La Fédération des Associations Islamique du Burkina (FAIB) a lancé officiellement son 2e congrès ordinaire ce samedi 07 août 2021 à Ouagadougou. Placé sous le thème : << Quelles réformes organisationnelles et institutionnelles pour une FAIB plus forte ?>>, Ce congrès a été placé sous le haut patronage de son excellence le président du Faso, Roch Marc Christian KABORE.
Ce 2e congrès ordinaire de la FAIB lancé officiellement du 6 au 8 août à Ouagadougou, a pour but de faire le bilan de ses 4 années d’exercice et tracer les lignes pour les 4 années à venir. Il faut noter, que lors de la cérémonie d’ouverture de ces deux jours de congés, le secrétaire exécutif national de la Fédération des Associations Islamique du Burkina, Cheik Sidi Mohamed Koné à cité les différentes articulations de la rencontre. Il affirme, << C’est le moment pour nous de faire une halte pour faire le bilan des 4 années et en même temps réfléchir sur les perspectives et défis des années à venir>>.
En ce qui concerne le président de la FAIB, EL Hadj Oumarou Zoungrana, le bilan des 4 années est satisfaisant au regard de la participation de la fédération sur un certain nombre de questions importantes du pays.
Il ajoute que la FAIB a participé à l’ organisation des élections apaisées au Burkina Faso. » Nous avons mis en place une stratégie de lutte contre la radicalisation, le COVID-19. En plus, nous avons lutté pour la prise en compte des préoccupations musulmanes dans les grandes lignes gouvernementale, la FAIB est devenu un lien principal entre le gouvernement et la communauté islamique », a-t-il soutenu.
Cependant, il ajoute que des difficultés restes à relever et au cours de ces 48 h, environ 600 congressistes seront en réflexion pour trouver des propositions concrètes à ces insuffisances et réfléchir à comment organiser leur faîtière afin d’essayer de la décentraliser et trouver comment devenir financièrement indépendante.
<< La présente cérémonie est l’occasion pour nous de condamner les attaques terroristes. L’ islam est une religion de paix et de la vie humaine, donc contraire à ces agissements. J’aimerais ajouter que la paix ne saurait être une réalité au Burkina sans un dialogue franc et une réconciliation sincère. C’est pourquoi nous exhortons les autorités à en faire un cheval de bataille >>, a-t-il affirmé.
En ce qui concerne le président d’honneur, Alasane Bala SAKANDE, président de l’Assemblée nationale, il a tenu à clarifier en ses termes la situation sur les bruits qui courent autour de l’implication du gouvernement dans les actions de la FAIB. Il soutient : « Nous sommes en État laïc mais cela ne signifie pas que nous sommes un État en absence de religion, ce n’est pas la première fois que des autorités se déplacent chez des coutumiers ou chez d’autres religions. Nous voulons que la population se ressaisisse. Nous sommes un peuple composé de plusieurs religion et nous devions travailler pour partager ce vivre ensemble », dit t’il.