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Le comité d’organisation du Salon International de l’Arbre (SIA) a procédé à l’ouverture officielle de la 4eme édition du SIA suvie d’une conférence publique ce jeudi 23 juin 2022 à Ouagadougou. Placé sous le thème :<< Arbre, terre et climat :: promotion des bonnes pratiques et mobilisation de financements>>, ladite cérémonie s’est tenue sous le leadership du parrain Monsieur Boureima Salouka, le président de cette édition, Adama Durkom, le Directeur du parc Bangreweogo, et le représentant de madame la ministre en charge du ministère de l’environnement.

L’environnement est l’ensemble des éléments physique, chimique et biologiques sociaux, politique et culturelle qui ont un effet sur le processus de maintien de la vie. En effet, « notre pays le Burkina Faso en élaborant les instructions nationaux de mise en œuvre s’inscrit dans la dynamique de conjugaison des efforts au côté de la communauté internationale pour lutter contre les changements climatiques car les conséquences sont ravageuses pour les pays . Il faut noter que le climat dégrade la terre agonise l’avenir de la planète et l’humanité va dans un flou d’inssertitude. Il faut agir pour restaurer l’eco-systeme et préserver la diversité biologique et en sommes pour sauver l’homme. C’est cette voie d’action que montre le mouvement écologique du Burkina à travers l’organisation annuelle du Salon International de l’Arbre (SIA) dont l’objectif est de contribuer à la valorisation de l’arbre et à la prise de conscience collective sur son importance dans l’équilibre écologique et pour la survie de l’humanité. Le thème de cette quatrième édition : << arbre, terre et climat>> , est un lien triptyque indissociable et l’interdépendance de ces trois éléments n’est plus à démontrer. La terre ou l’arbre, l’arbre où la terre, l’arbre pour un bon climat, un bon climat pour une terre habitants pour végétaux animaux et humaines s’évanouissent. Pour le problème des dégradations des terres et climats, l’arbre est une solution pour établir cet équilibre planétaire fortement dégradé. C’est pourquoi j’exhorte tous les participants à ce salon à partager les expériences, approfondir les réflexions et dégager de bonnes réflexions afin de favoriser la définition de politique dangereuse et une forme mobilisation de financements pour préserver la terre et le climat », a laissé entendre le représentant de madame la ministre en charge de l’environnement, Paul Gigimdé.

A lui d’ajouter qu’en ce qui concerne le ministère en charge de l’environnement, il déploie beaucoup d’efforts pour reconstituer le couvert végétal de notre pays et contribuer à lutter contre le changement climatique constitué comme vin défi mondiale. Pour lui, le gouvernement a institué depuis 2018 chaque premier samedi du moi d’août la journée de l’arbre. « Cette initiative du salon international de l’arbre vient compléter les initiatives du gouvernement », précise t’il.

– Les attentes du salon

Le salon va contribuer à réveiller les consciences de l’ensemble des burkinabè et suscité en eux le réflexe de planté un arbre et de considérer l’arbre dans toute ses dimensions. L’arbre à plusieurs fonctions sur le plan social, écologique, alimentaire, climatique.

En ce qui concerne le journaliste et promoteur d’un bosquet privé nommer « QUOI » à Loumbila, parrain de la quatrième édition, Boureima Salouka, le salon international de l’arbre organisé par le mouvement écologiste du Burkina est à saluer dans un pays marquer par la désertification et qui est en proie à des difficultés humanitaire sécuritaire. Pour lui, cette dynamique va amener tous les compatriotes à s’investir dans la reforestation de notre pays qui peut être une solution sur le chemin de leur réinvention qui traverse des situations difficiles. Cela devrait être un devoir impératif pour tout burkinabè oeuvrer à préserver l’environnement et à planter des arbres et à les entretenir comme si c’était son enfant.

Il convient de noter que l’ouverture de ce salon à connu la réalisation de deux grands panels avec des différents intervenants sur l’ensemble de leurs activités en faveur du climat du Burkina Faso, à savoir la Gesag, l’Apefe, la grande muraille verte, le fond vert, la fondation de la conajec, les recherches sur les ressources naturelles.

Pour Farida Bounkoungou, membre de l’association Jeunesse Finit pour un Développement Durable, présent à ce Salon pour mettre en lumière un projet qui a été mené par Oxfam et ses partenaires . Elle a ajouté que ce projet consistait à avoir des bénéficiaires à qui auront droit à des arbres avant de développer leur performance, leur permettre de se développer. À l’issue de cela, pour elle, il y a la création de main d’oeuvre et aussi une sorte de revenu par rapport au différentes plantations.  » Je peux dire que le projet avait pour objectif de développer le leadership et la capacité des jeunes femmes. Pour cette journée, c’est vraiment une opportunité pour nous de faire passer le message par rapport à ce projet et tout ce qui concerne le changement climatique. Le projet a été lancé il y a environ deux ans et nous avons travaillé sur ça. Les résultats sont magnifiques et jusqu’à présent on voit que ya rehaussement de niveau. Avec la structure JFDD Burkina il ya la présence de la jeunesse assez développé. Mon appel c’est d’inviter la jeunesse à rejoindre les associations qui œuvrent pour le changement climatique », a t- elle signifié.

En rappel, les conférenciers du jour ont insisté que l’arbre c’est la vie et les hommes doivent protéger l’environnement pour un avenir meilleur.