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Ce jeudi 08 juin 2023 à Ouagadougou, l’Association Burkinabè pour le Bien-être Familial à travers son projet «Jeunes en action pour transformer les normes de genre» a tenu un atelier d’information et de réseautage des mouvements et acteurs de promotion des DSSR au Burkina Faso au programme Stream 2 panel sur les DSRAJ. Cet atelier a pour objectif global est de contribuer à agir sur les communautés afin de créer un environnement favorable, garantir un accès universel aux services SSR centrés sur les jeunes par des stratégies à haut impact, en améliorant les législations par le plaidoyer. Ledit atelier se tient sous le leadership du directeur exécutif du projet, Hamdy Mohmed Kouanda et du représentant de la directrice de la santé de la famille, Dr Mathieu Bougma.

Le présidium de l’atelier,

Financé par l’IPPF à travers le fonds stratégique subvention du consortium Stream 2, le projet « Jeunes en action pour transformer les normes de genre» a une durée d’exécution de 2ans et est mis en œuvre par un consortium de pays dont le Burkina Faso à travers l’ABBEF comme chef de file. Le projet regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Tunisie, l’Inde, le Togo, le Niger et AfriYan en tant que réseau des jeunes actifs sur la thématique des droits en santé sexuelle et reproductive.

Les participants

 

Directeur exécutif Hamdy Mohmed Kouanda

D’entrée de jeu, il s’est agi pour le directeur exécutif de l’ABBEF, Hamdy Mohmed Kouanda, de présenter le projet Stream 2 dans le fond et dans la forme. A cet effet, il soutient que le projet « Jeunes en action pour transformer les normes de genres» est financé par l’IPPF et a une durée de 2 ans.
«Le projet vise à agir sur les communautés afin de créer un environnement favorable, garantir un accès universel aux services de la SSR centrés sur les jeunes par des stratégies à haut impact, en améliorant les législations par le plaidoyer. Je reste convaincu que c’est grâce à la synergie de nos actions que nous parviendrons à créer un environnement habilitant à la jouissance à des droits des jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive. Je vous rassure de notre engagement. Nous attendons des propositions innovantes de technologie pour porter le projet. L’idée du réseautage c’est inviter tout un chacun à faire des propositions dans son domaine», a laissé entendre le directeur exécutif, Hamdy Mohmed Kouanda.

« La santé sexuelle et reproductive des jeunes est une problématique d’actualité au Burkina Faso. En effet, les adolescents de moins de 15 ans représentent 45,3% de la population générale, et les jeunes de 15 à 34 ans représentent 32,6 % de la population selon les données du 5e RGPH. Au Burkina Faso, la sexualité des jeunes est précoce avec une fécondité», ce sont là les mots du représentant de la directrice de la santé de la famille, Dr Mathieu Bougma, sur la problématique de la santé sexuelle et reproductive des jeunes.

Dr Mathieu Bougma représentant la directrice de la santé de la famille

Lors de son allocution, Dr Bougma soutient que la sexualité des jeunes au Burkina Faso est précoce avec une fécondité élevée. Pour lui, le nombre total de cas de grossesse non désirée en milieu scolaire scolaire est passé de 7050 au cours de l’année scolaire 2016/2017 à 7861 pour 2018/2019. « Je voudrais féliciter l’ABBEF et ses partenaires techniques et financiers. Le ministère vous rassure de son engagement à accompagner la mise en œuvre du projet. C’est sur une note d’espoir que je souhaite pleins succès aux travaux», a souhaité Dr Bougma avant de déclarer ouvert l’atelier d’information et de réseautage des mouvements et acteurs de promotion des DSSR au Burkina Faso du programme Stream 2 panel sur les DSRAJ.

Au cours de cet atelier, il a surtout été de communications et d’échanges avec les participants sur la santé sexuelle et reproductive des jeunes.