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A l’occasion du jeûne catholique et musulman l’Alliance citoyenne panafricaine du Burkina Faso avec à sa tête Hamadé Maïga a initié dans la soirée du samedi 23 mars 2024 à Ouagadougou, une rupture collective réunissant toutes les communautés religieuses. Le but étant de promouvoir la cohésion sociale, le vivre ensemble et la pais dans son ensemble. Fidèles musulmans, catholiques, protestants et traditionalistes n’ont pas manqué à l’appel de l’Alliance Citoyenne Panafricaine du Burkina Faso.

Passer le message de la cohésion sociale, du vivre ensemble et de la paix dans un mois de jeûne qui prône les valeurs de paix, voici toute la motivation de l’Alliance Citoyenne Panafricaine du Burkina Faso.

D’entrée de jeu, il s’est agi pour le Cheikh Hassane Sanfo, de prendre la parole pour saluer à juste valeur, l’initiative de Hamadé Maïga et son association. Pour lui, le message de paix et de cohésion sociale dans notre contexte actuel doit être encouragé et soutenu.
« Le mois de jeûne est un mois béni où nos vœux peuvent être exhaussés. Je n’ai pas hésité un seul instant lorsque j’ai appris qu’il s’agissait de cohésion sociale et de paix. La religion ne doit pas nous désunir bien au contraire, elle est facteur de paix et de cohésion sociale. Nous souhaitons que la paix revienne au Burkina Faso», a souhaité Hassane Sanfo.

Selon le premier responsable de l’Alliance Citoyenne Panafricaine du Burkina Faso, Hamadé Maïga, le message est clair, il était question de rassembler toutes les religions dans ce mois de jeûne pour les inviter à la cohésion sociale. Pour lui, c’est moment de communion entre les religieux et un moment d’invocation pour le retour de la paix au Burkina Faso. « Le Burkina Faso est un pays Laïc. Les chrétiens et les musulmans sont dans un mois de jeûne et il était plus nécessaire qu’on se mette ensemble pour demander le retour de la paix. Le Burkina Faso ne demande rien d’autre que la paix», a confié Hamadé Maïga.

Pour le représentant des chrétiens, Ghislain OUEDRAOGO, c’est une initiative qu’il convient de saluer. A lui d’ajouter que réunir les religions pour passer le message de la cohésion sociale et de la paix est très capital dans la lutte contre le terrorisme.

« Nous sommes frères et sœurs malgré nos différences religieuses. Il est important de faire passer le message de la cohésion sociale. Nous ne faisons pas de distinction de religion. Parmi nos forces combattantes, il y a des musulmans, des chrétiens et des animistes qui se battent jour et nuit, donc nous devons nous unir» a soutenu le représentant des Catholiques.

Zakaria Tagnan, vice-président de la coordination de la veille citoyenne,quant à lui, n’a manqué de soutenir que c’est un honneur d’être invité à cette rupture collective. « Nous invitons toutes personnes à prendre l’exemple de cette association», invite Zakaria Tagnan.

Au regard de l’engouement autour de cette rupture collective, l’Alliance Citoyenne Panafricaine du Burkina Faso se dit satisfait et espère que le message de cohésion sociale est bien passé.

Ismaël Kiekieta ✍️