Plaidoyer pour la Paix : Burkina Celbal Bara visite les autorités coutumières et administratives des Hauts-Bassins
Le constat est clair : le Bobo Mandarin soutient le projet Burkina Celbal Bara pour une paix durable.
Le 5 décembre 2024, les membres du projet Burkina Celbal Bara ont effectué une visite de plaidoyer auprès des autorités de Bobo-Dioulasso, dans le but de renforcer les initiatives en faveur de la paix. La délégation a été reçue par la Gouverneure de la région des Hauts-Bassins ainsi que par le Chef de Canton de la ville de Sya, le Bobo Mandarin. Cette rencontre a permis de présenter les objectifs, les missions et les résultats attendus du projet aux autorités administratives et coutumières de la région.
Le porte parole du Bobo Mandarin, a exprimé son soutien total à l’initiative, soulignant l’importance de l’unité des chefs traditionnels pour lutter contre les forces terroristes qui affectent le pays. « Il est nécessaire que les chefs coutumiers s’unissent pour en finir avec l’hydre terroriste. L’union fait la force et c’est déjà une victoire. Nous devons soutenir le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, pour la réalisation de ce projet. Main dans la main, nous pourrons venir à bout du terrorisme », a-t-il déclaré.
Le projet Burkina Celbal Bara, lancé le 31 août 2024, a pour ambition de restaurer la paix et la stabilité dans tout le Burkina Faso, un pays confronté à une crise sécuritaire majeure. Ce programme vise à rétablir la cohésion sociale et à renforcer l’unité des Burkinabè face aux défis actuels.
Dans son discours, le Bobo Mandarin a rappelé l’importance de l’unité et de la solidarité, insistant sur la nécessité d’une « union sacrée » autour du Président du Faso pour surmonter les obstacles à la paix. « L’union est un symbole fort. Vous avez mes bénédictions. Les ennemis du Burkina Faso seront punis par les manes des ancêtres », a-t-il ajouté.
Madame Mariama Konaté/Gnanou, Gouverneure de la région des Hauts-Bassins, a également exprimé son soutien au projet. « Si nous sommes unis, si nous parlons un même langage, il n’y a pas de place pour l’ennemi. C’est l’appel de Son Excellence, le Capitaine Ibrahim Traoré. Votre action s’inscrit en droite ligne avec celle du Chef de l’État. Même si, avec les armes, on vient à bout de l’ennemi, il reste toujours un rôle social à jouer à travers les valeurs, les paroles et les actions nécessaires pour une véritable paix. Je souhaite que les leaders d’opinion se joignent à ce mouvement afin que la paix devienne une réalité », a-t-elle déclaré.
La visite à Bobo-Dioulasso s’inscrit dans une série de rencontres entamées par le projet après Ouagadougou, Tenkodogo, Ouahigouya et Gaoua. L’objectif de ces échanges est d’élargir l’impact du projet et de mobiliser davantage de soutien parmi les chefs coutumiers pour une paix durable et une stabilité renforcée. Le projet poursuivra sa tournée dans d’autres régions du pays, avec des discussions prévues avec de nouveaux leaders coutumiers afin de solidifier l’adhésion à cette initiative cruciale pour l’avenir du Burkina Faso.
Selon le Coordonnateur national du projet Burkina Celbal Bara, Honoré Samandoulgou, les chefs coutumiers sont très écoutés et peuvent sensibiliser et éduquer la population autour de l’idéal de la paix. Il soutient que cette rencontre tient lieu de présentation du projet au Gouverneur des Hauts-Bassins et au Chef de Canton de Bobo-Dioulasso. « Burkina Celbal Bara est une initiative de consolidation de la paix. Nous sommes venus demander le soutien et les bénédictions des autorités coutumières et administratives. Elles peuvent permettre l’implication et l’engagement de tous autour de la paix. Le but est de s’unir pour soutenir le Capitaine Ibrahim Traoré pour la reconquête du territoire national. Burkina Celbal Bara est une contribution à l’éveil patriotique populaire », a confié le Coordonnateur national.
Face aux défis sécuritaires majeurs, le projet Burkina Celbal Bara appelle à l’unité et à la solidarité des Burkinabè pour surmonter les obstacles à la paix. Chaque étape vise à renforcer le dialogue entre les communautés et à encourager la mobilisation collective pour une paix et une stabilité durables. Ce projet, symbole d’espoir, invite tous les Burkinabè à participer activement à la reconstruction d’une nation pacifiée et résiliente face aux crises.
A écouter le facilitateur principal du projet Burkina Celbal Bara, Naakoom Naaba Saaga, Burkina Celbal Bara a des objectifs nobles. Pour lui, il y a plus de 250 chefs coutumiers engagés autour du projet. « Nous avons entrepris une tournée pour toucher les grands chefs coutumiers afin d’assurer leur implication pour en finir avec la crise sécuritaire. L’heure n’est plus aux discours ni à l’attente. Avec l’implication des coutumiers, nous allons nous retrouver pour apporter une solution autour d’un cadre pour appeler les fils perdus et égarés à revenir à la raison. Si nous sommes Burkinabè, nous devons nous approprier la nouvelle devise : la patrie ou la mort, nous vaincrons. Pour gagner la guerre, il faut une confiance mutuelle autour de la vision du Président du Faso. Il faut vivre une solidarité et une union sacrée, à commencer par les coutumiers », a-t-il laissé entendre.
Pour le vice-coordonnateur de Burkina Celbal Bara, Basmyam Naaba Tigre, les conséquences de la guerre touchent en premier les chefs coutumiers. Il ajoute qu’à travers l’histoire du Burkina Faso, les chefs coutumiers, à l’unisson, ont pu reconstituer le pays. « Aujourd’hui, il est important que les chefs coutumiers se mettent ensemble pour soutenir la vision du Capitaine Ibrahim Traoré et mettre fin au terrorisme au Burkina Faso », a affirmé Basmyam Naaba Tigre.
Après cette rencontre, le projet poursuivra sa tournée dans d’autres régions, avec des échanges prévus avec de nouveaux chefs coutumiers afin d’élargir son impact et de mobiliser davantage de soutien autour de cette initiative cruciale pour l’avenir du pays.
Selon le responsable de la communication de Burkina Celbal Bara, Lucien ZIE, le projet est né de la crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso depuis 2016. Il affirme qu’avec l’union et l’engagement des chefs coutumiers, la guerre est gagnée d’avance. « Le but du projet est de réunir tous les chefs coutumiers autour de l’idéal de la paix, comme promu par le Président du Faso. Nous sommes satisfaits de la rencontre avec le Bobo Mandarin. L’histoire retient qu’en 1947, les chefs coutumiers se sont mobilisés pour reconstruire le Burkina Faso. Avec l’union des chefs coutumiers, nous pourrons venir à bout de l’hydre terroriste », a soutenu Lucien ZIE.
Après Ouagadougou, Tenkodogo, Ouahigouya et Gaoua, l’étape de Bobo-Dioulasso marque une nouvelle avancée pour le projet Burkina Celbal Bara.
Ismaël Kiekieta ✍🏼