La 29e finale du championnat national de lutte traditionnelle a eu lieu en samedi 30 avril 2022 à Ouagadougou. Pour ce qui est de la catégorie dame c’est Rihanata qui remporte le premier prix et pour ce qui est de la catégorie homme, il s’agit de Toe Timothée. Les champions repartent chacun avec la somme de 1 000 000 FCFA et les équipes victorieuses chez les dames et Chez les hommes repartent avec une enveloppe de 500 000 FCFA.
C’est sous le patronage du président du conseil économique et social, Sao Naaba Kango, sous la présidence du ministre des sports, de la jeunesse et de l’emploi, Abdoul Wabou Drabo et sous le parrainage du DG de la Banque Agricole du Faso, Daouda Simboro que la 29e édition du championnat national de lutte traditionnelle se tient.
Selon Rihanata Diallo, sacrée championne pour la 3e fois consécutives du championnat national de lutte 2022, c’est un sentiment de satisfaction qui l’anime. « J’ai gagné dans la catégorie dame parce que je m’entraîne beaucoup avec les hommes. Depuis 3 ans je détiens ce titre et il y a personne pour me détrôner. Je suis très contente pour ce titre se soir. Merci au comité d’organisation » s’est elle réjouit.
En catégorie équipe, c’est l’équipe du Nayala qui a remporté le premier prix pour les dames et l’équipe du Sanguié pour les hommes, elles repartent avec une enveloppe de 500 000 FCFA. » Je suis content pour avoir remporté le premier prix catégorie homme. L’édition précédente j’ai failli mais cette fois je suis revenu plus fort. C’est l’équipe qui gagne », a laissé entendre le Roi 2022 de la lutte, Timothée TOE.
La 29e édition du championnat national de lutte a adoptée des innovations majeures. Les formules choisies sont les combats par équipe et l’Open pour déterminer le Roi et la Reine des arènes. Ce n’est plus un secret, la lutte est un facteur de cohésion sociale.
Selon le président de la Fédération Burkinabè de Lutte, Pierre Badiel, 101 lutteurs dont 29 femmes sont venus de 13 provinces du Burkina Faso. Il ajoute que ce sont au total 211 combats. » Le premier prix catégorie homme et femme remportent chacun une enveloppe de 1 000 000 FCFA et 500 000 FCFA pour les meilleures équipes. J’invite tous les passionnés et les collaborateurs à fédérer les actions pour la promotion et la valorisation de la lutte traditionnelle. Nous avons besoin de soutien du ministère pour défendre notre titre au niveau international au championnat Olympique au Maroc », a demandé le président de la Fédération Burkinabè de Lutte.
Pour le DG de la Banque Agricole du Faso, Daouda SIMBORO, la Banque Agricole du Faso souhaite une belle finale et une synergie des actions autour de la lutte traditionnelle.
» La lutte est un sport qui révèle notre identité culturelle. J’ai été vice champion de lutte à l’USU-BF. Nous sommes disposés à soutenir la Fédération Burkinabè de lutte traditionnelle pour la défense de son titre au Maroc. Bientôt nous allons nous engager à signer un partenariat pour trois ans pour dynamiser le domaine de la lutte au Burkina Faso », a laissé entendre le DG de la Banque Agricole du Faso.
A en croire le ministre des sports, de la jeunesse et de l’emploi, Abdoul Wabou Drabo, l’une des missions du ministère est le suivi et le contrôle des compétitions sportives. Il ajoute que c’est une occasion pour féliciter la Fédération Burkinabè de Lutte traditionnelle pour la pérennisation de cette compétition. » J’ai vraiment aimé les prestations des lutteurs et le ministère est toujours disponible pour soutenir la fédération nationale de lutte. La lutte traditionnelle est notre identité culturelle et les bienfaits du sport ne sont plus à démontrer. Nous remercions tous les partenaires qui accompagnent la lutte depuis plusieurs années. J’invite les lutteurs au respect des valeurs culturelles. Bonne compétition », dixit le ministre des sports.
Au cours de cette 29e finale de lutte traditionnelle, un difficulté majeure a été égrenée. En effet, le Burkina Faso est vice champion en équipe des derniers jeux de la francophonie à Abidjan après le Sénégal. Inscrit pour les prochains championnats d’Afrique à El Jadida au Maroc du 17 au 22 Mai 2022, la fédération Burkinabè de lutte traditionnelle n’a pas encore commencé les préparation et le départ est toujours incertain. La Fédération Burkinabè de lutte demande l’aide de leur ministère de tutelle.
Du reste, il convient de noter que la lutte traditionnelle, sport endogène, développe la communication et la sociabilisation. Rendez-vous est donc pris pour la 30e édition.