Célébration des 125 ans d’Évangélisation du Burkina Faso : Un Nouveau Souffle pour l’Église Famille de Dieu Le Comité de Pilotage du Jubilé des 125 ans d’évangélisation du Burkina Faso, en collaboration avec la Conférence Épiscopale Burkina-Niger, a organisé une conférence de presse ce vendredi […]
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Actualité SociétéCe lundi 08 avril 2024 à Ouagadougou, la Coordination Nationale des Associations de la Veille Citoyenne (CNAVC) n’est pas passé par quatre chemins pour s’insurger contre la sortie hasardeuse de Inoussa Ouédraogo du Front de Défense pour la République. Et ce, à l’occasion de leur déclaration liminaire sur la situation nationale qui prévaut ces derniers temps. Brigitte Ouédraogo porte parole de la coordination du jour et ses camarades ont répondu aux questions et préoccupations des journalistes.
-Sur la déclaration liminaire de Inoussa Ouédraogo sur les réseaux sociaux, le CNAVC soutient que c’est un coup de déstabilisation de la bonne dynamique engrangée par le Capitaine Ibrahim TRAORÉ.
«Ces déstabilisateurs d’une vielle époque pondent des déclarations et des communiqués préconçus par leur maître qui,eux-mêmes ont une définition approximative de la démocratie et des droits de l’homme. Nous citons en exemple, le sieur OUEDRAOGO Inoussa, à la tête d’un front de déstabilisation qui, après plusieurs tentatives de s’illustrer journaliste, est arrivé rien qu’en une semaine à montrer aux yeux du monde sa haine pour son pays et sa médiocrité. Sa vocation première qui devrait être l’amour de sa patrie et de patriote engagé dans son travail a été trahie par des instincts guidés de son ventre et de son bas ventre. Si seulement ses mentors assoiffés de troubles se rendaient à l’évidence que pour cette fois-ci, la sagesse devrait les habiter définitivement ou jamais», a laissé entendre Brigitte Ouédraogo.
Dabiré Ghislain, n’a pas mâché les mots sur la question des libertés d’expression. A lui d’ajouter que le Burkina Faso est un pays de droit et la liberté d’expression est effective. « Seulement le libertinage n’est pas permis. Même dans une famille, il y a des interdits », confié Ghislain Dabiré.
–Sur le plan des actions salutaires des autorités burkinabè, Brigitte Ouédraogo cite entre autres la rénovation du bloc opératoire de CHU Yalgado Ouédraogo, la baisse du coût de certains examens, la pose de la première pierre de l’usine de transformation du coton, le dynamisme impulsé sur l’agriculture pour atteindre l’autosuffisance alimentaire et le bilan du fond de soutien patriotique.
–Sur les élections présidentielles au Sénégal, la CNAVC félicite Bassirou Diomaye et Ousmane Sonko.
«Non loin de nous, au Sénégal, la Veille Citoyenne salue l’expression de la rupture du peuple sénégalais avec l’ancien ordre qui a donné la victoire de Bassirou Diomaye FAYE et son ami SONKO le 24 mars dernier», a soutenu Brigitte Ouédraogo.
Du reste, la CNAVC en appelle au sens élevé de patriotisme et de loyauté des camarades militants des syndicats responsables et des structures et mouvements de la société civile respectueux à faire confiance aux autorités.
Ismaël Kiekieta ✍️
L’artiste Grand Docteur a procédé à la dédicace de son nouvel album, 4e du genre, intitulé «Revolution Time» ce samedi 06 avril 2024 à Ouagadougou. C’est un album de 06 titres dans un style reggae et traditionnel qui a été présenté aux mélomanes et à […]
Actualité CultureL’artiste Grand Docteur a procédé à la dédicace de son nouvel album, 4e du genre, intitulé «Revolution Time» ce samedi 06 avril 2024 à Ouagadougou. C’est un album de 06 titres dans un style reggae et traditionnel qui a été présenté aux mélomanes et à l’opinion publique. L’album est disponible au prix unitaire de 5000 FCFA. « Révolution Time » parle de l’impérialisme, du néocolonialisme, de l’éveil des consciences et de ma promotion des valeurs traditionnelles. Ladite conférence dédicace s’est tenue sous le leadership de la Marraine, Fatou Schula Gnanou.
Parents, amis et collègues sont sortis nombreux pour soutenir l’artiste. Il s’est agi particulièrement de Oscibi Johan, Serge Bayala , Dabross, Des Altino et Salif Ouédraogo.
Après «Trop c’est trop» en 2007, «Ma vérité » en 2012 et «La parole» en 2021, Grand Docteur revient sur la scène musicale avec «Revolution Time» en 2024, un album qui interpelle sur la situation nationale. Tout comme l’artiste lui c’est un album engagé qui met à nue les magouilles de l’impérialisme et ses valets locaux.
« « Singue A Zéro » est un titre qui trace l’historique de l’évolution de la démocratie au Burkina Faso. La démocratie est incompatible avec notre pays. Nous avons signé des accords qui nous mettent mal à l’aise et il faut recommencer à zéro. Le titre « Politika Riibo » interpellait le pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré sur certains agissements. C’était une invitation à la bonne gouvernance. « Zoodo » est un titre qui est inspiré de l’animisme. C’est un hommage à mon ancêtre Nawamtaoré et un retour aux sources. « TERRORISME » est un titre qui rappelle la crise sécuritaire que connait le Burkina Faso. L’impérialisme tente de mettre dans la tête qu’on s’entretuent et c’est dangereux. Nous devons rester vigilant. Le titre « Roagda » invite au bon vivre ensemble et à la cohésion sociale. Roagda ce sont les parents biologiques qui sont des dieux sur terre. « Corona virus » est un titre qui sensibilise sur l’épidémie Covid19», a expliqué l’artiste.
Cette cérémonie dédicace s’est suivie du lancement officiel du clip « Sigue A Zéro ». « Si le contexte ne nous permet pas de travailler, nous devons forcer les choses. J’ai souffert pour réaliser ce clip», a confié Grand Docteur.
Pour la Marraine de la dédicace, Fatou Schula Gnanou, Grand Docteur est un membre actif de l’initiative « Stop dépigmentation ». « J’invite les mélomanes à consommer l’album sans modération. Vive la musique burkinabè », a soutenu la Marraine.
« L’album est compatible avec le temps que traverse le Burkina Faso. Les artistes engagés sont mal compris avec leur critique. Payez nos clés pour que nous puissions vivre. Nous avons des difficultés par rapport à la promotion et j’espère que cet album fera une exception» a laissé entendre Grand Docteur.
L’album est disponible en clé au prix unitaire de 5000 FCFA et disponible dans les différents points de vente habituels. (78801498)
Ismaël Kiekieta ✍️
Ce mercredi 03 avril 2024 à Ouagadougou, Naaba labidi et son équipe ont fait une incursion à la direction de l’action sociale du Camp Général Aboubacar Sangoulé pour non seulement apporter des vivres aux veuves et orphelins des FDS, mais offrir un chèque de 2 […]
Actualité SociétéCe mercredi 03 avril 2024 à Ouagadougou, Naaba labidi et son équipe ont fait une incursion à la direction de l’action sociale du Camp Général Aboubacar Sangoulé pour non seulement apporter des vivres aux veuves et orphelins des FDS, mais offrir un chèque de 2 millions répartis comme suit, 1 million pour les blessés de guerre et 1 million pour l’effort de paix.
Ce don intervient en réponse à l’appel du président de la transition à l’effort de paix et aux journées de l’engagement patriotique et de participation citoyenne. Ladite cérémonie officielle de remise s’est tenue sous le leadership de Naba Labidi et du DG de l’action sociale du Camp Général Aboubacar Sangoulé, le Colonel Major Kambou.
Répondre à l’urgence patriotique, voici ce qui a amené le groupe des opérateurs économiques avec à sa tête son coordonnateur Naba Labidi. Et ce jour, il s’est agi de don en vivre et en espèce de 2000000 FCFA au profit des FDS, des veuves, des orphelins et de l’effort de paix.
A entendre, le DG de l’action sociale et des blessés de guerre, le Colonel Major, Kambou, c’est un sentiment de joie qui l’anime.
« Merci d’avoir pensé à nous. Je suis ému et content que ce groupe d’entreprises privées ait pensé à combler le vide que les FDS ont laissé en défendant la Patrie. Les épouses et les orphelins sont les premiers bénéficiaires. Nous savons comment, ils sont heureux quand des personnes pensent à eux. Nous invitons d’autres structures à emboîter le pas», a invité le DG.
Pour Naaba Labidi, c’est un geste qui répond à l’appel du Président Ibrahim TRAORÉ dans sa dynamique de restauration du territoire national. A lui d’ajouter que la situation difficile où se trouve les FDS et leurs familles leur a été imposée et il faille les témoigner la solidarité de la société.
« Il faut dire que nous sommes venus offrir des vivres aux veuves et orphelins des FDS. Nous offrons également un million de francs pour les FDS blessés et un million de francs pour le font de soutien patriotique. Notre action se veut une triple aspiration. C’est une réponse affirmative à un double appel. Celui de notre patrie qui est en détresse et qui appelle ses fils à la mobilisation, la solidarité et à l’effort de paix. Nous voulons donner un sens pragmatique aux journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne. Ce don est un geste de solidarité à l’endroit des gens qui sont dans une situation difficile qui nous a été imposée par l’ennemi. Nous voulons montrer aux FDS et leurs familles que la société est de cœur avec eux. C’est un appel wayiignan économique à l’endroit de nos compatriotes à soutenir la dynamique de restauration de notre territoire. Il n’y a pas d’économie sans Patrie. C’est un geste que nous attendons de renouveler», a confié Naaba Labidi.
Du reste, il convient de noter que Naaba Labidi et son équipe compte renouveler ce geste et invite toutes les couches sociales à suivre le pas pour la restauration du territoire national.
Sanfo Minata ✍️
A l’occasion du jeûne catholique et musulman l’Alliance citoyenne panafricaine du Burkina Faso avec à sa tête Hamadé Maïga a initié dans la soirée du samedi 23 mars 2024 à Ouagadougou, une rupture collective réunissant toutes les communautés religieuses. Le but étant de promouvoir la […]
Actualité SociétéA l’occasion du jeûne catholique et musulman l’Alliance citoyenne panafricaine du Burkina Faso avec à sa tête Hamadé Maïga a initié dans la soirée du samedi 23 mars 2024 à Ouagadougou, une rupture collective réunissant toutes les communautés religieuses. Le but étant de promouvoir la cohésion sociale, le vivre ensemble et la pais dans son ensemble. Fidèles musulmans, catholiques, protestants et traditionalistes n’ont pas manqué à l’appel de l’Alliance Citoyenne Panafricaine du Burkina Faso.
Passer le message de la cohésion sociale, du vivre ensemble et de la paix dans un mois de jeûne qui prône les valeurs de paix, voici toute la motivation de l’Alliance Citoyenne Panafricaine du Burkina Faso.
D’entrée de jeu, il s’est agi pour le Cheikh Hassane Sanfo, de prendre la parole pour saluer à juste valeur, l’initiative de Hamadé Maïga et son association. Pour lui, le message de paix et de cohésion sociale dans notre contexte actuel doit être encouragé et soutenu.
« Le mois de jeûne est un mois béni où nos vœux peuvent être exhaussés. Je n’ai pas hésité un seul instant lorsque j’ai appris qu’il s’agissait de cohésion sociale et de paix. La religion ne doit pas nous désunir bien au contraire, elle est facteur de paix et de cohésion sociale. Nous souhaitons que la paix revienne au Burkina Faso», a souhaité Hassane Sanfo.
Selon le premier responsable de l’Alliance Citoyenne Panafricaine du Burkina Faso, Hamadé Maïga, le message est clair, il était question de rassembler toutes les religions dans ce mois de jeûne pour les inviter à la cohésion sociale. Pour lui, c’est moment de communion entre les religieux et un moment d’invocation pour le retour de la paix au Burkina Faso. « Le Burkina Faso est un pays Laïc. Les chrétiens et les musulmans sont dans un mois de jeûne et il était plus nécessaire qu’on se mette ensemble pour demander le retour de la paix. Le Burkina Faso ne demande rien d’autre que la paix», a confié Hamadé Maïga.
Pour le représentant des chrétiens, Ghislain OUEDRAOGO, c’est une initiative qu’il convient de saluer. A lui d’ajouter que réunir les religions pour passer le message de la cohésion sociale et de la paix est très capital dans la lutte contre le terrorisme.
« Nous sommes frères et sœurs malgré nos différences religieuses. Il est important de faire passer le message de la cohésion sociale. Nous ne faisons pas de distinction de religion. Parmi nos forces combattantes, il y a des musulmans, des chrétiens et des animistes qui se battent jour et nuit, donc nous devons nous unir» a soutenu le représentant des Catholiques.
Zakaria Tagnan, vice-président de la coordination de la veille citoyenne,quant à lui, n’a manqué de soutenir que c’est un honneur d’être invité à cette rupture collective. « Nous invitons toutes personnes à prendre l’exemple de cette association», invite Zakaria Tagnan.
Au regard de l’engouement autour de cette rupture collective, l’Alliance Citoyenne Panafricaine du Burkina Faso se dit satisfait et espère que le message de cohésion sociale est bien passé.
Ismaël Kiekieta ✍️
L’association Dansoko, le Doezos de la paix a animé dans la matinée de ce samedi 23 mars 2024, un point de presse pour présenter à l’opinion publique son projet de tournée artistique pour la résilience et la paix. Cette tournée se tient autour du thème […]
Actualité Culture SociétéL’association Dansoko, le Doezos de la paix a animé dans la matinée de ce samedi 23 mars 2024, un point de presse pour présenter à l’opinion publique son projet de tournée artistique pour la résilience et la paix. Cette tournée se tient autour du thème « Tournée artistique de la résilience, la cohésion sociale et la solidarité du peuple burkinabè: Rôle de l’artiste dans un contexte insécuritaire ». Le début de la tournée est fixé au 27 avril 2024 avec la ville de Banfora. Ladite conférence de presse se tient sous le leadership du Président de l’association Dansoko, le Dozzos de la paix.
Avec un budget estimé à 445 millions, la tournée prend en compte 30 artistes au niveau national et 7 artistes au niveau international. La tournée débute le 27 avril prochain dans la ville de Banfora.
Apporter sa touche pour le retour de la paix au Burkina Faso et faire passer le message de la résilience, voici énuméré ce qui a véritablement motivé l’association Dansoko le Dozzos de la paix et son président Lamany Fatié Traoré.
Selon Lima y Fatié Traoré alias L’oiseau de mystère, cette tournée intervient dans le but de lutter contre le terrorisme. « Notre association a pour objectif de regrouper tous les Dozzos et de travailler de mèche avec les forces de l’ordre pour le retour de la paix. C’est une association qui fait la promotion de la paix à travers la cohésion sociale. L’association est apolitique et l’une des premières associations des Dozzos. La culture est d’une importance capitale dans la vie des peuples. Un peuple sans culture est un peuple sans âme. La culture occupe une place de choix dans le processus de retour de la paix. On peut combattre avec les armes mais aussi avec de la musique traditionnelle. J’ai décidé de produire cinq artistes qui traitent de la thématique de la paix et de la résilience. Cette tournée a pour cible la population dans le but de passer le message de la résilience», précise l’artiste.
Pour Somé Dimitri, membres du comité d’organisation, c’est une tournée de grande envergure pour sensibiliser le maximum de communauté.
« La tournée artistique de la résilience est une tournée nationale qui concerne 06 villes et internationale au Mali, en Russie, en Belgique…
Une partie des fonds récoltés pendant la tournée sera reversée aux personnes déplacées internes. », a confié Dimitri Somé.
«Sans sensibilisation l’être humain reste vulnérable. Il y a des comportements qu’il faut éviter en temps de guerre. Il y a des populations qui n’ont pas accès à l’information et la tournée artistique se présente comme un moment de sensibilisation sur les messages de résilience. Nous avons des valeurs ancestrales et traditionnelles qu’il faut préserver et perpétuer», a laissé entendre l’artiste.
Du reste, il faut noter que la tournée artistique pour l’intégration est une première de l’association mais l’Artiste Lamany Fatié Traoré a son actif plus 200 prestations artistiques à travers le monde.
Limany Fatié Traoré est Botaniste, Herboriste, Naturopathe, voyant et maître Dozzos initiateur du Dankou.
Ismaël Kiekieta
L’Association Russo-Burkinabè « African Initiative » a organisé une table ronde avec des jeunes le jeudi 21 mars 2024 à Ouagadougou. Cette activité a eu pour thème principal « Protection et conservation des valeurs coutumières et traditionnelles sous influence occidentale ». Ladite activités s’est tenue […]
Actualité SociétéL’Association Russo-Burkinabè « African Initiative » a organisé une table ronde avec des jeunes le jeudi 21 mars 2024 à Ouagadougou. Cette activité a eu pour thème principal « Protection et conservation des valeurs coutumières et traditionnelles sous influence occidentale ». Ladite activités s’est tenue sous le leadership du chef coutumier, l’ancien ministre des affaires religieuses et coutumières, Issaka SOURWEMA et bien plus d’autres membres.
Au cours de cette activité, quatre panelistes ont été invités pour se prononcer sur le thème principal, en se basant sur des thèmes secondaires. Réunissant plusieurs jeunes, cette table ronde se veut être un cadre de sensibilisation sur la protection et la conservation des valeurs coutumières et traditionnelles africaines.
Et il était question pour Issaka Sourwema, ancien ministre en charge des affaires religieuses et coutumières de se prononcer sur le sous-thème « Rôle de l’État dans la promotion et la protection des valeurs culturelles ». Selon lui, les valeurs culturelles sont des croyances profondes à partir desquelles se construisent des notions telles que le vrai, la justice, le bon, la vérité et le bien. En effet , il a fait savoir qu’en plus des efforts fournis par l’État, la population doit apporter sa contribution pour la protection des valeurs culturelles. « Toute culture en réalité et toute tradition, sont soumises à des influences et ces influences peuvent être positives, elles peuvent être négatives, mais en réalité, une culture, c’est aussi la résultante de ces mouvements de va-et-vient entre des réalités culturelles. Maintenant, il faut s’arranger pour que ce que nous avons effectivement en termes de valeur, que nous puissions conserver cela », a-t-il dit.
A sa suite, Martin Yaméogo, membre organisationnel de l’Association Russo-Burkinabè « African Initiative », a soutenu que cette activité vise à expliquer aux jeunes, l’intérêt de la protection et de la conservation des valeurs coutumières et traditionnelles burkinabè. A l’écouter, les Africains, en particulier les Burkinabè, doivent s’identifier à travers leur culture et en être fiers, car certaines pratiques occidentales sont en déphasage avec les traditions africaines.
Aujourd’hui, on voit comment sont devenues nos cultures face à l’influence occidentale. Et nous constatons que petit à petit qu’on veut nous amener à nous débarrasser réellement de nos valeurs traditionnelles, et ça, il faudrait qu’on redouble d’efforts pour que la jeunesse puisse comprendre pourquoi nous devons garder toujours nos valeurs », a-t-il laissé entendre.
Selon Fadilatou Wendsongda Nignan une étudiante en 1re année de licence professionnelle Transit, transport et logistique à l’École burkinabè des affaires, présente à cette activité, a tenue à saluer « African Initiative » pour avoir organisé cette table ronde. « Le thème principal évoque nos valeurs culturelles et en voyant la jeunesse aujourd’hui, elle est perdue et s’apparente à l’occident. Donc, pour moi, <<le panel est très important et je suis venue participer pour me convaincre qu’il y a toujours des personnes de bon sens », a-t-elle laissé entendre.
Du reste, il faut noter que les participants sont sortis de ce panel enrichis et cultivés sur les valeurs traditionnelles.
Minata Sanfo
LA COORDINATION RÉGIONALE DU CENTRE DE LA VEILLE CITOYENNE PATRIOTIQUE a animé dans la matinée du jeudi 21 mars 2924 à Ouagadougou un point de presse sur la situation nationale. Cette conférence de presse s’est attardé sur les récentes prises de décision salutaire du gouvernement […]
Actualité SociétéLA COORDINATION RÉGIONALE DU CENTRE DE LA VEILLE CITOYENNE PATRIOTIQUE a animé dans la matinée du jeudi 21 mars 2924 à Ouagadougou un point de presse sur la situation nationale. Cette conférence de presse s’est attardé sur les récentes prises de décision salutaire du gouvernement burkinabè. Le message est clair le soutien au Président Ibrahim TRAORÉ est plus qu’une nécessité pour le développement du Burkina Faso.
Sur le plan Sécuritaire, la coordination soutient que c’est le lieu de reconnaître que l’armée burkinabè n’avait jamais été aussi équipée comme elle est aujourd’hui aussi bien dans la réorganisation du dispositif militaire en passant par le rééquipement progressif de nos forces combattantes. Pour les premiers responsables, les autorités de la transition ont pu révolutionner l’approche militaire dans la lutte contre les groupes armées terroristes (GAT). «En témoigne l’acquisition des vecteurs aériens (drones de frappe), la création de plusieurs Groupements d’intervention Rapide (BIR), et l’amélioration des conditions de vie des Volontaires pour la Défense de la patrie(VDP). La puissance de feu de l’armée burkinabè se démontre incontestablement aujourd’hui par le travail quotidien des Forces dans le ravitaillement des zones et la réinstallation de plusieurs vilages autrefois sous occupation des ennemis ainsi que par la réduction drastique de la capacité de nuisance des individus égarés(terroristes)», a laissé entendre les conférenciers du jour.
Sur le plan économique, la coordination se veut claire. Pour la coordination, malgré le contexte difficile que traverse le pays, les tenants du pouvoir exécutif du moment ont su faire preuve de bonne gouvernance économique, le taux de croissance qui était de 1,2% en 2022 est passé à 4,4% en 2023 avec une projection de 6,4% en 2024. « Les grands projets de l’Agence pour la Promotion de l’entrepreneuriat Communautaire (APEC), tels que la construction de la toute première raffinerie d’or du Burkina, et les projets de grandes unités industrielles sont la preuve que le développement est tout tracé », a soutenu les conférenciers du jour.
Du reste, la coordination appelle l’ensemble des populations à se mobiliser pour faire bloc derrière les autorités de la Transition.
Sanfo Minata ✍️
Le Collectif des leaders panafricains a animé un point de presse ce vendredi 22 mars 2024 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre avec les hommes de médias était de faire une lecture de la situation Nationale qui prévaut ces deniers temps. Ladite conférence s’est tenue […]
Actualité SociétéLe Collectif des leaders panafricains a animé un point de presse ce vendredi 22 mars 2024 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre avec les hommes de médias était de faire une lecture de la situation Nationale qui prévaut ces deniers temps. Ladite conférence s’est tenue sous le leadership du Président du CLP, Mahamadi ZOUNGRANA et du bureau exécutif.
D’entrée de jeu, il s’est agi pour le Président du CLP, Mahamadi ZOUNGRANA de matérialiser la contribution du collectif dans le combat de la souveraineté engagé par le Président Ibrahim TRAORÉ. A cet effet, il a cité entre autres:
-l’opposition farouche à la remise en cause du pouvoir du MPSR2,
-la dénonciation de la présence de certaines chaînes internationales complices d’une
propagande de déstabilisation de nos institutions,
-la dénonciation de l’immixtion d’une chancellerie étrangère dans les affaires intérieures de
notre pays
-la réclamation du départ des troupes françaises de notre territoire,
-la mise en place de la veille citoyenne qui s’étend aujourd’hui à toutes les régions du Burkina, etc.
-les démêlées judiciaires qui ont conduit nos leaders en prison.
« Le CLP est conscient que le chemin pour l’indépendance totale de notre pays, chemin qu’a emprunté le MPSR2 sous la houlette du Capitaine Ibrahim TRAORE, est plein d’embuches. Etant un des fervents soutiens de ce pouvoir, le CLP connaît toutes sortes d’attaques. Des attaques sordides allant jusqu’à l’accuser de connivence avec des partis politiques pour déstabiliser la Transition», confie le conférencier du jour.
Le CLP a pris la résolution, de ne marchander aucun espace de dignité du vaillant peuple
burkinabè.
Sur la situation géopolitique Nationale, le CLP constate une montée en puissance de la guerre contre le néocolonialisme occidental imposée aux peuples sahéliens sous une forme appelée terrorisme. Au premier responsable du CLP de signifier que depuis l’amorce de la phase de développement de la guerre contre le terrorisme, il faut noter une réelle avancée victoirieuse dans les différents fronts.
Et sur cette situation, le CLP note:
-L’augmentation des effectifs des FDS et des VDP,
-L’équipement conséquent des forces combattantes par des moyens opérationnels de dernière génération,
-La motivation et le moral hautement renforcé des combattants au front,
-La recrudescence des batailles victorieuses en faveur de nos forces armées nationales,
-Le choix des partenaires géopolitiques et stratégiques dans la lutte contre le néocolonialisme occidental, particulièrement le cas de la Russie comme principal partenaire,
-La réinstallation des villages dans certaines régions
-Le renforcement de la lutte pour l’autosuffisance alimentaire à travers l’offensive agricole impliquant la pratique de nouvelles cultures telles que le blé, le cacao,.. dans les pôles de croissance de Bagré , de la vallée du Sourou et du barrage de Samandeni,
-Le renforcement de la lutte contre le chômage à travers les projets d’industrialisation et de mécanisation dans l’exploitation minière ainsi que de transformation des produits agricoles et d’élevage,
-La suppression de la caution à vie de 500 000 pour l’hémodialyse,
-Le réduction de 80% du coût de la séance de dialyse qui passe de 15000 FCFA à 2500
FCFA,
-L’instauration d’une journée nationale des coutumes
«Au regard de ces résultats engrangés, le Collectif des Leaders Panafricains (CLP) félicite et réaffirme son engagement sincère et indéfectible aux côtés des autorités de la transition de notre pays dirigé par le camarade Président, le Capitaine Ibrahim Traoré dont le leadership est manifestement marqué par l’exemple et la révolution.
Le CLP demande au peuple burkinabé de se mobiliser autour du capitane Ibrahim TRAORE pour une prolongation de la durée de la transition afin de poursuivre la mission pour le bonheur de la population», a laissé entendre Mahamadi ZOUNGRANA.
Pour ce qui concerne la situation géopolitique internationale, le Président du CLP se veut claire, le terrorisme au Sahel, les rebelles du M23 en République démocratique du Congo, le massacre du peuple palestinien par Israel au Moyen-Orient, la guerre contre l’OTAN en Ukraine en sont les illustrations concrètes. «C’est pourquoi le collectif des leaders panafricain compatit aux douleurs et demeure aux côtés des peuples qui ont résolument pris la décision ferme de lutter pour une postérité épanouie notamment les peuples de L’Alliance Du Liptako-gourma.
Le CLP voudrait particulièrement saluer le Gouvernement nigérien pour la décision patriotique prise en dénonçant les accords militaires impérialistes qui les liaient aux Etats unis d’Amérique. Cette décision de rapatriement des bases militaires américaines du Niger vient soulager le fardeau économique qui pesait sur le peuple nigérien du fait de cet accord léonais», dixit le Président du CLP.
Le Collectif des leaders panafricains reste déterminé et engagé dans la lutte contre l’impérialisme et le soutien au Capitaine Ibrahim TRAORÉ.
Ismaël Kiekieta
Ce jeudi 21 mars 2024 à Ouagadougou, Sana Accessoires a procédé à l’ouverture officielle de son centre de formation. Un centre dont la spécialité est l’entretien et la réparation des appareils électroniques. L’objectif étant de résoudre un temps soit peu la problématique du chômage au […]
Actualité Education SociétéCe jeudi 21 mars 2024 à Ouagadougou, Sana Accessoires a procédé à l’ouverture officielle de son centre de formation. Un centre dont la spécialité est l’entretien et la réparation des appareils électroniques. L’objectif étant de résoudre un temps soit peu la problématique du chômage au pays des hommes intègres. La cérémonie officielle d’ouverture s’est tenue sous le leadership du premier responsable Sanoussa Sana.
Conscient de l’accroissement du chômage au Burkina Faso, de l’accès difficile au concours de la fonction publique et de la vision du gouvernement d’encourager l’entrepreneuriat des jeunes, le Centre de Formation Sana Accessoires International qui a vu le jour depuis 2013, entend apporter sa touche afin d’aider les jeunes à être indépendant et à être autonome dans la vie active.
Ce sont au total, une trentaine de jeunes en fin de formation que le centre de formation Sana Accessoires a présenté lors de la cérémonie d’ouverture officielle.
Ces jeunes sont désormais qualifiés dans la réparation et l’entretien des téléphones portables.
Le centre de formation s’inscrit en droite ligne avec la vision du Président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORÉ à savoir inviter les jeunes à entreprendre.
A entendre les premiers responsables cette formation permettra à chaque jeune de pouvoir développer son propre business et d’être indépendant financièrement.
Il faut noter que la formation pratique s’est tenue en deux tranches, une première partie est une formation intensive sur deux semaines et des formations pratiques.
Le centre de formation a pour slogan, « VDP à Notre Façon »
« je suis venu me faire former parce que c’est une très belle initiative. Il y’a des zones où les réparateurs de téléphones portables se comptent au bout du doigt donc je pense que ça va m’aider à pouvoir mettre une entreprise en place. Actuellement j’ai appris beaucoup de choses, je peux changer un écran de téléphone, changer la batterie…. A Sana Accessoires International les matériaux sont moins chers donc ça va nous aider une fois que nous allons mettre nos entreprises sur pied » a soutenu un des bénéficiaires, Sané Abdoul, élève en classe de 3e.
Pour le premier responsable Sana Accessoires International, M. Sanoussa Sana, le centre de formation répond à la préoccupation du chômage des jeunes car il y a beaucoup de jeunes qui sont diplômés mais par manque de moyens ou pour manques de formation professionnelle adapté à la situation du pays, ils sont toujours au chômage. «Nous avons ouvert ce centre de formation dans le but d’apporter un plus. Nous voulons former les jeunes qui vont prendre à bras le corps leur avenir. La formation s’inscrit dans le domaine de la réparation, de la maintenance des téléphones portables et de tous les appareils électroniques comme la programmation, le décodage, le flashage et la création de logiciels. La particularité à Sana Accessoires International, c’est que nous n’avons pas besoin d’une personne qui a déjà des connaissances intellectuelle, universitaire ou scolaire. Nous formons tout le monde» a-t-il soutenu.
Pour Brice Bamogo, ingénieur en électronique, cette formation va contribuer au développement du Burkina Faso. Il soutient qu’il est dans le domaine et s’y connait un peu.
« Les téléphones sont les appareils les plus miniaturisés en électronique. Et une fois que tu arrives à enlever et remettre les pièces, tu as forcément un bon niveau en électronique. Les réparateurs qui sont sur le marché actuellement, ce sont les gens qui ont l’expérience et malheureusement dans nos universités on a pas trop le temps pour faire la pratique. Donc quand j’ai entendu parler de cette formation je n’ai pas hésité à m’inscrire afin d’avoir une expérience de plus à mes compétences que j’ai au niveau universitaire» a-t-il expliqué.
Du reste, le centre de formation est ouvert à tous ceux qui désirent entreprendre dans la commercialisation, la vente, l’entretien et ‘a répartition des appareils électroniques.
Le centre de formation Sana accessoires est situé à Ouagadougou à Zabre Daaga.
Minata Sanfo✍️
A l’occasion du premier rendez-vous de l’année 2024 du REMAPSEN-Burkina Faso, la Communauté d’action pour la Promotion de la santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso (CAPSSR) a bien voulu échanger ce jeudi 21 mars 2024 à Ouagadougou avec les membres du Réseau des Médias […]
Actualité santéA l’occasion du premier rendez-vous de l’année 2024 du REMAPSEN-Burkina Faso, la Communauté d’action pour la Promotion de la santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso (CAPSSR) a bien voulu échanger ce jeudi 21 mars 2024 à Ouagadougou avec les membres du Réseau des Médias pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement du Burkina Faso (REMAPSEN-BURKINA) sur les difficultés d’accès aux soins pour des survivantes de VBG . Cette rencontre a été possible grâce au programme Droits en Santé Sexuelle et Reproductive (DSSR) mis en œuvre par MdM à Ouagadougou dans le district sanitaire de Baskuy, à travers le projet RESPECT des droits et santé sexuels et reproductifs des jeunes et adolescent.e. s, et le projet de prévention et de prise en charge des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus. L’objectif général étant d’informer et renforcer la communication sur les difficultés d’accès aux soins pour les survivant.e.s de VBG au Burkina Faso.
Ladite rencontre s’est tenue sous le leadership de la Vice Présidente du REMAPSEN, Bénédicte Sawadogo et de la Présidente de la CAPSSR, Mariam Nonguierma.
Depuis quelques années, la problématique des violences basées sur le genre (VBG) s’est toujours posée au Burkina Faso. Jadis conséquences de certaines pesanteurs socioculturelles, les VBG sont aujourd’hui aggravées par la crise sécuritaire que traverse le pays du fait des attaques terroristes. Certes, de nombreuses actions ont été entreprises par l’état et ses partenaires au plan institutionnel et judiciaire pour y faire face. Mais les VBG continuent de faire des victimes.
D’entre de jeu, il s’est agi pour la présidente de la CAPSSR, Mariame Nonguierma de situer le contexte de la rencontre. Elle soutient que ce sont des sujets sensibles et il faut en parler pour diminuer le nombre des VBG et prendre en charge les survivantes. « En 2020, 5300 cas de VBG dont 4254 femmes contre 1071 hommes ont été enregistrés.
« Au Burkina Faso, l’insécurité et les sites de personnes déplacées internes ont un impact négatif sur les VBG. Nous sommes convaincus qu’en échangeant avec les journalistes du REMAPSEN Burkina, nous allons lancer des plaidoyer sur les VBG. La gente féminine est la plus touchée et la plus vulnérable. Il y a nécessité d’en parler. Je suis convaincu qu’à l’issue de cette rencontre, nous trouverons des solutions pour alléger la question des VBG.Il faudrait faire comprendre à l’État l’enjeux qui prévaut», a laissé entendre la présidente.
Pour la présentatrice de la thématique du jour, Habibou Kabré, juriste, lutter efficacement contre les VBG dans toutes ses dimensions implique d’une part, l’existence d’un dispositif juridique adapté et d’autre part, une coordination suffisante entre les différents acteurs de la chaîne de répression et de prise en charge.
A l’entendre, pour y parvenir, il est fondamental de développer et maintenir une synergie d’actions entre tous les intervenants de la prise en charge des cas de violences basées sur le genre et de maintenir une bonne communication.
En ce qui concerne les difficultés d’accès aux soins, la présentatrice a évoqué des difficultés liées à la société, à l’État et aux survivantes. Les difficultés sont entre autres :
□ Le silence
□ La honte et la culpabilité, la peur de la stigmatisation et des
représailles
□ L’ignorance des voies de recours pour la prise en charge
□ La lourdeur administrative
□《L’impunité dont bénéficient certains coupables après de
longues procédures pénibles et humiliantes》
□ Le cout très élevé de certains services
□L’insuffisance d’une coordination efficace et une réponse multisectorielle de qualité en matière de prise en charge des victimes des VBG dans les principaux secteurs d’intervention que sont la santé, l’appui
psychosocial et psychologique, l’assistance sécuritaire
légale, l’assistance juridique et judiciaire.
□ La crise sécuritaire
« Il existe cinq types de prise en charge: La prise en charge psycho-sociale, la prise en charge psychologique, la prise en sanitaire, la prise en charge judiciaire et la prise en charge juridique. Selon le rapport de février 2023 du Cluster VBG des acteurs communautaires, les données provenant de 11 régions du pays font état de 348 cas déclarés de VBG pris en charge», a confié la présentatrice.
La Vice Présidente du REMAPSEN, chargé des questions de santé, Bénédicte Sawadogo, lors de son allocution n’a pas manqué de réitérer ses remerciements au CAPSSR pour la confiance accordée au REMAPSEN. A elle d’inviter les membres du REMAPSEN a produire des œuvres de belle facture, toute chose qui va contribuer à rehausser l’image du réseau. « Merci à tous. Nous sommes tous acteurs et victimes des VBG», a-t-elle laissé entendre.
Les Violences Basées sur le Genre se définit comme tout acte de violence dirigé contre une personne sur la base des différences (de genre) fixées par la société entre les hommes et les femmes et causant ou pouvant causer à la victime/survivante un préjudice ou des souffrances physiques,sexuelles, psychologiques, morales, économiques, patrimoniales et culturelles y compris la menace de tels actes, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée.
Du reste, il faut noter que la violence sous toutes ses formes constitue une violation grave des droits humains et une expression des inégalités sociales existantes entre les
hommes et les femmes dans le monde. Cette négation des droits humains entraine des conséquences désastreuses aussi bien sur le/la survivant/e, la famille, la communauté/ la société.
Ismaël Kiekieta