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Le Centre d’éducation et de formation intégrée des sourds et des enfants (CEFISE) a organisé une conférence de presse ce vendredi 22 septembre 2023 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre avec le hommes médias était de faire le plaidoyer pour une scolarisation précoce des enfants vivants avec un handicap. Ladite conférence de presse s’est tenue sous le leadership des premiers responsables de Cefise – Benaja, et des partenaires tels que UN-ABPAM, UNADAB et le ReNOH. 

C’est autour du thème « Nécessité de la prise en charge précoce des enfants en situation de handicap » que les premiers responsables du Centre d’éducation et de formation intégrée des sourds et des enfants (CEFISE) ont bien voulu livrer à l’opinion publique. Toute chose qui a permis de peindre la situation des enfants en situation de handicap au Burkina Faso.

A entendre la D.G. Pawindpinda Thérèse Kafando, L’OMS et la Banque Mondiale estiment à plus d’un milliard les personnes vivant avec un handicap, ce qui équivaut à environ 15 % de la population mondiale. Elle ajoute que Concernant le Burkina Faso, les statistiques du ministère de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (MENAPLN), datant de 2021, font état de 60 724 enfants en situation de handicap, dont 49 301 au primaire. Pour cette catégorie d’enfants, l’acceptation, l’inclusion sociale, et l’égalité des chances sont difficiles dans tous les aspects. Pour cette catégorie d’enfants, l’acceptation, l’inclusion sociale, et l’égalité des chances sont difficiles dans tous les aspects. La discrimination et le peu d’intérêt à leur endroit restent perceptibles dans tous les domaines. Bien que plus vulnérables aux problèmes de développement, les jeunes enfants avec un handicap sont souvent négligés dans les programmes et dans les services ordinaires conçus pour assurer le développement de l’enfant. Ils ne reçoivent pas non plus le soutien indispensable pour accéder à leurs droits et répondre à leurs besoins », a ainsi décrit Mme Kafando qui souhaite au plus haut niveau, des actions à même de garantir l’accès à un soutien adéquat, comme l’éducation précoce et l’intervention précoce auprès de la petite enfance.

Pour elle, ces actions demandées peuvent contribuer à garantir les droits des enfants handicapés, en promouvant une enfance enrichissante et satisfaisante, et en les préparant ainsi à la participation pleine et effective à l’âge adulte.

« À cela passe par l’information et la communication, d’où cette présente rencontre organisée par le CEFISE en partenariat avec Défi Sens AO. Le rôle des différents acteurs dans le domaine de la prise en charge précoce des enfants handicapés. Il existe plusieurs structures spécialisées dans le dépistage et le suivi médical et psychologique des enfants en situation de handicap. Elles peuvent intervenir à domicile ou dans des structures médico-sociales. Pour les associations et les Organisations de Personnes Handicapées (OPH), la priorité devra être accordée à la sensibilisation de tous les acteurs à commencer par les personnes concernées par la question (personnes handicapées et leurs familles), la communauté, les acteurs du monde du handicap ainsi et que les structures. L’ignorance est plus redoutable que la déficience elle-même. Le rôle de l’État dans cette prise en charge précoce des enfants handicapés est très déterminant également. Il doit œuvrer à ce que les structures de prise en charge (médicale, préscolaire, scolaire, etc.) soient accessibles aux enfants handicapés, et cela, peu importe leur localité ou la situation sociale des parents. L’État devrait œuvrer également à l’équipement de ces structures de prise en charge en matériel adéquat pour le dépistage précoce des éventuelles déficiences afin de proposer une prise en charge convenable, et également d’équiper ces structures en personnel qualifié. Enfin, il faudrait que les parents à tous les niveaux jouent convenablement leur rôle et ce rôle, il commence par la fréquentation des centres de santé pour les consultations prénatales, le suivi et le respect du calendrier vaccinal de l’enfant. Les parents doivent également accepter la situation de leurs enfants, qu’ils soient nés avec un handicap ou non, ils doivent s’impliquer et s’investir dans leur éducation, ce qui permettra d’aboutir à des résultats meilleurs pour le bonheur de ces derniers.» , a en conclusion plaidé le présidium du CEFISE-BENAJA.

Ismaël Kiekieta ✍️