0 4 minutes 3 ans

Ce samedi 26 juin 2021 à Ouagadougou, African Women Leaders ( AWL) a  organisé un panel au lycée yennega. Placé sous le thème : << Harcèlement sexuel en milieu scolaire et professionnel>>,  l’ objectif général du panel est de briser le tabou autour du harcèlement sexuel dans le milieu scolaire et professionnelle. Ce panel a été annimée sous le leadership de madame la Présidente de AWL, Marie Hermann Coulibaly.

En marge de son 5e anniversaire, l’association African Women Leaders (AWL) a organisé une conférence publique et c’est sur le thème  « Harcèlement sexuel en milieu scolaire et professionnel » qu’AWL a décidé d’échanger avec l’opinion publique.

La conférence d’AWL s’inscrit dans la dynamique de promotion et de protection des droits des femmes et des jeunes. Parler sans tabou du harcèlement sexuel en milieu scolaire et professionnel  est une réalité avec l’AWL. Une question qui a pendant longtemps passé sous silence et qui détruit une pléthore de personnes. Pour l’association AWL s’est une opportunité pour partager les expériences et échanger avec la population sur comment il faut s’y prendre et ne pas se laisser brimer ou ronger par cette problématique. African Woman Leaders entend par cette conférence éclairer les zones d’ombre et espérer une résolution des harcèlements sexuels partout où besoin se fera sentir. Il convient de retenir de retenir que les domaines d’intervention de l’association AWL sont essentiellement liés à la question de la promotion et la protection des droits des femmes et des jeunes.

Pour l’honorable député Rokia ROUAMBA, il est prétentieux de faire l’état des lieux des harcèlements sexuels car la situation est criarde. Elle affirme que  la situation nous interpelle d’autant que se sont nos filles, nos sœurs qui vivent cela et qui sont obligés d’abandonner les études. « Il faut dire que c’est pas seulement en milieu scolaire qu’il y’a le harcèlement sexuel, on y rentre dans tous les milieux. Les études ont montré que la plupart du temps se sont les enseignants qu’on trouve coupable. Nous sommes là pour parler de ce thème et partager notre expérience avec nos sœurs, nos filles afin  qu’à la sortie de cet atelier chacune  puisse  être averti et puisse prendre les dispositions pour éviter de se retrouver dans une situation d’harcèlement>> a-t-elle dit.

Quand t’a la présidente de l’association, Marie/Gnoumou Hermann Coulibaly,   AWL est une association féminine régi par la loi burkinabè mise en place en octobre 2015  et reconnue officiellement  le 22 juin 2016. Elle affirme que le choix de ce thème a été motivé par les différents  témoignage reçu au sein de l’association.  » Qu’aujourd’hui, nous avons eu  des témoignages d’ harcèlement sexuel au niveau scolaire, au niveau professionnel, mais malheureusement, les victimes ne veulent pas que le grand public le sache et ne savent pas comment s’y prendre » dixit la présidente.

D’une manière spécifique,  AWL envisage des actions qui vont  permettre de rechercher ensemble des solutions aux différents problèmes généralement rencontrés par les  femmes et les jeunes. En plus, il s’agit pour cette conférence de cultiver et entretenir l’autonomie économique et financière des femmes et des jeunes en tant que moyens efficaces pour éviter toutes sortes de discrimination et de violence et enfin soutenir les activités génératrices de revenus des femmes à travers une institution de micro crédit.