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Actualité SociétéLes Retrouvailles Nationales pour la Paix (RNP) a organisé une conférence avec les hommes de médias ce samedi 20 août 2022 à Ouagadougou. L’objectif de cette conférence était de se prononcer sur la situation nationale. Ladite conférence a été animée sous le leadership du coordonnateur Salam RABO.
Depuis des années, le Burkina Faso est confronté à de nombreuses problèmes tel que la crise sécuritaire. C’est dans cette périodes de crise que Neerwaté groupe c’est à dire groupe de l’espoir au paravent est devenu « Retrouvailles Nationales pour la Paix » ( RNP).
Il faut noter que son objectif est d’être un cadre d’harmonisation des efforts et des énergies pour des fin communes, de tirer sur la sonnette d’alarme pour une prise de conscience collective et en plus accompagné la transition pour une transition réussie.
Pour le coordonnateur, Salam RABO, depuis l’avènement de la transition leur appréciation globale est qu’il ya des interventions qui est de renforcer dans le sens d’anéantir les assaillants. Pour lui, il faut soutenir cette transition car à défaut homme providentiel il faut faire avec les hommes qui sont sur place. En ce qui concerne le cas des personnes déplacées internes, le coordonnateur pense qu’ils ont des réalités au delà de ce que l’on pense. L’eau, l’hygiène et l’assainissement qui nécessitent l’élaboration d’un projet et il faut toujours commencé par le commencement.
« Parlant de la réconciliation nationale, notre vision est que toute réconciliation à chaque fois que les burkinabè se retrouvent, pour nous au RNP ils vont se réconcilier mais la question du comment reste posée. Ce qui est sur la justice classique a de sérieux problème à régler les dossiers chaux, le reste c’est le peuple qui décide. De toute façon le RNP soutient toute idée de réconciliation nationale dans notre pays car nous prêchons la paix » a-t-il laissé entendre.
Pour maître Hermann Yameogo, la réconciliation nationale est une question générale qui concerne tous le monde. Pour lui les médias ont un rôle capital à jouer en ce moment dans ce contexte de guerre de surcroît pour la réconciliation qu’ils ont un rôle de réhabilitation. Il a ajouté qu’il demande que la presse s’investissent dans ce sursaut patriotique pour amener les uns et les autres à aller à l’essentiel. « Notre domaine qui doit s’investir dans la guerre et dans la réconciliation nationale est la chefferie. Car c’est eux qui sont en contact avec la population ils ont une autorité naturelle vis -a- vie des populations , c’est eux qui doivent lavé l’histoire en travaillant pour que les jeunes se détourne de l’engagement celle terroristes pour s’investir pour leur pays et de réhabiliter devant l’histoire », affirme-t-il.
En cela, il a ajouté que la réconciliation nationale est le socle de toute société, c’est elle qui est au cœur de tout. En ce qui concerne la correspondance adressée à l’ex-président de l’assemblée Alassane Bala Sakandé, M. Emile Paré, M. Yameogo affirme que quand on connaît l’homme on est pas étonnée car Léonce Koné est un homme courageux, qu’elle assume ce qu’elle dit et ce qu’elle fait. Cette plainte est générique, ce que les gens ne comprennent pas est que la transition à déclarer qu’elle est pour la réconciliation et à aussi anticipé sous le procès et toutes les choses de cette nature susceptible de réveiller le passé. Peut-être de réveiller des plaie. Il demande à la transition d’agir de ne pas laisser causer des choix comme ça. Par ailleurs, qu’il dit au autres d’avoir le triomphe modeste qu’il leur demande de se rejoindre au mouvement pour la paix, la réconciliation et la réssoutra de bénéfices pour eux aussi et pour la nation.
Du reste, le RNP prône pour un développement durable, pour légué un Burkina Faso prospère original au génération futur.
Ce vendredi 19 août 2022, le ministre des sports et celui des finances ont effectué une visite guidée pour conster l’état d’avancement des travaux de réhabilitation du Stade du 4 août. Il est clair que les délais de septembre 2022 ne seront pas respectés mais […]
Actualité SportCe vendredi 19 août 2022, le ministre des sports et celui des finances ont effectué une visite guidée pour conster l’état d’avancement des travaux de réhabilitation du Stade du 4 août. Il est clair que les délais de septembre 2022 ne seront pas respectés mais les étalons pourront certainement jouer leur prochain match.
« La réhabilitation du Stade du 4 août est une question de dignité nationale. Les travaux avancent. Nous repartons avec le sentiment mitigé. Les délais étaient prévus pour septembre et c’est sur qu’ils ne seraient respectés», dixit le ministre des sports, Abdoul Wahabou Drabo.
« Les grandes œuvres sont presque finies. Ils restent les audiovisuels et les vidéos surveillances. On a des difficultés par rapport à certains équipements. Il y aura 28 000 places. Le taux d’avancement est à 38%. Ce qui coûte chère c’est l’audiovisuel. On n’a pas prévu un toit pour le Stade», a laissé entendre Lassina Ouattara directeur technique des travaux de réhabilitation du Stade du 4 août.
L’aventure ambiguë de Cheick Hamidou Kane INTRODUCTION L’aventure ambiguë est une œuvre phare dans le sens plein du terme du moment qu’elle éclaire et guide. Bien que publiée en 1961, elle est encore d’actualité. C’est une d’œuvres qui pose beaucoup de questions. L’auteur s’interroge […]
Actualité CultureL’aventure ambiguë de Cheick Hamidou Kane
INTRODUCTION
L’aventure ambiguë est une œuvre phare dans le sens plein du terme du moment qu’elle éclaire et guide. Bien que publiée en 1961, elle est encore d’actualité. C’est une d’œuvres qui pose beaucoup de questions. L’auteur s’interroge tout au long de son œuvre sur la fascination qu’exerce l’occident. L’aventure ambiguë est dominée avant tout par le rapport entre l’Homme et Dieu, entre le terrestre et le spirituel. En d’autres termes, l’auteur pose le problème de l’existence humaine et de sa finalité. Dès lors l’opposition entre le thème principal de notre étude.
I. LA PRESENTATION DE L’ŒUVRE
1. Le titre
Cette œuvre est titrée l’aventure ambiguë
2. L’auteur
Cheikh Hamidou Kane est l’auteur de cette œuvre
a) Biographie
Cheikh Hamidou Kane est né Matam en 1928, village situé à 50km De Dakar. Il fréquente l’Ecole coranique jusqu’à l’âge de 10 ans puis l’école des fils des chefs. Après son baccalauréat, il fait des études de droit et de philosophie à Paris. En 1959, il était diplômé de l’école Nationale de la France d’outre-mer et devient en 1961 le chef du cabinet au ministère du gouvernement sénégalais en haut fonctionnaire national.
b) Bibliographie
En plus de l’aventure ambiguë publié en 1961, et qui a reçu le prix littéraire de l’Afrique noire d’expression française, Cheikh Hamidou Kane a aussi écrit les Gardiens du temple publié en1995.
3. La maison d’édition et date de publication
L’aventure ambiguë a été publiée en 1961 aux éditions Julliard France.
4. Le genre de l’œuvre
Cette œuvre l’aventure ambiguë est un roman d’aventure.
5. La subdivision de l’œuvre
L’aventure ambiguë est une œuvre comportant 191 pages divisées en deux grandes parties repartis en 10 chapitres.
II. Le résumé de l’œuvre
L’aventure ambiguë est l’histoire d’un jeune homme du nom de Samba DIALLO, héros à pays Diallobé. Dans le roman il relate son passage de l’école coranique à l’école des blancs. Trois personnages exercent une influence sur lui dans la première partie de l’œuvre à savoir le chef des Diallobé son maître spirituel, Thierno et sa cousine la grande royale. Cette dernière insiste pour que Samba DIALLO aille à l’école nouvelle afin d’apprendre l’art « de vaincre sans avoir raison ». Dans la deuxième partie de l’œuvre, il relate son séjour en occident précisément en France. Ce séjour entraine la mise en question de sa foi en Dieu. Enfin il retourne au pays des Diallobé et fut tué par un fou.
III. LES THEMES
1. Thème principal : conflit des cultures
– Opposition entre la foi musulmane et chrétienne
L’Afrique et l’Occident ont des conceptions divergentes. Dans la foi musulmane, la maîtrise du courant est indispensable tandis que celle de la Bible n’est pas imposée. Encore les cinq prières de la journée sont obligées chez les musulmans alors que chez les chrétiens il n’en est pas de même.
– Opposition entre la grande royale et les guides
Le conflit entre la grande royale et les guides se manifeste par l’école étrangère. La grande royale qui est pour l’introduction de l’école entre une conversation publique devant le village assemblé et surtout d’une conversation privée en présence de son frère et de Thierno. Il explique qu’au cours des combats avec les blancs, l’élite diallobé doit être au premier rang. Un argument apparaît dans sa déclaration : « à l’école nouvelle, des enfants risquent, leur culture, leur foi. Il faut par conséquent n’y envoyer que si qui sont susceptibles de courir ce risque sans trop de dangers ».
2. Les thèmes secondaires
– Le colonialisme
Les colonialistes créent un environnement de peur et inquiétude. Les musulmans sont craintifs parce que ces colonialistes peuvent détruire leur religion et peuvent l’influencer d’une façon très négative.
– La culture des diallobé
La tradition
Différents éléments constituent la tradition des diallobé parmi ces éléments nous pouvons d’abord dire qu’à partir de 7 ans chaque enfant doit se mettre à la quête de Dieu. Ensuite dans cette même tradition, les femmes, ,les femmes ne doivent pas prendre part aux manifestations et aux réunions qui se tiennent dans le pays car pour eux la femme est faite pour rester au foyer. En plus de cela, à la fin de chaque cycle d’étude coranique, chaque enfant doit réciter le corant devant son père et sa mère, car le corant est le pilier de leur religion et sa parfaite maîtrise est indispensable.
La religion
Les diallobés étaient musulmans, c’est à Dieu qu’ils dédiaient leur vie et leurs actions. Ils consacraient la majeure partie de leur vie à la prière, la méditation, et à l’apprentissage du coran soit à la quête de Dieu. Ils étaient très pieux et respectaient toutes les règles de la religion, croyaient à la fin du monde et l’attendaient avec fermeté. Pour eux, tout avait un sens et la vérité se trouve après la mort.
– La culture occidentale
Les mœurs
Contrairement aux diallobés, les occidentaux avaient une autre manière de voir le monde. En effet les femmes occidentales avaient le droit à la parole et prenaient part à toute discussion. Tout comme la tradition, la religion occidentale était aussi différente de celle des diallobés.
La religion
L’homme occidental dans l’aventure ambiguë est une part athée et d’autre part marxiste exception faite par Monsieur Martial qui était pasteur chrétien. En effet l’occident ne croit pas en Dieu. Pour lui ce qu’il ne voit pas n’existe pas. La croyance occidentale était basée sur la science car pour eux, elle est la seule porte de sortie pour aboutir à la compréhension de l’univers. Ils croyaient la fin du monde d’une manière accidentelle.
IV. LES PERSONNAGES ET LEURS ROLES
1. Les personnages principaux
– Samba Diallo: représente l’outil principal de l’auteur pour poser les enjeux de l’identité africaine. C’est l’histoire de Samba Diallo qui donne la forme à l’aventure ambiguë.
– Thierno: représente le soutien et l’admiration ou continuelle de ce type d’identité trouvé dans la dévotion. Il décrit Samba Diallo comme « un don de Dieu »
– Le chef des diallobés: est un homme incertain, entre son héritage et les influences étrangères.
– La grande cache son indécision avec une croyance forte l’inévitabilité du changement.
2. Les personnages secondaires
Le Fou, Monsieur Martial qui était pasteur chrétien. Ardo Diallobé, premier fils du pays diallobé maître des pasteurs. Farda maître des griots, le chef de coopération des forgerons et celui des coordonnées.
3. Les adjuvants
Les adjuvants sont : – Thierno
– La grande Royale
4. Les opposants
Nous pouvons citer des opposants à savoir le chef des diallobés et le fou.
V. L’espace et le temps
Samba Diallo a traversé beaucoup de villes parmi lesquelles ou peut citer le pays des diallobés plus précisément Thies, la France. L’action se passe au Sénégal pendant la colonisation.
VI. Le style de Cheick Hamidou Kane
Cheick Hamidou Kane a un langage soutenu, un garde un ton grave tout au long du récit.
VII. La portée de l’œuvre
L’aventure ambiguë a connu un grand succès et son auteur Cheick Hamidou Kane a reçu le prix littéraire de l’Afrique noire d’expression française.
Cet ouvrage nous a montré comment vivaient les diallobés c’est-à-dire leur religion, leur tradition et aussi comment vivaient les occidentaux ainsi que leur mœurs, leur religion. L’ouvrage nous a permis également de connaitre la vie de l’auteur c’est-à-dire sa biographie ainsi que sa bibliographie.
Conclusion
Pour conclure, il faut souligner qu’à travers, Cheik Hamidou Kane rend hommage à la foi profonde et sincère. L’étude du roman nous a permis de comprendre comment était la culture des diallobés par rapport à celle de l’occident.
Le romancier en se consacrant à la vie de sa personne introduit une dimension métaphysique de quête mystique ou la recherche de statut éternel ; transcendant la problématique de rencontre des cultures.
Il a adonné à son œuvre une dimension universelle dans la mesure où il a traité avant tout de l’angoisse existentielle de l’homme.
𝗟𝗲 𝗦𝗼𝗹𝗲𝗶𝗹 𝗱𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗱é𝗽𝗲𝗻𝗱𝗮𝗻𝗰𝗲𝘀 I Introduction Les Soleil des indépendances est l’illustration parfaite de la crise sociale qui affecte le groupe Malinké. Les Malinkés détenaient les pouvoirs politique et économique de tout le Horodougou jusqu’à l’arrivée des français. L’implantation de la colonisation avec ses corollaires […]
Actualité Culture𝗟𝗲 𝗦𝗼𝗹𝗲𝗶𝗹 𝗱𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗱é𝗽𝗲𝗻𝗱𝗮𝗻𝗰𝗲𝘀
I Introduction
Les Soleil des indépendances est l’illustration parfaite de la crise sociale qui affecte le groupe Malinké. Les Malinkés détenaient les pouvoirs politique et économique de tout le Horodougou jusqu’à l’arrivée des français. L’implantation de la colonisation avec ses corollaires entraînera la ruine des représentants Malinkés. Il s’est posé dès lors des querelles entre les nouveaux et les anciens dirigeants.
Le roman présente des éléments autobiographiques, Kourouma lui-même est un prince malinké par ses origines. Aussi a-t-il pu s’inspirer de sa vie pour composer le personnage de Fama. Ainsi ressemblait-il beaucoup à Fama et Balla, autres personnages authentiques du roman. Les éléments de la réalité sont très présents dans le texte, et il s’y ajoute des éléments historiques.
II. Résumé et composition de l’œuvre
1. Résumé
Fama, prince malinké, dernier descendant et chef traditionnel des Doumbouya du Horodougou, n’a pas été épargné par le vent des indépendances, même du fait de son statut. Habitué à l’opulence, les indépendances lui ont légué pour seul héritage l’indigence et le malheur, une carte d’identité nationale et celle du parti unique. Parti vivre avec sa femme Salimata loin du pays de ses aïeux, Fama en quête d’aumône, se verra obligé d’arpenter les différentes funérailles afin d’assurer son quotidien. Bien qu’incapable de lui donner une progéniture pour perpétuer le règne des Doumbouya, celle-ci s’adonnera corps et âme au petit commerce afin de faire vivre son ménage. Excisée puis violée dans sa jeunesse par le marabout féticheur Tiécoura, elle gardera à jamais le souvenir atroce de ses moments où elle a souffert. Quelques temps après, à la mort de son cousin Lacina, Fama devait lui succéder sur le trône de la capitale de Nikitaï, Togobala. Son retour lui fait découvrir son histoire, la gloire de sa lignée et de son insignifiant héritage, pour une dynastie naguère riche, prospère et respectée. Malheureusement, les indépendances bouleversèrent tout, au système politique et à la chefferie. Fama décida toutefois de vivre en République des Ebènes en compagnie de sa seconde épouse Mariam qui est legs de son cousin Lacina. Malgré les conseil du féticheur et esclave affranchi Balla, Fama se mit en route pour la République durant une instabilité politique. Accusé de complot visant à assassiner le Président et de renverser le régime, il fut arrêté puis enfermé avant d’être jugé. Condamné à vingt ans puis libéré dans la dignité totale d’un homme libre que s’éteignit avec Fama toute une dynastie et son histoire.
2. composition
Le roman s’articule autour de trois parties. La première s’étend sur deux chapitres, la seconde sur cinq et la troisième. L’articulation de l’ensemble est assurée par les retours en arrière, les ellipses et les anticipations, ponctués de vrais âges.
III. Les thèmes
1. La ville et le village
La description de la ville laisse transparaître la volonté d’opposer symboliquement la condition des Noirs et celle des Blancs. D’un côté nous avons l’opulence des bâtiments en bétons, de l’autre la pauvreté des cases. Le village de Togobala constitue pour Fama le lieu des survivances des coutumes et des traditions, le lieu du souvenir et du retour aux sources. Mais durant cette période des indépendances, le village n’offre pas d’espoir ni de perspective, aussi Fama préférera retourner en ville.
2. La stérilité
La stérilité est brossée dans le texte à travers le couple Salimata Fama, mais cette idée dépasse le couple et s’étend à la tribu, au pays, au monde malinké. Elle symbolise l’improductivité et l’incapacité à assurer la relève et la conservation d’une certaine espèce.
3. Les traditions et les croyances
La nuit est présentée comme chargée de misère, et les hommes sont attentifs aux comportements des animaux. La mort est considérée comme un passage dans l’invisible. Les exigences morales sont aussi évoquées à l’humanisme, la paternité, la solidarité, l’hospitalité mais aussi le devoir de procréer qui concerne aussi bien l’homme que la femme.
4. La religion
La religion musulmane et les pratiques animistes se côtoient, se chevauchent quand il s’agit de conjurer un mauvais sort ou de demander une faveur à Dieu ou aux puissances occultes de l’au-delà. C’est ce qui explique la présence de Balla et de Tiécoura à côté des pieux Diamourou et Fama. La synthèse est quand bien même réalisée par Fama.
5. L’excision
L’épreuve délicate et douloureuse est à la base de toutes les souffrances de Salimata. Dans sa description, le narrateur relate à la fois les questions, les significations, l’atmosphère et la personnalité de celle qui opère sans oublier les chants traditionnels et les lamentations des exciseuses.
6. Les indépendances
Le roman dit la déception des malinkés qui se retrouvent par des prestiges politiques perdues à cause de la colonisation. C’est ainsi l’apparition d’une nouvelle classe politique qui rejette la classe politique traditionnelle, c’est le régime des fils esclaves.
7. La bâtardise
L’idée de bâtardise parcourt tout le roman, on la retrouve dans le délire final de Fama comme dernière insulte. Elle prend cette signification variée qui se ramène à l’idée d’authenticité et de légitimité que Fama porte en lui. D’ailleurs, selon son aigri (mécontent) qui ne comprend pas que les choses soient finies et qu’elles ne reviendront plus.
IV Le Style
En pliant la langue française aux exigences de la pensée et des structures linguistiques des Malinkés, Kourouma a donné à son récit une vigueur et un relief saisissant. Tandis que les uns criaient au scandale, d’autres étaient séduits par l’originalité de l’auteur. Dès lors, il devient adéquat de comparer le récit dans l’univers malinké : « Je n’arrivai pas à exprimer Fama de l’intérieur et c’est alors que j’ai essayé de le trouver dans le style malinké. Je réfléchissais en Malinké, je me mettais dans la peau de Fama pour présenter la chose », dit Ahmadou Kourouma.
En effet, l’auteur a volontairement tordu le cou à la langue française pour mieux ressortir ses idées. C’est ce qui explique la prédominance d’expressions typiquement malinké dans l’œuvre. Et le nombre de métaphore, d’images et formules purement malinkés confèrent au roman sa couleur locale et son originalité.
V. Signification de l’œuvre
Les Soleils des indépendances connote la déchéance physique et morale, la misère, voire les déceptions nées des indépendances. Ce nouveau monde annoncé comme période de libération et de faste apparaît comme la négation d’un univers authentique, traditionnel. Cette œuvre symbolise la désillusion découlant de l’autonomie. Plus encore, le roman devient un violent réquisitoire, un procès contre les indépendances.
Conclusion
Dans ce roman, aux allures tragiques (s’ouvrant sur une scène de funérailles et clôt par la disparition du héros), on pourra lire l’image d’une Afrique meurtris, fantôme marquée par une période de transition qui fut pour beaucoup une époque de déception. L’Afrique y est peinte sous les traits d’une résistante aux agressions de la dictature, avec de graves désordres engendrés par l’époque des indépendances. Mais le sort est loin d’être jeté. Et comme Salimata qui refuse la résignation, l’Afrique doit relever le défi d’une réelle indépendance.
RÉSUMÉ DU ROMAN » UNE VIE DE BOY » DE FERDINAND OYONO INTRODUCTION En 1956 apparaît l’œuvre intitulé « Une vie de Boy ».Dans une période marquante de l’histoire africaine, cette œuvre nous renseigne sur le vécu quotidien des blancs et des noirs au Cameroun (à […]
Actualité CultureRÉSUMÉ DU ROMAN » UNE VIE DE BOY » DE FERDINAND OYONO
INTRODUCTION
En 1956 apparaît l’œuvre intitulé « Une vie de Boy ».Dans une période marquante de l’histoire africaine, cette œuvre nous renseigne sur le vécu quotidien des blancs et des noirs au Cameroun (à Dangan) pendant la colonisation.
Ainsi l’étude de cette œuvre nous permettra d’en découvrir les faits relatés.
I-Biographie de l’auteur
Ferdinand OYONO est un romancier camerounais né en 1929 à N’goulémakong.
Il suit des études de droit et de sciences politiques à Paris tout en écrivant ses premiers romans : « Une Vie de Boy » et « Le Vieux Nègre et la Médaille ». Après la publication de « chemin d’Europe » en 1960, Ferdinand Oyono obtint d’importantes fonctions diplomatiques. Il est nommé Ambassadeur de Cameroun à Paris de 1964 à 1975. À partir de 1987 il participe à de nombreux gouvernements de son pays et assure la charge de différents ministères comme les Affaires étrangères ou la Culture. Il décède le 10 juin 2010 à Yaoundé au Cameroun.
II-Résumé de l’œuvre
‘’Une vie de Boy’’ est une œuvre dont le narrateur qui est le personnage principal se nomme Toundi Ondoua. Il s’enfuit de son père pour se réfugier chez le Père Gilbert qui l’emmènera avec lui à la mission catholique Saint-Pierre de Dangan. A l’église il devint le servant de messe et le boy du prêtre. Après la mort de ce dernier, il devient le boy du Commandant Robert. De là il commence une nouvelle vie en découvrant deux espaces différentes : le quartier indigène et la résidence. Ainsi à la résidence, rien ne lui échappe, il fut surpris de savoir que le commandant était un incirconcis. Il accompagnait souvent son patron, celui-ci l’appréciait beaucoup. Quelque temps après il commence à avoir des problèmes : il est accusé à tort et à raison d’avoir été complice de Sophie, la maîtresse de l’ingénieur agricole, qui lui a volé beaucoup d’argent (150 000 francs). Ainsi il sera torturé puis transféré à l’hôpital où il dut s’enfuir en Guinée Espagnole.
III-Structure de l’œuvre
Cette œuvre est un roman écrit sous forme de journal. Elle compte 185 pages et divisée en 2 parties appelées cahiers :
· Premier Cahier de Toundi :
C’est la première partie de l’œuvre. Elle va de la page 15 à la page 106.
Elle évolue ainsi :
– Présentation de Toundi
– Refuge chez le père Gilbert et mort de celui-ci
– Sa vie à la mission catholique de Dangan
– Sa nouvelle vie de Boy du Commandant
· Deuxième Cahier de Toundi :
C’est la deuxième partie de l’œuvre. Elle est étroitement liée de l’œuvre à la première et constitue la suite logique de l’œuvre. Elle va de la page 107 à la fin c’est-à-dire page 185.
Elle évolue ainsi :
– Suite de l’adultère d’entre la femme du Commandant et M. Moreau
– Prise de conscience de Toundi
– Arrestation de Toundi
Elle comporte aussi une phase préparatoire qui serait sensiblement la fin de l’œuvre.
Cependant nous notons aussi une richesse de proverbes et de citations dans la rédaction de l’œuvre. Parmi ceux-ci, nous pouvons citer :
· « On n’enterre pas le bouc jusqu’aux cornes, on l’enterre tout entier »
· « Un roi a toujours la plus belle femme du royaume »
· « La sagesse recommande à chacun de garder sa place »
· « La rivière ne remonte pas à sa source »
· « La vérité existe au-delà des montagnes, pour la connaître il faut voyager »
· « L’œil va plus loin et plus vite que la bouche, rien ne l’arrête dans son voyage »
· « Le pot de terre ne se frotte pas contre les gourdins »
· « Il n’y a rien de pire que les pensées »
· « Pour atteindre le fruit de l’arbre, on n’attend pas qu’il tombe »
· « La femme est un épi de maïs à la portée de toute bouche, pourvu qu’elle ne soit pas édentée »
· « Hors de son trou, la souris ne défie pas le chat »
· « L’oiseau revient au sol après s’être fatigué dans les airs »
· « Il faut savoir se sauver lorsque l’eau n’arrive encore qu’aux genoux »
IV-Etude des personnages
Toundi Ondoua : Personnage principal de l’œuvre, il s’enfuit de son père et fut adopté par le révérend Père Gilbert qui l’apprit à lire et à écrire. Il devient ensuite le Boy du Commandant Robert. Il vivait en ce temps-là chez sa sœur. Il était aimé de tous
Le Commandant : De son vrai nom Robert Décazy, il fut le deuxième maître de Toundi et l’appréciait beaucoup. Il a été victime d’infidélité de la part de sa femme qui l’a trahie avec M. Moreau-le Régisseur de Prison.
La femme du Commandant : Elle se nomme Suzanne ou Suzy Décazy. Elle était la plus belle de toutes les femmes blanches de Dangan. Elle était gentille avec ses boys durant ses premiers jours en Afrique. Mais la situation s’inverse lorsqu’elle commença à tromper son mari avec M.Moreau
Elle devint méchante et fut contente de l’arrestation de Toundi.
Père Gilbert : C’est le prêtre de l’église catholique saint pierre de Dangan. Il adopta Toundi et le fit quitter de son village. Il fut ainsi le premier maître de celui qu’il nommera Joseph. Celui-ci l’admirait aussi beaucoup. Il mourut lors d’un accident. En effet il fut ensanglanté par l’une des branches du fromager.
Père Vandermayer : Il fut l’adjoint du père Gilbert et le succéda après sa mort. Il était méchant envers Toundi et les autres indigènes. C’est ainsi qu’il renvoya Toundi aux services du Commandant.
Gosier d’Oiseau : C’est le commissaire de Police de Dangan. Il fut craint par tous les indigènes de Dangan. Il dirigeait les rafales.
M.Moreau : C’est le régisseur de prison. Il était très méchant. Il torturait les prisonniers à mort. Il fut l’amant de la femme du Commandant.
Sophie : Elle était la maîtresse de l’ingénieur agricole. Elle se plaignait toujours car ce dernier ne la considérait pas et était aussi un incirconcis. C’est ainsi qu’elle lui vola beaucoup d’argent et s’enfuit vers la guinée Espagnole.
L’ingénieur agricole : De son vrai nom M. Magnol, c’était l’amant de sophie
M. Salvain : C’était le directeur de l’école de Dangan. Il était le défenseur des indigènes. Sa femme était Mme Salvain
M. Janopoulos : C’était le patron du cercle européen de Dangan. Il était le plus riche des blancs de Dangan
Les Autres Personnages : La Sœur de Toundi et son mari, Les parents de Toundi, Le chef des catéchistes (Martin), le Docteur, Le Blanc qui désinfecte Dangan, Mengueme, Mendim Me Tit, Baklu, Le Boy-Cuisinier, Le Garde, Kalisia, Ondoua etc.
V-Etude Thématique
Dans cette œuvre, plusieurs thèmes sont développés. Parmi les thèmes les plus récurrents, nous pouvons citer :
· Le Racisme : Dans cette œuvre les noirs étaient souvent victimes de discrimination raciale. Leur cohabitation avec les blancs était difficile. Cela se manifestait dans les églises, dans les places publiques et même dans le cercle européen où ceux-ci se moquaient des noirs en jugeant être supérieurs à eux. Ainsi des expressions comme « Il n’y a pas de moralité dans ce pays » ou encore « Le nègre n’est qu’un enfant ou un couillon » se faisaient entendre
· L’injustice : Les indigènes vivaient dans une parfaite injustice. Ils sont emprisonnés avec ou sans preuve de culpabilité, torturés puis maltraités avant d’être transférés à l’hôpital où ils vont mourir sitôt. Ensuite ils vont être enterrés tous nus au « Cimetières des prisonniers ». C’est pourquoi Mr Moreau, le régisseur de prison représentait la terreur des noirs.
· L’infidélité : C’était l’attitude majeure des blancs. Cela s’est montré à plusieurs reprises au Cercle Européen notamment avec Mme Salvain qui s’approchait beaucoup du Commandant ou encore M. Janopoulos qui voulut accompagner la femme du Commandant au marché. Cependant l’exemple clé qui va illustrer le thème est celui de M. Moreau avec Mme Décazy. Ces derniers trompèrent leurs conjoints (Mme Moreau et le Commandant).
VI-Sens et Portée de l’œuvre
Cette œuvre a un sens historique important. Elle convoque une prise de conscience du lecteur Africain et lui invite à prendre acte de la situation. Le noir qui ignorait le vécu quotidien de ses antécédents à l’époque coloniale s’y trouve facilement. On peut dire donc qu’étudier cette œuvre, c’est étudier son passé. De ce fait sa portée est historique car elle repose essentiellement sur les conséquences du Colonialisme dans le continent africain.
CONCLUSION
En guise de conclusion, nous notons qu’à travers ce roman, nous apercevons clairement le visage de l’Afrique à l’époque coloniale. L’Auteur a, de manière irrécusable, montré la domination des européens sur les noirs.
Cette œuvre qui est aujourd’hui plus que jamais importante sur l’étude du passé africain devra jouer un rôle de dénonciateur et fait appel, non pas seulement à la révolte mais aussi à la prise de mesures préventives contre les occidentaux pour les générations actuelles et futures
Le Club des Patriotes a animé une conférence de presse ce mercredi 17 août 2022 à Ouagadougou. L’objectif pour l’OSC burkinabè, «Le Club des Patriotes» de se prononcer sur les question d’actualité face aux hommes de médias. Il s’est agi principalement d’un appel au pardon […]
Actualité SociétéLe Club des Patriotes a animé une conférence de presse ce mercredi 17 août 2022 à Ouagadougou. L’objectif pour l’OSC burkinabè, «Le Club des Patriotes» de se prononcer sur les question d’actualité face aux hommes de médias. Il s’est agi principalement d’un appel au pardon et à l’Union sacrée pour sauver la mère patrie. Ladite conférence s’est tenue sous le leadership du président de l’OSC «Le club des patriotes», Wendkouni Ismaïl Youssef NASSERE.
« Chers patriotes, il faut savoir que nous sommes soucieux de l’État de droit ou nul n’est au dessus de la loi pour cela nous devons tous oeuvrer dans le sens de la restauration
et la sauvegarde de l’intégrité territorial pour que le Burkina Faso continue d’exister. Chers patriotes, notre pays doit d’abord survivre et exister avant tout. Dans cette optique, nous membres du Club des Patriotes exhortons tous les burkinabé á saluer et a encourager les initiatives de réconciliations nationales entamées par la transition. Nous appelons aussi nos âmes à accepter et à accompagner sincèrement le changement
générationnel dans notre pays tout burkinabé qu’il soit (Sud, Nord, Est, Ouest, qu’il soit (Mossi, peulh, Samo, musulman, chrétien et traditionalistes..)à faire preuve de tolérance et de pardon afin que le Burkina retrouve la paix. », a d’abord exhorté le président du Club des Patriotes Wendkouni Ismaïl Youssef NASSERE.
D’ajouter, il affiche que le Club des Patriotes pour sa part est engagé au coté de la transition à l’accompagner, à la soutenir dans ses multiples démarches de sauvegarde et de restauration de la patrie afin de faire revenir la paix tant attendue.
« Car si nous sommes unis, nous parviendrons a vaincre le mal. C’est l’Union qui fait la force, dit-on. Pour s’unir, il faut une réconciliation dans l’inclusion de tous. Pour certains, cela passe d’abord par le respect de la justice pour les victimes, mais pour d’autres il ne faudrait pas aussi balayer du revers de la main le pardon pour ceux qui en demandent gage d’une réconciliation national Nous, membres du Club des Patriotes, pensons que nous devons
s’inspirer du modèle Sud-African qui ont privilégié l’intérêt supérieur de la nation. », poursuit les conférenciers du jour.
Le Club des Patriotes ne manque pas de proposition pour une sortie de crises allant de la sensibilisation contre l’extrémisme violent dans toutes les structures éducatives et religieuses du pays afin de tarir les sources de recrutement des terroristes ; au plan militaire, doter conséquemment les FDS et VDP d’une part et part la prise en charge rapide et prompte des ayants droits des FDS et VDP, etc.
Le Club des Patriotes est une OCS de citoyens burkinabè, née depuis 2015 faisant des sensibilisations et l’union des jeunes citoyens et la défense des valeurs patriotiques leurs sacerdoce.
✍️S.M
Le Mouvement des Associations pour le Developpent et la Protection des Orphelins et des Enfants Démunis (MADPOED) a organisé une conférence de presse avec les hommes de médias à Ouagadougou ce lundi 15 août 2022. L’objectif de cette conférence était de donner une réponse à […]
Actualité SociétéLe Mouvement des Associations pour le Developpent et la Protection des Orphelins et des Enfants Démunis (MADPOED) a organisé une conférence de presse avec les hommes de médias à Ouagadougou ce lundi 15 août 2022. L’objectif de cette conférence était de donner une réponse à la demande de pardon de Blaise Compaoré. Ladite conférence a été animée sous le leadership de la députée Zarata Zoungrana, coordonnatrice de MADPOED.
D’entrée de jeu, cette conférence était axée sur un point essentiel qui est la demande de pardon au peuple burkinabè et à la famille du père de la révolution burkinabè, le président Thomas Sankara.
En effet c’est à travers cette rencontre que les membres du Mouvement des Associations pour le Développement et la Protection des Orphelins et des Enfants Démunis (MADPOED) a donné sa réponse au message du président Blaise Compaoré. Pour MADPOED, ils sont sensibles et très poreux à son pardon. Ils acceptent ce pardon parce que « << le pardon est plus grand que la vengeance>>, quand on accepte le pardon on ne regrette jamais. C’est un devoir de valeur d’éducation. Un être humain est nullement parfait d’où le sens de l’adage, l’homme est neuf et non dix », a affirmé la coordinatrice Zarata Zoungrana.
Pour elle le pardon est sincère car c’est du fond du cœur. Selon elle La réconciliation est là première priorité de nos jours pour les burkinabè. Le message que j’ai à l’endroit des familles des victimes, « Je me rejoins au présent Compaoré en tant qu’une mère, une femme et au nom de tous les membres de notre mouvement pour toujours demander pardon à cette famille. Nous devons laisser tomber tout ce qui est passé et repartir sur de nouvelles base car un bon arrangement vaut mieux qu’un mauvais procès », a-t-elle laissé entendre.
En plus, elle a jouté que le pardon apparait comme le seul moyen qui maintient les relations dans les communautés et dans la société. D’ailleurs le pardon est une valeur partagée par toute les régions. Elle a fait comprendre qu’elles sont prêts à accompagner toute initiative de demande de pardon et de réconciliation nationale, car le vivre ensemble et la cohésion sociale tirent leur source dans le pardon.
En tant qu’une « coordonnatrice de MADPOED et mieux encore mère, mon cœur saigne à cause des attaques barbare qui endeuille les familles. Qu’elle invite la jeunesse à être solidaire pour accompagner son excellence le Monsieur le Président Paul Henri Sandaogo dans sa mission pour que la paix règne au Faso.
En rappel pour la coordonnatrice de MADPOED nous devons nous donner main dans la main pour laisser Blaise Compaoré car le pardon est au dessus de tout.
L’association weltaré a organisé une conférence ce samedi 13 août 2022 avec les hommes de médias à Ouagadougou. L’objectif de cette conférence était de présenter la gamme de produits Roukia ( encens, savons et pommades) qui guéri les maladies spirituelles. C’est sous le leadership du […]
Actualité santé SociétéL’association weltaré a organisé une conférence ce samedi 13 août 2022 avec les hommes de médias à Ouagadougou. L’objectif de cette conférence était de présenter la gamme de produits Roukia ( encens, savons et pommades) qui guéri les maladies spirituelles. C’est sous le leadership du promoteur, El Hadji Siguiré Abdoulaye que la presse s’est imprégné non seulement des maladies spirituelles mais aussi de ces remèdes.
«Maladie spirituelle de la société, quelle solution pour la population ?», tel est le thème de la conférence de presse de l’association WELTARE, du Guérisseur spirituelle EL-ADJ Abdoulaye SIGUIRE.
Pour l’initiateur, Issa Siguiré, c’est vu tout ces mal qu’il a fait des recherches a fin de trouver des solutions pour venir en aide la population. L’association weltaré a entreprit des démarches pour rendre ça publique utile et disponible pour toute personne qui désire s’en procurer pour sa personne et tous les enfants du pays.
Il faut noter que pour se préserver de cette maladie ou pour guérir une personne déjà atteinte, il faut faire recours à la Roukia qui est un moyen efficace pour se prémunir se guérir et même préserver et guérir les mental de sa famille.
La Roukia se fait par des paroles et ce sont des paroles de Dieu qui protège les gens des génies et les libèrent des possessions divers du diable, des cauchemar des peurs nocturnes des stress sans raison, des soucis sans fondement des évanouissement sans soudain et récurrents et bien d’autres problèmes d’esprit. Outre la Roukia, l’association dans le cadre de ses activités fabrique des savons de l’encens et d’autres produits. Ce produit coûte sept mille francs (7000f) et les différents coins de vente de ces produits sont la mosquée de El Hadji Moussa KOANDA et à la mosquée dougouré de Hamdalaye.
Le but de cette rencontre est de partager avec les journalistes ce qu’il a découvert comme connaissance suite a une maladie spirituelle sous laquelle il a souffert 10 ans durant avec sa famille. A l’occasion, un appel a été lancé aux autorités burkinabè dans le soutien des spiritualistes à son image dans la lutte contre les maladies spirituelles au Burkina Faso.
Pour M. SIGUIRE, les maladies Spirituelles sont devenues de nos jours une question de santé publique en l’occurrence la hantise des génies. Et d’illustrer que ce sont ces types de maladies qui sabotent de nos jours la vie de bon nombre des jeunes qui se retrouvent dans la drogue, le banditisme, la prostitution, l’évanouissement dans les écoles et les lieux publics, les rêves de maris de nuit etc. Des vices qui souvent mènent à la folie, et ou dont le comble est que les centres de santé ne peuvent pas avoir une solution pour ces types de maladies, car il s’agit d’une question de spiritualité.
L’Association WELTARE est donc née pour soulager les populations contre ces maladies spirituelles a travers ses produits que sont entre autres le Savon Roukia, Pommade Roukia, encens informent ses leaders. « Rien en médecine générale ne peut avoir de remède contre ces maladies spirituelles sauf la guérison spirituelle.Mais très souvent, certains médecins ne nous comprennent pas. Alors qu’ils nous faut une compréhension et adhésion d’ensemble afin de pourvoir mieux lutter contre ces mauvais esprits dans nos sociétés. Aussi il n’existe aucun bon génie au monde a qui Dieu a doté un pouvoir qui puisse arranger l’affaire de quiconque que ce soit. C’est pourquoi nous devons demander toujours Dieu afin qu’il nous éloigne de ces mauvais génies. », a exposé El-Adj.
Une exposition a l’issue du quelle les journalistes ont adressé plusieurs interrogations au présidium question de mieux s’imprégner des procédures d’accès aux remèdes proposés.
Pour tout besoin, la mosquée de El-Adj Moussa Kouanda, à Hamdalaye chez le représentant de cheick DOUKOURE sur le 70 94 50 00, etc.
C’est désormais officiel, une cellule du Parlement National de la jeunesse burkinabè pour l’eau a été installée à Koudougou. En effet, le samedi 13 Août 2022, au conseil régional de Koudougou, le Parlement National de la jeunesse Burkinabè pour l’Eau a organisé un forum national […]
Actualité SociétéC’est désormais officiel, une cellule du Parlement National de la jeunesse burkinabè pour l’eau a été installée à Koudougou. En effet, le samedi 13 Août 2022, au conseil régional de Koudougou, le Parlement National de la jeunesse Burkinabè pour l’Eau a organisé un forum national autour du thème : ‹‹Engagement des jeunes du Centre Ouest pour la mise en œuvre du plan régional eau et assainissement à l’horizon 2030››.
‹‹L’eau c’est la vie››, a-t-on l’habitude de dire. Par voie de conséquence, l’absence de l’eau entraîne un choc à la vie. Dans la région du Centre Ouest, le manque de service d’eau potable et d’assainissement rend difficile quotidiennement la vie de bon nombre de la population. Touchée par ce vécu rebutant des masses, et consciente de sa capacité à apporter un changement positif en tant que jeune de la région, Wati R.Olive NANA, décide de porter la couronne de Présidente de la cellule régionale du Parlement National de la jeunesse Burkinabè pour l’Eau au Centre Ouest. ‹‹C’est un grand défi que je viens de porter officiellement sur les épaules mais avec l’équipe que j’aie autour de moi, nous ferons nos alliés le dynamisme et l’engagement afin de réussir la mission. Nous avons déjà mis en place un plan d’action que vous saurez très bientôt à travers nos activités››, dit elle.
Cet engagement à tout l’air d’une profonde conviction et d’une réelle volonté car déjà, mise à l’épreuve, Wati R. Olive NANA, aidée par d’autres jeunes engagés, a réussi le pari de l’organisation du forum national placé sous le thème :‹‹Engagement des jeunes du Centre Ouest pour la mise en œuvre du plan régional eau et assainissement à l’horizon 2030››.
L’objectif principal de ce forum est unique et claire : créer un cadre régional pour mobiliser et responsabiliser les jeunes dans la mise en œuvre du Programme Régional d’Approvisionnement Eau Potable (PR-AEP) du Centre Ouest à l’horizon 2030. Ils sont 100 jeunes, leaders d’organisations ou engagés pour le développement au Burkina Faso qui ont pris part à ce forum.
L’initiative a été vue d’un bon fort œil par les autorités de la ville de Koudougou. ‹‹La question de l’eau et de l’assainissement constitue une préoccupation majeure au Burkina Faso et à Koudougou en particulier. Nous saluons l’engagement de ces jeunes autour de ces problématiques et restons convaincu que leurs actions de plaidoyer pour l’accès à l’eau et leur sensibilisations sur la promotion de l’assainissement contribueront à la résolution de ces problèmes››, déclare le Gouverneur de la région du Centre Ouest Boubakar Nouhoun TRAORE.
Emboîtant les pas du gouverneur, le directeur régional de l’eau et de l’assainissement du Centre Ouest, Monsieur Boukaré SABO , a donné de la voix pour témoigner du bien fondé de l’activité : ‹‹Si dans la province de la Sissili on a pu mettre fin à la Défécation à l’Air Libre, nous le pouvons dans les trois autres provinces et cette initiative est un chemin sûr vers cet objectif. Cette initiative est donc à féliciter et à encourager et la direction régionale de l’eau et de l’assainissement rassure sa disponibilité à soutenir ces jeunes dans leur mission››.
Le forum a été enrichi par des échanges entre experts des questions de l’eau et de l’assainissement et participants autour du Programme Régional d’Approvisionnement Eau Potable (PR-AEP) du Centre ouest à l’horizon 2030. A l’issue de ces échanges des travaux de réflexion ont été faits par les participants.
Le Président National du Parlement National de la jeunesse Burkinabè pour l’Eau, M. René BAYILI s’est montré satisfait et ambitionne installer des cellules dans les 13 Régions du Burkina Faso pour un impact plus large et plus efficace. ‹‹Les actions ont déjà été entamées depuis novembre 2021 à Ouagadougou sur la base d’une stratégie axée sur quatre axes à savoir la sensibilisation, le plaidoyer, le renforcement des capacités et l’implication des jeunes dans la gouvernance locale et nationale. L’objectif c’est de couvrir les 13 Régions et avec l’engagement des jeunes, cela se fera››, a-t-il laissé entendre.
Source: Salif BOLY pour Burkina labaali+
Après Basolma BAZIÉ, l’artiste musicienne et cantatrice renommée Habibou Sawadogo et l’opérateur économique et président de la chambre de commerce délégation consulaire du centre nord, Moussa Zamtako, ont été nominés officiellement Champions de la campagne « je donne ma main » pour la réconciliation et […]
Actualité Société
Après Basolma BAZIÉ, l’artiste musicienne et cantatrice renommée Habibou Sawadogo et l’opérateur économique et président de la chambre de commerce délégation consulaire du centre nord, Moussa Zamtako, ont été nominés officiellement Champions de la campagne « je donne ma main » pour la réconciliation et la paix. La cérémonie a eu lieu hier samedi 13 août 2022 à KAYA.
La cérémonie de nomination était forte en symbole et en monde. Plus de 300 personnes étaient au rendez-vous.
C’est une activité qui a été parrainée par le chef du canton du Sanmentenga le Naaba Koom, Tuteur régional de l’Appel et Grand prix Manega de la paix 2022. Coutumiers, anciens religieux, femmes, jeunes, milieux économiques, artistes etc tous étaient présents pour témoigner du leadership dès deux personnalités fils de la région dont les auras dépassent largement les frontières régionales et nationales.
Remerciements à la délégation de l’Appel et bravo à Guira Cheik , point focal Kaya qui a abattu un travail louable pour le succès obtenu.
De nouveaux Champions seront désignés très prochainement.
Faso-info.net pour L.S