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Gouvernance du secteur Minier: ORCADE et ses partenaires en parlent autour d’une conférence
Ce jeudi 06 juin 2024 à Ouagadougou, l’Organisation pour le Renforcement des Capacités de Développement (ORCADE) a tenu une conférence sur la gouvernance du secteur Minier. Cette conférence vise à susciter des réflexions pour accompagner le gouvernement dans une démarche de définition d’un modèle économique pour l’État, dans l’exploitation minière, pour l’accroissement des recettes de l’État et pour plus d’impact de l’activité minière sur les économies nationales et locales. A noter que la conférence a été possible grâce l’appui financier du projet FASOVEIL porté par le Laboratoire Citoyennetés, sur financement de l’Union Européenne et de la Coopération Suisse. Ladite conférence s’est tenue sous le leadership des premiers responsables de ORCADE dont Jonas Hien, chargé de programme.

Partager des connaissances et des expériences à travers des communications et des débats visant la maximisation de gains pour l’Etat dans l’exploitation minière, voici ici décrit toute la quintessence de la conférence sur la gouvernance du secteur minier. Et c’est sous les thèmes « les modèles économiques dans l’exploitation minière», « lutte contre les flux financiers illicites» et « la transition énergétique » que la conférence se tient.

A entendre, Palenfon Nouhoun, communautaire de Gawa, l’environnement sécuritaire n’est pas bien pris en compte dans le secteur minier. «Il n’y a pas eu d’étude sur le niveau de sécurité dans les secteurs miniers. Quand les mines ferment le niveau de sécurité devient plus élevé. C’est l’exemple de la mine de Poura»

Tamboura Ousseni, parlementaire de 2016/2020, s’interroge sur le fond de préservation de l’environnement. « Que devient le fonds de préservation de l’environnement ? Le fond est chargé de réhabiliter l’environnement après la fermeture des mines. L’orpaillage est le secteur qui emploie le plus. On peut tirer profit de se secteur là. L’absence de formation et la rétention de capital du système minier sont des observations majeures» a t’il laissé entendre.

Pour Bationo Eugène, communautaire Reo, sur les questions d’exploitation minière, il faut nécessairement penser aux futures générations. « Nous sur exploitons exagérément nos ressources. Sans se soucier de la future génération. Je propose qu’on arrête les ouvertures de mines et qu’on gère bien ce qui est là. Pensons aux générations futures en économisant nos ressources», s’insurge Bationo Eugène.

Selon Konaté Soahibou, inspecteur des impôts, le Burkina Faso devait commencer l’exploitation minière par la formation. « J’ai le sentiment que le Burkina Faso s’est lancé dans l’exploitation minière sans être prêt. Il fallait mettre l’accent sur la formation parce que ce sont des étrangers qui sont dans les postes stratégiques. Ce n’est pas évident que l’administration maîtrise les textes adoptés. Chaque ministère travaille de son côté et il n’y a pas d’échange et de partage de l’information», a confié Konaté Soahibou.

Paratezambo pour Faso-info.net ✍🏼