Le Conseil National de la Jeunesse a organisé la 2e édition de la journée nationale des jeunes hommes d’affaires ce jeudi 15 septembre 2022 à Ouagadougou. Placé sous le thème : << quelle contribution de la jeunesse entreprenante pour la relance économique dans un contexte d’insécurité>>, ladite cérémonie a été animée sous le leadership du président du conseil national de la jeunesse, Moumouni Dialla, des autorités administratives, coutumières et religieuses.
Le manque de financement, le financement participatif,et l’accompagnement des jeunes sont revenus sur la table de discussion au cours de la 2e édition de la journée nationale des jeunes hommes d’affaires.
Pour ma part seul le financement participatif peut résoudre le problème de financement des projets des Jeunes.
La maladie à Corona virus et l’insécurité ont plongé l’économie du Burkina Faso et les entreprises des jeunes sont les plus exposés. La deuxième édition de la journée nationale des jeunes hommes d’affaires, ce veut une journée d’échanges et d’expériences. Il faut noter que l’entrepreneuriat au delà de la réduction de pauvreté permet de réduire la radicalisation des jeunes. Il est aussi d’un grand apport à l’émergence du pays.
Pour le président du CNJ, Moumouni Dialla, le message à l’endroit de la jeunesse est clair. Il s’agit de la persévérance dans les différentes activités malgré le contexte sécuritaire difficile et la promotion. A lui d’ajouter qu’il fallait réfléchir à cette occasion pour voir quel peuvent être les mécanismes que les jeunes peuvent développer pour faire fructifier leur affaire.
<< Nous sommes venu ce matin pour les encourager dans ce sens et les amener donc à persévérer dans leurs différentes activités. Il faut savoir d’abord que le Burkina Faso est dans une phase de transition et frappé de plein fouet l’insécurité et pour cela il faut former la jeunesse à être plus résiliente à tous les niveaux. En plus, interpellé le gouvernement quand à ses responsabilités car depuis fort longtemps c’est une jeunesse qui évolue dans le monde économique mais qui ne trouve pas assez d’opportunités économique. C’est pourquoi nous appelons le gouvernement a mettre des mécanismes en place pour permettre à la jeunesse entreprenante de pouvoir s’en sortir et s’émanciper >>, a-t-il laissé entendre.
A entendre le représentant du ministre des sports de la jeunesse et de l’emploi Idrissa Traoré, cette journée est une valeur ajoutée parce que cette journée permettra de développer des idées pour que cette jeunesse à travers le Burkina Faso puisse se donner la main et entreprendre et contribuer au développement du pays.
Il convient de noter qu’au cours de cette journée, il a été souhaité que des mécanismes soient beaucoup développer par les autorités pour accompagner la jeunesse.
Quant à Rasmane Ilboudo, Président du comités d’organisation, il n’a pas manqué de soutenir qu’ils sont à leur 2e édition car ils ont interpellé le gouvernement par rapport aux activités des jeunes qui sont aux ralentis compte tenue de l’impacte sécuritaire et du covid. «Nous avons trouvé nécessaire d’ organisé cette journée pour interpeller le gouvernement pour qu’ils puissent venir en aide aux jeunes entrepreneurs qui aujourd’hui sont dans des difficultés dans leur entreprise. A l’édition précédente, nous avons demandé des accompagnements par rapport à l’impact des entreprises des jeunes par rapport à la covid et jusqu’à présent beaucoup n’ont pas eu du soutien à l’égard du gouvernement. Cette année encore l’aspect sécuritaire s’est encore dégradé et nous interpellons le gouvernement à revoir les entreprises des jeunes car il y a beaucoup d’entreprises qui partent en faillite», a insisté le comité d’organisation.
En rappel, l’honorable Moumouni Dialla, député à l’ALT par ailleurs président du conseil national de la jeunesse à remercier tous les partenaires qui ont accepté accompagner cette activité et a témoigné son engagement constant pour soutenir la jeunesse.