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Ce jeudi 21 décembre 2023 à Ouagadougou, SOS Jeunesses et Défis dans le cadre DES RENDEZ-VOUS DU REMAPSEN a tenu un atelier avec le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN-Burkina). Cet atelier a porté essentiellement sur l’influence des médias sociaux sur la traduction des connaissances. À l’ordre du jour, des communications sur la gestion des connaissances, sur le traitement de l’information en lien avec la santé sexuelle et reproductive et des échanges sur les défis et les difficultés des journalistes dans le traitement de l’information. Cet atelier s’est tenue sous la direction de SOS Jeunesses et Défis à travers la coordonatrice du projet Share-net Burkina Faso, Zalissa Bandé et la supervision des premiers responsables du REMAPSEN-Burkina, à savoir la Vice-Présidente africaine,Bénédicte Sawadogo et le coordonnateur national,Boureima SANGA.

 

Dans le programme d’activités du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN-Burkina), il est inscrit une activité dénommée les Rendez-vous du REMAPSEN qui doit se tenir de façon trimestrielle au tour d’un sujet de santé ou de l’environnement. Et pour cette fois, il s’agit d’un atelier sur l’influence des médias sociaux sur la traduction des connaissances en matière de santé sexuelle et reproductive.

Bénédicte Sawadogo, 3e vice présidente REMAPSEN/Afrique

A entendre la 3e vice présidente du REMAPSEN africain, Bénédicte Sawadogo, il convient de dire merci à SOS et à Share net désormais partenaires fidèles. Elle soutient qu’ils ont été les premiers à ouvrir leur porte pour la 1re rencontre et encore aujourd’hui pour notre 2e rencontre sur l’influence des réseaux sociaux sur les droits en santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes.

« L’objectif de la présente rencontre est de permettre aux journalistes de comprendre comment l’utilisation des médias sociaux influence la manière dont le public perçoit l’information, en examinant les effets sur la crédibilité, la confiance et la diversité des sources. Chers participants comme vous le savez au remapsen on met un point d’honneurs sur les productions après nos rencontres, c’est ce qu’on sait faire le plus. Je vous exhorte à des discussions franches, à une attention soutenue afin de faire des productions de qualité», a t’elle laissé entendre.

Zalissa Bandé coordonnatrice du projet Share-net Burkina Faso

Selon la coordinatrice de Share-net Burkina Faso, Zalissa Bandé, il convient de situer le contexte de la tenue de cette activité qui se tient dans la mise en œuvre du programme Share-net Burkina Faso en tant que plateforme. Elle soutient que Share-net Burkina Faso intervient dans la gestion des connaissances en matière de droit sexuel et reproductif, hébergé au Burkina par SOS Jeunesse et défis.

A elle d’ajouter qu’il s’agit à travers ses communications d’aider le monde journalistique à comprendre leur rôle en matière de diffusion de l’information et en matière de gestion des connaissances en santé sexuelle et reproductive qui est domaine sensible. Pour elle, il était nécessaire d’outiller les journalistes afin qu’ils comprennent davantage leur rôle dans la diffusion bonne et saine de l’information sur la santé sexuelle et reproductive.

« Il s’agit de s’interroger sur la question de l’accessibilité de l’information sur la santé sexuelle et reproductive sur la population cible. Ce qui est fait déjà est satisfaisant même s’il y a beaucoup de défis à relever avec l’avènement des réseaux sociaux et le partage de la bonne information», a confié la coordonatrice du projet Share-net Burkina Faso.

Pour le Coordonnateur National du REMAPSEN, Boureima SANGA, cet atelier à tout son sens parce que ces derniers temps, il y a beaucoup de fausses informations sur les réseaux sociaux et il faille que les professionnels de l’information soit mieux outillés pour donner une information de qualité et de référence. A lui de soutenir que les défis abordés lors des échanges sont entre autres d’éviter les fausses informations sur les différentes plateformes et les réseaux sociaux.

« Les professionnels de l’information doivent veiller à donner des informations justes afin de rectifier les fausses informations sur la santé sexuelle et reproductive qui est domaine très sensible. Pour diffuser des informations sur ce domaine, il faut être former pour mieux comprendre le sujet et les enjeux. Il faut comprendre que c’est la vie des femmes et des filles qui sont en jeu et les professionnels de l’information doivent participer à la promotion et à l’amélioration de l’information sur la santé sexuelle et reproductive», a laissé entendre Boureima SANGA, coordonnateur National REMAPSEN.

Du reste, rendez-vous est pris pour les prochaines rencontres du REMAPSEN Burkina Faso en 2024, autour d’autres thématiques en lien avec les objectifs définis.

Ismaël Kiekieta ✍️