Le Syndicat National des Agents du Ministère de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat (SYNAMICA) a organisé une conférence avec les hommes du média ce lundi 19 juillet 2021 à Ouagadougou. L’objectif de cette conférence était de dénoncer les maux qui minent au sein du ministère. Ladite conférence a été animée sous le leadership du Secrétaire Général du SYNAMICA, Nifabèbé Arthime KAMBIRE.
Il ressort de cette conférence que depuis l’arrivée de Harouna Kaboré à la tête du ministère de l’industrie du commerce et de l’artisanat en 2018, le mal est profond. Pour le syndicat, il convient de noter que les agents du ministère souffrent de réformes hasardeuses et de la qualité de gestion des compétences par les autorités du département qui amplifié par le clientélisme, le populisme, la gabegie et l’arrogance. Dans ce secteur, il ajoute qu’il assiste également à des atteintes graves et récurrentes aux intérêts des consommateurs. Pour eux, Sur le plan industriel, on assiste à des mesures de saupoudrage, de populisme consistant plus à faire semblant et à tromper l’opinion.
En ce qui concerne la flambée des prix des produits de consommation, les visites sous le ministère Kaboré a pris une connotation politique et publicitaire, loin de la réalité du terrain. Il soutient que les structures de contrôle manquent de ressources nécessaires aussi bien financières qu’en matière d’équipements alors qu’il existe un fond d’équipements dont seuls les premiers responsables connaissent le contenu.
« Il faut noter que les postes de responsabilité au MICA comptent 12 bureau régionaux de contrôle et chaque bureau n’a reçu que la somme de 50 000f comme frais de carburant par an avec un problème de véhicules et de chauffeur. En outre, il faut noter une mauvaise orientation des fonds du ministère ainsi que son personnel avec 121 postes de responsabilité vacants », a ajouté le SG. Selon le SYNAMICA, en ce qui concerne la gestion du ministère, Harouna Kaboré fait du populisme sur les réseaux sociaux et que la réalité est tout autre que ce qu’il fait croire à l’opinion publique.
Du reste, le département en charge du commerce du Burkina Faso est très mal géré selon les responsables du SYNAMICA et si rien n’est fait, dans les jours à venir, ils passeront par d’autres voies pour mieux se faire entendre.