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Les leaders de la coalition des organisations pour l’Union Sacrée des Burkinabè autour des crises institutionnelles et politiques(COS B CIP) regroupant six(06) organisations de la société Civil a organisé une conférence de presse ce lundi 31 janvier 2022 a Ouagadougou. Ils apprécient la suspension de la constitution par les nouvelles autorités burkinabè mais les invite à tout faire pour éviter ce qu’ils appellent, le syndrome des traditionnelles prises de pouvoir militaire et mandats inachevés au pays des hommes intègres. La conférence de presse s’est tenu sous le leadership de Lucien Bognini.

La COS.B.CIP comme bien d’autres coalitions ont bien voulu donner leur lecture de la situation nationale et faire des propositions concrètes aux nouvelles autorités. Le vrai problème du Burkina Faso au delà des hommes, demeure ce manque de constitution adaptée au réalités socioéconomique de son peuple, c’est l’avis de Bognini Lucien, coordonnateur principal de la coalition, COS B CIP partagé avec les journalistes.

Le mouvement dit félicité le MPSR pour avoir suspendu la constitution burkinabè et demande les nouvelles autorités à la mise en place d’une transition munie de comité pour la refondation d’une constitution conforme aux réalités des burkinabè. « Nous l’avons déjà demandé au président déchu en proposant à un système de démocratie adapté à nos réalités sociopolitiques du moment nommée, démocratie participative. C’est a dire une démocratie fondée entre autres sur un pouvoir parlementaire avec certains députés démocratiquement élus et d’autres désignés par quotation dans les différentes organisations de la société, puis s’en suivra la désignation de conseils autonomes villageois pour diriger», a décrit le coordonnateur.

Du reste, il convient de noter que la COS-B-CIP reste disposée à apporter leur contribution pour le développement d’un Burkina Faso.