Au Burkina Faso et en Afrique, bon nombre de personnes ignorent que le premier Musée de l’eau se trouve à Ouagadougou. Pour les membres et les sympathisants du Parlement National de la Jeunesse pour l’Eau, la découverte et l’existence du premier Musée de l’eau, n’est plus un secret pour personne. En effet, le Parlement National de la Jeunesse pour l’Eau (PNJE) a initié une sortie détente au Musée de l’Eau, le samedi 04 juin 2022. Cette visite détente qui tient lieu de découverte et d’enseignement sur la culture immatérielle et matérielle de l’eau, s’est tenue sous le leadership du fondateur du Musée de l’Eau, Alassane Samoura.
C’est sous le thème » Eau (vie), jeunesse (espoir) » que la journée détente du Parlement National de la Jeunesse pour l’Eau au musée de l’eau s’est tenue. L’eau source de toutes vies et la jeunesse, espoir et avenir de l’humanité garant de la protection des patrimoines.
D’entrée de jeu, le président de la PNJE, René BAYILI, a pris la parole devant la quarantaine de membres et sympathisants du PNJE pour dérouler le chronogramme de la visite du musée de l’eau. Il s’est agi principalement de l’historique du musée, de la rencontre avec le fondateur du musée, des jeux de sociétés, d’une visite guidée, des exercices pratiques, des anecdotes sur l’eau, de la technique de recherche d’une nappe d’eau et un reboisement.
« Cette visite tient lieu de renforcement des capacités afin d’insister sur les valeurs de l’eau et la nécessité de sa préservation. Le but c’est de travailler à toujours interpeler les décideurs politiques et à insister sur le contrôle environnemental », a précisé le président.
A entendre le fondateur du musée de l’eau, Alassane Samoura, c’est un véritable plaisir d’accueillir les membres du PNJE au musée. Il soutient que le musée de l’eau n’est pas uniquement un musée d’exposition, c’est aussi un musée d’éveil de conscience sur la nécessité de préserver la ressource en eau. Pour Alassane Samoura, le musée entend valoriser l’eau en tant que ressource culturelle, anthropologique, politique et existentielle. » Le musée de l’eau, c’est le musée de la Jeunesse. Son avenir appartient à la jeunesse. Nous manquons de ressources financières et d’accompagnement pour mieux donner une image de qualité au musée. C’est le premier Musée de l’Eau du monde et c’est dommage qu’il ne soit pas trop connu. Nous faisons face à des difficultés d’ordre financier, foncier et de visibilité », a laissé entendre le fondateur du musée de l’eau.
Il convient de retenir que pour certains membres et sympathisants du PNJE, c’était une première de découvrir Un musée de l’eau. Selon Taryam Ouili, membre du PNJE, chef d’équipe de travail plaidoyer et communication du PNJE, au musée de l’eau, elle a le sentiment d’avoir beaucoup appris sur les mécanismes et la culture de l’eau, les relations de l’eau avec les autres entités. » Nous avons appris ici au musée de l’eau les différents types de forage, de pompes à eau et la corvée d’eau. Nous avons fait également des jeux de société pour créer des liens de familiarité. J’ai également appris comme trouver l’eau avec le bâton du sourcier », a ajouté Taryam Ouili.
Du reste, il convient de noter que c’est sûr des partages d’expérience, un repas communautaire et des reboisements dans la joie et le vivre ensemble que le PNJE a passé sa journée détente au Musée de l’Eau. En rappel, le PNJE a mis à la disposition du musée de l’eau environ 300 arbres pour la postérité.