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La Coordination des Organisations de la Société Civile a animé un point de presse ce mercredi 15 novembre 2023 à Ouagadougou. L’objectif de ces échanges avec les hommes de médias était d’exprimer leur indignation face aux agissements de l’Union Européenne suite aux malheureux évènements survenus à Zaongo le 6 novembre 2023 et qui a occasionné malheureusement des pertes en vies humaines. Et c’est le porte parole Boukary Ouédraogo qui était chargé de la lecture de la déclaration liminaire.

« La Coordination des OSC du Burkina Faso a appris par voie de communiqué du procureur du Faso en fate du 13 novembre 2023 faisant état de tueries qui aurait été perpétrées à Zaongo dans la commune de Boala dont les auteurs de ces actes barbares restent inconnus.
Face à cette situation, nous avons également appris par appel de l’Union Européenne à l’égard des autorités Burkinabè en leur demandant de faire la lumière sur cette affaire», a affirmé d’entrée de jeu, le porte-parole de la coordination des OSC.

Pour le conférencier du jour, c’est une situation qui interpelle plus d’un. Il ajoute que la coordination est tentée de s’interroger sur les prétendus droits de regard de l’Union Européenne sur les problèmes de notre Nation ? quelle autorité s’arroge-t-elle pour demander avec dédain des comptes à nos autorités sur la situation sécuritaire au Burkina Faso ?

Un ensemble de questionnement qui amène la coordination a demandé dans un premier temps l’interpellation de cette organisation Européenne et demande l’Union Européenne de tout mettre en œuvre afin de respecter le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des états et surtout celui de la souveraineté de l’État burkinabè. «Si les autorités Burkinabè ont des comptes à rendre à quelqu’un dans ce monde, cela n’irait pas au-delà du peuple Burkinabè.
Ces agissements viennent démontrer une fois de plus à quel point certaines organisations veuillent porter un coup à la cohésion sociale qui est sans doute le socle de notre vivre ensemble au Burkina Faso et freiner l’élan du combat souverainiste enclenché par le Capitaine Ibrahim TRAORÉ et son gouvernement.
Le peuple Burkinabè s’est engagé dans cette guerre sans rien attendre de qui que ce soit et il n’est demandé à personne à part le peuple de venir compter nos victoires encore moins nos morts», a laissé entendre le porte-parole de la coordination, Boukary Ouédraogo.

A l’issue de cette déclaration liminaire, la coordination des OSC par la voix de Boukary Ouédraogo, a exhorté les autorités à clarifier l’état des relations avec certains pays de l’Europe tel que la France qui passe tout son temps à donner la parole à des individus qui ont fuit la guerre dans leur pays afin que ceux-ci puissent s’exprimer au nom du peuple Burkinabè.

«Nous rejetons de telles manipulations qui n’ont aucun intérêt particulier si ce n’est de diviser le peuple et de dénigrer le combat dans lequel nous nous sommes dignement engagés.
Nous rappelons également à tout le monde entier que de tels actes n’ont jamais pu faire fléchir le vaillant peuple Burkinabè engagé que nous sommes, bien au contraire ils contribuent à renforcer nos rangs.
Qu’à cela ne tienne, nous appelons tout le peuple à une vigilance élevée et a une veille citoyenne plus dynamique et renforcée contre toute force de mal», a confié Boukary Ouédraogo.
A entendre, Lassané Sawadogo, la souveraineté du Burkina Faso est non négociable.

Du reste, la coordination se veut catégorique, la non ingérence dans les affaires de l’état burkinabè doit être une réalité.

Ismaël Kiekieta ✍️