux, aucune rencontre des organes statutaire conformément aux textes ne s’est pas tenue, en plus, que le siège total du parti a été délocalisé sur simple communiqué de Mr Diallo sans au préalable recourir aux instances du mouvement ce qui est contraire aux dispositions de l’article 1 des statuts, aussi, la désignation des représentants du parti à des institutions nationales et des rencontres de haut niveau sans une consultation préalable des structures du Mouvement.
Face à celà, les Secrétaires Généraux des provinces ont décidé d’interpeller le président du parti sur ces manquements et exigent de connaître la localisation du siège dont il est fait mention dans son communiqué du 1er mai 2021, d’arrêter de cathegiriser les militants par les intimidation en vue de la mise en place des démembrement de la CENI, de prendre les activités conformément aux textes qui régissent le fonctionnement de leur parti.
Pour le SG de Dano, Auguste BBA SOME, le Mouvement Agir Ensemble pour le Burkina Faso n’a pas un nouveau siège. C’est le seul siège national qu’ils connaissent tous. Il affirme que si ya un 2ème siège si le président Diallo les montre et que s’il organise une rencontre qu’ils ne tarderont pas à partir.
Du reste, les militants du mouvement agir ensemble pour le Burkina Faso demandent la communication au saint du parti et qu’ensemble ils iront la conquête du pouvoir pour bâtir une société nouvelle.
Liste des Mogho naba de Ouagadougou🇧🇫🇧🇫 Emplacement du royaume mossi, vers 1530. Le royaume mossi est un royaume africain disparu. Le terme désigne en fait plusieurs royaumes qui se sont succédé dans l’actuel Burkina Faso et ont dominé le cours supérieur de la Volta à […]
CultureListe des Mogho naba de Ouagadougou🇧🇫🇧🇫
Emplacement du royaume mossi, vers 1530.
Le royaume mossi est un royaume africain disparu. Le terme désigne en fait plusieurs royaumes qui se sont succédé dans l’actuel Burkina Faso et ont dominé le cours supérieur de la Volta à partir du xiiie siècle, jusqu’à l’arrivée des Français en 1896.
Mossi ou Moosse
Liste des Mogho Nabas de Ouagadougou
Dynastie des Moro Nabas[1]
N° Empereur Filiation Période Règne
1 Ouédraogo fils de Rialé et de Yennenga vers 1132 Fondateur
2 Zoungrana fils de Naba Ouédraogo 1132-1182 50 ans
3 Oubri fils de Naba Zoungrana 1182-1244 62 ans
4 Naskiemdé fils d’Oubri 1244-1286 42 ans
5 Nasbiré fils d’Oubri 1286-1307 21 ans
6 Soarba fils d’Oubri 1307-1323 16 ans
7 Gninemdo fils d’Oubri 1323-1337 14 ans
8 Koudoumié fils d’Oubri 1338-1358 21 ans
9 Kouda fils de Naba Koudoumié 1358-1401 43 ans
10 Dawegma fils de Naba Kouda 1401-1409 8 ans
11 Zoetre Bousma fils de Naba Kouda 1409-1441 32 ans
12 Niandfo fils de Naba Zoetre Bousma 1441-1511 70 ans
13 Nakiem (dit Nakiembzanga) fils de Naba Niandfo 1511-1541 30 ans
14 Namegué fils de Naba Nakiem 1541-1542 1 ans
15 Kiba fils de Naba Namegué 1542-1561 19 ans
16 Kimba fils de Naba Kiba 1561-1582 21 ans
17 Coabga fils de Naba Kimba 1582-1599 17 ans
18 Guirba fils de Naba Coabga 1599-1605 6 ans
19 Zanna fils de Naba Guirga 1605-1633 28 ans
20 Ouri fils de Naba Zanna 1633-1659 26 ans
21 Motiba (usurpateur) 1659-1666 7 ans
22 Warga fils de Naba Ouri 1666-1681 15 ans
23 Zombré fils de Naba Warga 1681-1744 63 ans
24 Kom Ier fils de Naba Zombré 1744-1762 18 ans
25 Sagha Ier fils de Naba Kom Ier 1762-1783 21 ans
26 Doulougou fils de Naba Sagha Ier 1783-1802 19 ans
27 Sawadogo fils de Naba Doulougou 1802-1834 32 ans
28 Karfo fils de Naba Doulougou 1834-1842 8 ans
29 Baongo Ier fils de Naba Doulougou 1842-1850 8 ans
30 Koutou fils de Naba Baongo Ier 1850-1871 21 ans
31 Sanem fils de Naba Koutou 1871-1889 18 ans
32 Wobgho fils de Naba Koutou 1889-1897 8 ans
33 Siguiri fils de Naba Koutou 1897-1905 8 ans
34 Kom II fils de Naba Sigiri 1905-1942 37 ans
35 Sagha II fils de Naba Kom II 1942-1957 15 ans
36 Kougri fils de Naba Sagha II 1957-1982 25 ans
37 Baongo II fils de Naba Kougri et de Koudpoko 1982 – Actuel mogho naaba.
La durée des règnes des Mooro Nabas n’est connue d’une façon certaine que depuis 1897. Toutefois les griots de la cour impériale sont détenteurs d’une tradition qui attribue à une année près la durée de chaque règne depuis l’origine comme repris dans le tableau ci-dessus. Cependant on estime désormais que le légendaire Nédéga vivait vers 1400 et que l’union de sa fille Yennenga avec un chasseur mandé est l’illustration de l’acculturation encours à cette époque. Dans ce contexte les règnes des premiers Moro Nabas se placent dans le XVe siècle[2] :
vers 1435-1465 : Naba Ouedraogo
vers 1465-1480 : Naba Zoungrana
vers 1495-1517 : Naba Oubri
vers 1517-1540 : les fils d’Oubri
vers 1540-1566 : Naba Koudoumié
vers 1566-1593 : Naba Kouda
Mogho Naaba Wobgho, alors connu sous le nom de Boukary, selon un dessin publié dans le Voyage de Binger de 1887 à 1889, une somme de près de 1 000 pages, publiée en 1892 par la « Société des Africanistes » (fac simile disponible sur le site de la BNF)
Liste des Rois (Dima) du royaume de Boussouma
01 Naaba Nabigswẽndé, fils de Naaba Koudoumié
02 Naaba Tirita,frère de Naaba Koudoumié
03 Naaba Maando Rimbila (prince) de Wogdogo
04 Naaba Pakãndé Rimbila de Wogdogo
05 Naaba Nakẽedba Rimbila de Wogdogo
06 Naaba Tiri Rimbila de Wogdogo
07 Naaba Tirit Yamba Rimbila de Wogdogo
08 Naaba Komba Rimbila de Wogdogo
09 Naaba Pasindi Rimbila de Wogdogo
10 Naaba Pasind Yamba Rimbila de Wogdogo
11 Naaba Namonogdo Rimbila de Wogdogo
12 Naaba Kuka Rimbila de Wogdogo
13 Naaba Komisgma Rimbila de Wogdogo
14 Naaba Koomdaogo Rimbila de Wogdogo
15 Naaba Réẽgré Rimbila de Wogdogo
16 Naaba Roobo Rimbila de Wogdogo [3].
Les souverains de cette dynastie œuvrent pour l’agrandissement du riungu. Les villages de Yimiugu, de Nungu et de Kõkẽ à Saburi deviennent des vassaux de Busma. Successivement Busma étend sa domination sur Pensa vers 1515, Guibtẽnga vers 1670, Piuktẽnga vers 1670, Digilla vers 1723. L’année 1723 marque un tournant dans l’histoire du riungu de Busma avec le déplacement du siège du pouvoir politique à Wayugiya. Contrairement à la première vague des nanambsé sur lesquels les informations les concernant sont rares, celle des rimdamba de Wayugiya, plus récente, est mieux connue. Elle compte 15 nanambsé allant de 1723 à nos jours dont 9 qui n’ont pas connu la pénétration coloniale. La liste des rimdamba deWayugiya se présente comme l’indique le tableau suivant.
Les rimdamba de Wayugiya
17 Naaba Kẽega Fils de Naaba Roobo
18 Naaba Pugla Fils de Naaba Kẽega
19 Naaba Gègemdé Fils de Naaba Pugla
20 Naaba Tãnga Fils de Naaba Pugla
21 Naaba Piiga Fils de Naaba Tanga
22 Naaba Saaga Fils de Naaba Tanga
23 Naaba Karfo Fils de Naaba Piiga
24 Naaba Sigri Fils de Naaba Saaga
25 Naaba Ligdi Fils de Naaba Sigri
Les rimdamba de la pénétration coloniale à nos jours
26 Naaba Koom Fils de Naaba Ligidi
27 Naaba Sanem Fils de Naaba Sigri
28 Naaba Koabga Fils de Naaba Sigri
29 Naaba Kutu Fils de Naaba Koabga
30 Naaba Wobgo Fils de Naaba Kutu
31 Naaba Sõõré Fils de Naaba Wobgo.
Adolphe Damiba
Mossi TV
Le peuple Malinké/Manding/Mandé est un peuple d’Afrique de l’Ouest présent en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Mali, en Gambie, en Guinée-Bissau, au Burkina et au Sénégal. En Côte d’Ivoire, ce peuple est situé au Nord (Nord-Ouest & Est) et il agrège six (6) grands groupes […]
Actualité CultureLe peuple Malinké/Manding/Mandé est un peuple d’Afrique de l’Ouest présent en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Mali, en Gambie, en Guinée-Bissau, au Burkina et au Sénégal.
En Côte d’Ivoire, ce peuple est situé au Nord (Nord-Ouest & Est) et il agrège six (6) grands groupes dont l’identité repose sur un socle linguistique et historico-politique. Chez eux, chaque nom a une signification particulière.
Aujourd’hui, découvrons l’histoire derrière les noms Malinké.
𝐋𝐄𝐒 𝐊𝐎𝐔𝐋𝐈𝐁𝐀𝐋𝐘( 𝐂𝐎𝐔𝐋𝐈𝐁𝐀𝐋𝐘)
Bien des années se sont succédées, la lignée royale fut dans les mains des puissants guerriers du royaume. Ce fut le tour d’un roi pas comme les autres. Il était futé, téméraire et intrépide. Bien que courageux, il n’en faisait qu’à sa tête et ne prenait donc conseil chez personne, et cela, même sur les sujets les plus sensibles du royaume.
La population, fatiguée et remontée à cause de son obstination et la célébration frénétique de ses libres-pensées l’appela donc le ROI BUTÉ et ENTÊTÉ à qui rien ni personne ne peut faire changer d’avis. Cela se dit en Malinké “ BÊ BALI MANSA ou KOUROU BĀLI MANSA ».
L’effet du temps fait que nous les appelons de nos jours KOULIBALY dérivée de Kouroubali MANSA.
𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐌𝐀𝐑𝐀
Au tout début, c’était le patronyme le plus répandu et les plus nombreux chez les Manding.
Cette histoire exemplaire de “MANSA BILIBA” premier roi, le Bâtonnier du royaume de SINSSANY (précurseur du Manding) remonte bien des centaines années avant J.C. C’était à une époque qu’ils nommèrent l’abîme du chaos. Guerres, désolations et terreurs ravageaient les grandes civilisations. Selon la légende, de façon inattendue vint l’enfant prodige, courageux et réfléchit qui réussit à pacifier et à mettre sous contrôle toute une contrée sans avoir recours à l’armée. Ce fut un véritable coup de maître de la part de « Bili ba ». Il devint roi et mérita le respect absolu de son peuple. Les obligations royales firent de lui le “GARDIEN” de la paix dans le royaume, ce qui se dit en Malinké “KÂ MĀRA”, l’effet du temps fait qu’ils sont appelés de nos jours CAMARA ou KAMARA.
𝐋𝐄𝐒 𝐓𝐑𝐀𝐎𝐑𝐄́
Ils doivent leur patronyme à leur « arrière arrière » grand père « TOURAMANBA 1er du nom », qui est différent de celui qui a combattu le royaume sosso aux côtés de Soundiata fils de Sogolon et qui serait Touraman 6ème du nom.
Il y a des années de cela, le royaume MANGEND autrefois appelée « KRIKORO » s’était fait attaquer. Le royaume (pratiquement impuissant face aux envahisseurs) lança une campagne de plaidoirie chez « TOURAMAN 1er du nom » pour que celui-ci vienne à la rescousse d’une cause qui semblait être déjà perdue. Cet appel fut entendu, Touraman et ses guerriers immaculés vinrent libérer le royaume en déchaînant les hostilités. Cette gloire accompagna le vaillant conquérant dans les chansons du Mandeng/manding qui racontait l’histoire dans les mots suivants : lors de la guerre « ON L’A APPELÉ » qui se dit en Malinké » À TARA WOLÉ » pour la guerre. La situation géographique et les différents dialectes font que nous les appelons de nos jours « TRAORÉ ou TRAWOULE ».
𝐋𝐄𝐒 𝐁𝐄́𝐑𝐄́𝐓𝐄́
Tributaire d’un prince héritier de moins de (10) dix ans du nom de “Mandjan” qui perdit précocement son géniteur (le roi) dans un royaume gangrené et plein de conspirations et de soubresauts partout. Après la mort de son défunt père, la couronne lui revenait d’office à cause de son sang royal et de son droit de naissance . Cependant, ses oncles corrompus et cupides détournèrent la couronne avec une ingéniosité subtile en leur faveur sous prétexte que le jeune prince Mandjan était immature, mineur, qui se dit en Malinké “ BÈDÈ TÈ “ donc incapable de prendre des décisions mesurées pour la stabilité du royaume. Pour détourner l’attention des partisans du prince, ils ajoutèrent qu’ils rendraient le pouvoir au prince lorsque celui-ci serait prêt, c’est-à-dire grand. Cette nouvelle prit de l’ampleur et du coup pour se moquer du prince déçu et dépossédé de son héritage royal, les sujets (gens) l’appelèrent dans tout le royaume “Mandjan BÈDÈ TÈ” qui signifie Mandjan l’immature. Le prince et sa descendance ne réussissent plus jamais à récupérer leur trône, c’est ainsi qu’ils devinrent tous des célèbres marabouts du Manding. La situation géographique et les différents dialectes font que nous les appelons de nos jours BÉRÉTÉ ou BERTHE…
𝐋𝐄𝐒 𝐊𝐎𝐍𝐀𝐓𝐄́
Cette histoire pathétique remonte à cette belle et charmante Princesse du nom de SIYARA KÉITA, mais très malheureusement ni sa beauté ni sa bonté encore moins sa miséricorde n’ont fait d’elle une mère lorsqu’elle fut mariée.
Après plusieurs années de vie de couple sans concevoir, sa coépouse et son entourage l’ont traité de stérile qui en Malinké se dit » KOONA ». La jeune princesse remplie de chagrin et couverte d’humiliation se dirigea vers ses frères pour clamer l’adoption d’un des innombrables enfants de ses frères. Ceux-ci sans hésitation acceptèrent la requête de la jeune princesse persécutée en lui donnant un fils adoptif. Au retour de chez elle, tous ceux et celles qui disaient jadis « stérile » furent étonnés de voir un enfant avec la princesse SIYARA. Ainsi, ils se disaient entre eux : <<donc elle n’est » PAS STÉRILE » qui se dit en Malinké » KOONA TÈ>>. Les jours se transformèrent en mois puis en années et le fils adoptif s’établit à la tête d’une grande progéniture assurant ainsi la lignée de la princesse « SIYARA KOONA TÈ » qui garda ce patronyme. De nos jours les membres de cette lignée s’appellent KONATÉ et ils répondent également à SIYARA et KÉITA.
𝐋𝐄𝐒 𝐊𝐎𝐔𝐑𝐎𝐔𝐌𝐀
Contrairement aux autres patronymes du Manding, il est plus récent et fut prononcé pour la première fois pendant l’hégémonie de l’Empire… Ce fut un bout d’homme de petite taille qui s’était fait une réputation dans la sorcellerie, les fétiches et l’usage de la magie noire dans l’empire à telle enseigne qu’aucun homme ou dieux d’alors ne pouvait prétendre lui faire du mal car ils essayèrent par tous les moyens imaginables mais à chaque fois le bout d’homme triomphait de toutes et tous.
Finalement aucune personne dotée d’un pouvoir surhumain ne pouvait lui créer le moindre souci, du coup ils l’appelèrent “ KORI MA” en Malinké qui signifie “fatigués de lui”. La situation géographique et les différents dialectes font que nous les appelons de nos jours « KOUROUMA ou KOROMA. »
L’histoire continue, ce bout d’homme s’établit dans une case et accepta la consultation des sujets du royaume pour la prédiction de leurs avenirs et autres mystères les concernant. Un entretien confidentiel signifie en Malinké “DOUMBOULY” et le lieu “DIA ou YA” donc par analogie le lieu où se tient l’entretien secret se nommait ainsi “DOUMBOU DIA ou DOUMBOU YA”. Voilà pourquoi les Kourouma se font appeler « Doumbouya » et vice versa.
𝐋𝐄𝐒 𝐓𝐎𝐔𝐑𝐄́
Ce fut des hommes du Nord qui naquirent chez les Maraka (Ethnie rare en Guinée, en nombre au Mali et au Burkina-Faso), également des chefs de guerre qui ravageaient tous ceux qui s’opposaient à leurs suprématies.
Ils avaient en commun leur robustesse avec des pieds grands et remarquables tel un ÉLÉPHANT . Ainsi, les gens du royaume les appelaient THOU-RÉ qui signifie dans leurs dialectes Éléphants. MANDJOU vient aussi de là, mais signifie éléphants inoffensifs “À MANDJOU” ou “À DJOUMAN TÈ” qui signifie en malinké “ Pas méchant”.
𝐋𝐞𝐬 𝐒𝐀𝐍𝐎/𝐒𝐀𝐍𝐎𝐆𝐎/𝐒𝐀𝐊𝐇𝐎
Cette histoire remonte à un homme pourvu du sens de bravoure et d’honneur du nom de « AMADOU le téméraire ».
L’histoire raconte que depuis la nuit temps, se trouvait un rituel pathétique à OUAGADOUGOU qui était celui de donner une fille en offrande au grand serpent à sept (07) têtes de Ouagadougou comme signe de soumission au démon afin de recevoir le bonheur. Cette triste activité perdurait sur le territoire de l’empire pendant des siècles.
Un jour, ce fut le tour de la promise de Amadou pour l’offrir en sacrifice. Sans l’ombre d’un doute, le vaillant AMADOU alla se battre en combat singulier avec le python maléfique et démoniaque. Après des rudes épreuves il finit par triompher du python et trancha les sept têtes de la créature, ainsi donc il récupérait sa bien-aimée et s’enfuyait vers le bonheur.
Les habitants du royaume se révoltèrent contre l’action d’AMADOU craignant donc le courroux et les représailles des démons. Ils chassèrent la tribu de Amadou.
Ceux-ci partirent vers le sud de l’empire. C’est ainsi que les Malinké les appelèrent « SAA NOGNO » qui signifie » trace du Serpent » donc qui ont émigré à cause du serpent. La situation géographique et les différents dialectes font que nous les appelons de nos jours SANO ou SANOGO ou SAKHO.
𝐋𝐄𝐒 𝐌𝐀𝐆𝐀𝐒𝐒𝐎𝐔𝐁𝐀
Un patronyme bien plus récent que d’autres. Ce fut au moment de l’apogée de l’empire, l’époque de la crainte, de la terreur et de la tyrannie , le roi adulé par tous les sujets du royaume s’était fait pour ennemi juré le préféré du peuple, un homme intrépide et téméraire du nom de » ALY MAIGA ». Plus le temps passait, plus la haine et désolation du puissant roi grandissait. Un jour, le roi ordonna la capture et l’enchaînement de MAIGA. Plusieurs jours se succédèrent et un petit matin les partisans de MAIGA s’évadèrent avec lui et prirent la direction de l’Ouest tout en évitant les geôliers et les cavaliers du roi. Le jeune Aly MAIGA échappa aux les supplices du roi et ses chaînes furent brisées dans l’actuelle SIGUIRI.
Tous ceux qui entouraient MAIGA le traitèrent de détenteur de pouvoir surnaturel. Il fut surnommé « MAIGA LE SORCIER » qui se dit en Malinké « MAIGA SOUBA ». De nos jours, on les rencontre partout en Guinée principalement à Siguiri sous le nom de MAGASSOUBA ; DIARASSOUBA OU MAIGA au Mali.
𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐃𝐄 / 𝐊𝐎𝐍𝐄
Ce nom est un ancien patronyme. Dans un village reculé de Do (chez sogolon, mère de soundiata keita) vivait alors une vieille sorcière qui n’hésitait pas à prendre la vie d’une tierce personne à travers la magie noire pour protéger ses biens et sa progéniture. Cette vieille sorcière se faisait appeler « KON ». Pour vite reconnaître ses enfants et ses petits-enfants, elle mit des amulettes autour du coup et bras de ceux-ci. Ainsi donc, dès qu’une personne de la contrée apercevait l’un d’entre eux, il criait “KON DÉN ” fils de KON en malinké. La situation géographique et les différentes dialectiques transformèrent donc en « CONDÉ ou KONÉ ou encore CONTÉ. »
𝐋𝐄𝐒 𝐒𝐘𝐋𝐋𝐀
Le fondement de ce patronyme est différent de tous les autres précités. Si la majorité des patronymes du Mandeng sont issus de la belligérance ou l’usage de la magie noire ou encore de lasorcellerie, celui-ci au contraire est lié à l’islam « RELIGION ».
Les SYLLA étaient les hommes intègres et intelligents, doués et dotés du savoir notamment dans la lecture du saint CORAN. Sylla fût cet homme à la voix mélodieuse, captivante, émouvante et majestueuse ; une providence dans la lecture des versets du coran de telle sorte que les gens vinrent de tous les horizons pour écouter ou faire écouter cette somptueuse voix.
Toutefois, étant quasiment la voix la plus sollicitée et la plus écoutée… Il fut surnommé » l’HOMME qui preste pendant la nuit de la destinée » qui en se dit en malinké » ROUBASYLA ». Sa descendance à ce jour se trouve en Guinée, au Mali, en Côte d’Ivoire et au Sénégal sous le nom de SYLLA.
𝐋𝐄𝐒 𝐃𝐈𝐀𝐖𝐀𝐑𝐀
Ils viennent du nord dans un village jadis appelé DIA. Comme les jeunes de ce village étaient des guerriers farouches et comparables seulement qu’aux PANTHÈRES (animal puissant) qui se dit en malinké = WADA ou WARA, ils furent appelés les panthères de Dia d’où le nom « DIA WARA ».
Source: les Ethnie de la cote d’ivoire et d’afrique
L’Association des Propriétaires de Mini Station (APROMIS) a organisé une conférence avec les hommes de médias ce samedi 02 octobre 2021 à Ouagadougou. Le but de cette conférence de presse vise à faire connaître les objectifs de leur associations et rassurer opinion et leur soutien […]
SociétéL’Association des Propriétaires de Mini Station (APROMIS) a organisé une conférence avec les hommes de médias ce samedi 02 octobre 2021 à Ouagadougou. Le but de cette conférence de presse vise à faire connaître les objectifs de leur associations et rassurer opinion et leur soutien aux autorités pour tout les efforts fait. Ladite conférence a été animée sous le leadership du SG de l’APROMIS, Souleymane OUÉDRAOGO.
En dépit des efforts du gouvernement burkinabè, de règlementer le secteur des hydrocarbures, force est de reconnaître que les acteurs du secteur pétrolier et revendeurs de carburant rencontrent des difficultés. Il faut noter que APROMIS est l’ensemble de trois association à savoir l’association des mini Station(APROMIS), l’association des acteurs du secteur pétrolier du Burkina ( AASPB ) et l’ Union National de revendeurs de carburant du Burkina (URCB). En effet, ils ont menée plusieurs actions de sensibilisation auprès des acteurs intervenants dans ce domaine notamment en sécurité d’incendie, contrôle qualité, quantité et b ien autres pour le développement économique du pays.
A travers cette conférence, l’APROMIS vise à faire connaître les objectifs de leur association et rassurer l’opinion de leur soutien aux autorités pour tout les efforts fait où en train d’être pour la sécurité, la paix et la quiétude au Burkina Faso. << Nous devons tous être unis dans la lutte contre le terrorisme >> , a affirmé le SG dans sa déclaration.
Il ajoute que depuis la mise en place de leur association, ils sensibilisent et forment les membres et font de tel sorte que ces membres soient des républicains. Aussi qu’ils font tout pour pouvoir suivre le domaine des hydrocarbures >> a t- il dit.
L’association a été créée pour la sensibilisation, la formation et l’assainissement du milieu.
Du reste, le SG a réaffirmé leur disponibilité à toujours collaborer avec les autorités pour le bien être de tout les Burkinabè. En plus il a invité les propriétaires des mini-stations services et autres entreprises du domaine à rejoindre leur association.
L’ association Burkina WA-MÊDÔ à organisé une conférence avec les hommes de la presse se mardi 05 octobre 2021 à Ouagadougou. Placé sous le thème : » Productions locales et panorama de financement : qu’elles stratégies pour accélérer la production et la consommation de masse […]
Culture SociétéL’ association Burkina WA-MÊDÔ à organisé une conférence avec les hommes de la presse se mardi 05 octobre 2021 à Ouagadougou. Placé sous le thème : » Productions locales et panorama de financement : qu’elles stratégies pour accélérer la production et la consommation de masse dans un contexte de COVID-19″, cette conférence a pour but de d’annoncer officiellement les activités de cette quatrième édition. Ladite conférence a été animée sous le leadership du président de l’association, Ibrahim OUÉDRAOGO.
La quatrième édition de la foire du consommons local « Burkin’Daaga » , constitue une vitrine de la promotion du made in Burkina destinée à permettre aux producteurs et inventeurs d’exposer et de vendre leurs produits et leur savoir faire. En outre, elle donnera aussi l’occasion de dispenser des conseils et générer des opportunités de partenariat et d’affaires.
Il faut retenir que le moi d’octobre est considéré comme moi si consommons local dans l’espace UEMOA.
Placé sous le haut patronage de SEM Alassane Bala SAKANDE, président de l’Assemblée National, cette quatrième édition a pour thème » Productions locales et panorama : quelles stratégies pour accélérer la production et la consommation de masse dans un contexte de COVID-19 >>.
Il faut noter que cette édition l’innovation
Est au centre des évènements avec l’organisation de plusieurs activités à savoir, une exposition vente, un panel-débat, des rencontres B to B, le concours palme d’or de l’entrepreneuriat Burkinabè, des prestations artistiques et un dîner Gala placé sous le parrainage de M. Bachir Ismaël Ouédraogo, Ministre de l’énergie des mines et des carrières.
Pour la présidente du comité d’organisation du Burkin’Daaga 4, Maïmouna Tania TOURE, cette année plus que l’année passée qu’ ils réservent à la population de très belles choses dans la mesure ou les activités en plus de la foire il ya un panel qui est prévu plus un dîner Gala. Aussi, qu’il y’aura un dîner d’excellence ou ils donneront des prix à tout ceux qui ont été sélectionnés pour le concours palme d’or de l’entrepreneuriat Burkinabè le concours qui est d’ailleurs l’invitation de cette édition. Il faut noter que le Burkin’Daaga est l’un des projets de l’association Burkina WA-MÊDÔ. Pour ce qui est du Burkin’Daaga, c’est une foire pour mettre en avant et faire la promotion de tout ce qui est local. « La particularité de cette édition est que l’accent est mis sur l’excellence. Peut participer à cette foire tout individu, association, entreprise privée, public, banque nationale internationale peuvent participer ou présenté leurs produits sur la place en face de la Cathédrale ex-camp fonctionnaire » a laissé entendre la présidente de la comité d’organisation.
Du reste, le « Burkin’Daaga » 3 s’est déroulé du 26 octobre au 1er novembre 2020 était placé sous le thème : << Process, innovation et transferts technologiques. Quelles stratégies pour intégrer les chaînes de valeur régionale et internationales >>, et elle a connu la mobilisation d’ environ30.000 participants avec un taux de réussite de 71%.
Conformément au projet d’appui à la filière de valorisation des déchets plastiques, et mise à disposition de table bancs écologique pour deux lycées de jeunes filles au Burkina Faso, avec le concours de l’Association pour l’Entrepreneuriat Vert et le Développement Durable (AEV2D et l’Organisation Internationale […]
Actualité Education EnvironnementConformément au projet d’appui à la filière de valorisation des déchets plastiques, et mise à disposition de table bancs écologique pour deux lycées de jeunes filles au Burkina Faso, avec le concours de l’Association pour l’Entrepreneuriat Vert et le Développement Durable (AEV2D et l’Organisation Internationale de la Francophonie, le Juvénat filles saint Camille a reçu 100 tables bancs écologiques, 04 chaises, 04 bureaux et des poubelles ce samedi 02 octobre 2021 dans l’enceinte de l’établissement.
L’Association pour l’Entrepreneuriat Vert et le Développement Durable (AEV2D) avec le soutien financier de l’organisation internationale de la francophonie (OIF) a procédé à la remise de 100 tables bancs, 04 bureaux , 04 chaises et des poubelles au Juvénat filles saint Camille. Cette action est la résultante du projet d’appui à la filière de valorisation des déchets plastiques, et mise à disposition de table bancs écologique pour deux lycées de jeunes filles au Burkina Faso.
Pour la directrices du Juvénat Filles Saint Camille, Sœur Noélie LALLOGO, leur joie est immense et il faut saluer le choix porté sur leur établissement. Elle précise que leur remerciement va à l’endroit de l’AEV2D et l’OIF pour avoir doté le Juvénat Filles Saint Camille en mobilier scolaire. « Le Juvénat Filles Saint Camille compte 400 élèves dont 140 l’internat pour la rentrée scolaire 2021-2022. C’est ainsi que l’ensemble de ces mobiliers scolaires viennent à point nommé car ils vont permettre de combler un tant soit peu un déficit partiel. C’est pour quoi nous nous engageons donc à utiliser ces tables bancs à bon escient et nous vous assurons également un meilleur entretien« , dixit la directrice.
Selon Calvin TIAM, président de l’AEV2D, Directeur Général de TECO2, il s’agit d’une cérémonie de remise de tables bancs écologiques avec le soutien financier de l’OIF. il soutient que l’objectif c’est de pouvoir démontrer que les déchets ne sont pas seulement des déchets et doter les établissements de tables bancs durable et écologiques et s’appuyer sur des partenaires tels que l’OIF pour équiper les établissements au Burkina et dans la sous région. » On a équipe le Juvénat filles de 100 tables bancs écologiques, 04 chaises, 04 bureaux et des poubelles écologiques. Ce projet s’investit dans l’éducation de la jeune fille. Le projet a été financer à hauteur de 16 000 000 FCFA sur toute ses phases.
En rappel, L’AEV2D lance un appel aux ONG, aux associations et aux fondations qui œuvrent pour l’éducation au Burkina à opter pour les tables bancs écologiques pour équiper les différentes salles de classes. L’AEV2D est une association qui se donne pour mission de promouvoir, développer et soutenir l’entrepreneuriat vert et l’entrepreneuriat féminin comme levier de développement économique durable dans les zones rurales et urbaines des pays africains.
Le Ministère des Transports en collaboration avec le Conseil municipal de Ouagadougou a procédé à la cérémonie du lancement de la campagne stop aux poids lourds le jeudi 30 septembre 2021 à Ouagadougou. L’ objectif de ce lancement était d’échanger sur la stratégie de régulation […]
Sécurité routièreLe Ministère des Transports en collaboration avec le Conseil municipal de Ouagadougou a procédé à la cérémonie du lancement de la campagne stop aux poids lourds le jeudi 30 septembre 2021 à Ouagadougou. L’ objectif de ce lancement était d’échanger sur la stratégie de régulation de la circulation des véhicules poids lourds pendant les heures de pointe sur les principales artères de la ville d’une part et d’autre part sur la problématique des stationnements anarchiques qui impactent négativement la qualité de la mobilité à Ouagadougou.
L’ insécurité routière est devenue une des caractéristiques du système de transport dans la ville de Ouagadougou. Les participants ont témoigné d’un grand intérêt à ce lancement de campagne Stop aux poids lourds dans la ville de Ouagadougou. Il faut noter qu’ en 2020, la ville de Ouagadougou seule a enregistré 7142 accidents dont 100 décès constatés sur le champ.
Au regard de cette situation chaotique des transports dans la ville de Ouagadougou, le Conseil municipal à procédé à la relecture de l’arrêté portant réglementation de la circulation et de stationnement des véhicules poids lourds dans la commune de Ouagadougou en vue d’atténuer fortement l’insécurité routière et d’améliorer la fluidité du trafic.
Pour renforcer la vulgarisation et l’appropriation dudit arrêté par tous les acteurs du système de transports dans le Grand Ouaga, le Ministère des Transports en collaboration avec le Conseil municipal a procédé au lancement de la campagne de sensibilisation ce jeudi 30 septembre 2021 à Ouagadougou pour attirer l’attention des acteurs de la circulation.
Armand Roland Pierre Béouindé, Maire de la ville de Ouagadougou
A travers cet arrêté, l’exécutif municipal réaffirme son engagement à réguler la circulation des véhicules poids lourds dans la capitale à certaines heures.
« Nous avons conscience de la complexité du problème auquel nous nous attaquons, mais c’est un devoir impératif pour nous, de protéger les usagers de nos routes », a affirmé le maire de la commune de Ouagadougou Roland Pierre Armand BEOUINDE. Pour lui, il faut agir ensemble afin d’éviter que les tragédies que la ville a connues ne se reproduisent plus.
Selon le représentant du ministre des transports, Bernard BEBA, cet arrêté donne non seulement les heures à respecter mais aussi l’ensemble des espaces de stationnement possible pour permettre à l’ensemble des acteurs de tirer satisfaction de cette organisation de la circulation.
Pour minimiser le risque d’accident sur nos routes, nous devrons ensemble redoubler d’effort pour réduire considérablement le risque d’accident causé par les poids lourds dans la capitale. »Il est important pour le gouvernement, les autorités communales, les acteurs de transport et tous les usagers de la route, de travailler pour faire de nos villes et notre pays, un exemple de sécurité routière réussi dans la sous région, en Afrique et dans le monde », a affirmé le représentant du ministre des transports Bernard BEBA.
Le maire Roland BEOUINDE a appelé les transporteurs de poids lourds à respecter la limitation de vitesse et privilégie l’allure modéré, à proscrire le téléphone au volant, à rouler dans un véhicule en bon état et à respecter scrupuleusement les horaires de circulation édictés par l’arrêté réglementant la circulation et le stationnement des véhicules poids-lourds dans la commune de Ouagadougou.
Le comité d’organisation de la 3e édition du festival << Rire en fête >>, a procédé à la cérémonie de sortie officielle des Divas du rire le jeudi 30 septembre 2021 à Ouagadougou au Centre des Architectes du Rire (CAR). Au nombre d’une dizaine d’Humoristes, […]
CultureLe comité d’organisation de la 3e édition du festival << Rire en fête >>, a procédé à la cérémonie de sortie officielle des Divas du rire le jeudi 30 septembre 2021 à Ouagadougou au Centre des Architectes du Rire (CAR). Au nombre d’une dizaine d’Humoristes, ladite cérémonie a été animée sous le leadership du Directeur du collectif des architectes du rire, initiateur des Divas, Moussa petit sergent et le Directeur du cabinet du ministère de la culture des arts et du tourisme.
Tout est parti du constat de la scène humoristique au Burkina Faso. « L’humour a été initié car il ya très peut de femme qui s’exprime. Pourtant le besoin des femmes de s’exprimer à travers l’humour est réel et existe », a soutenu l’initiateur Moussa petit sergent.
Pour petit sergent, le besoin se faisait sentir sur le terrain. Il affirme << C’est pourquoi j’ai initié uniquement aux femmes et aux filles qui font la formation et sont au nombre d’une dizaine >>. Il ajoute qu’à la sortie de ces Divas, c’est un sentiment de joie qui l’anime car tout s’est bien passé qu’il y a des souris aux lèvres et aussi des promesses faites par le Directeur du Cabinet à travers Mme la Ministre de la culture.
Pour ce qui est des projets, Moussa petit sergent veut écrire un spectacle avec les Divas nommé » Moussa et les Divas » pour faire le tour de certaines provinces. Il faut noter qu’il y a une des Divas qui est retenue au parlement du rire et à chaque parlement du rire une, deux ou trois Divas sera à Abidjan pour représenter le Burkina Faso.
En partenariat avec le Fond de Développement Culturel et Touristique ( FDCT) et Africalia qui est une structure de coopération Belge, pour la directrice, Dorine, l’humour est une discipline artistique très ascendant et aussi c’est plein de femme. A partir du moment ou ils prennent la peine de monter un programme de formation pour des femmes humoristes et avoir l’ambition de les permettre de relever leurs carrière artistique et pouvoir les positionner sur des scènes dans la sous région est très important. Elle ajoute: » sur scène, se sont des messages qu’elle transmettre au aîné c’est pour cela que nous avons accepté de les accompagner », dit-elle.
En ce qui concerne l’humoriste Apoutchou, Bintou BARO à l’état civil, c’est un sentiment inexplicable qui l’anime car c’est pas à chaque fois que l’on peut avoir c’est genre d’opportunités. << Pour le billet d’avion, c’est un jeu hasard que je m’attendais pas>>. La réussite de ce spectacle est un nouveau départ pour eux dans l’humour burkinabè. Elle a félicité les formateurs et souhaite emprunté les pats des doyens de l’humour burkinabè.