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Burkina Faso : 2è édition sur l’académie de l’employabilite des jeunes

L’Académie Syndicale des jeunes FES-Centrales Syndicales du Burkina Faso a tenue sa 2è édition avec l’Appui de la fondation Friedrich EBERT ce lundi 22 au 25 novembre 2021 à Ouagadougou. Placé sous le thème : << L' emploi des jeunes sur fond de la COVID-19 : Qu'elles stratégies pour générer de nouveaux emplois décents >>, son objectif est d’ accompagner les jeunes leaders syndicaux dans l’analyse de la problématique de l’ employabilité et de l’emploi décent.

Au Burkina Faso, la problématique de l’emploi des jeunes demeure un grand défi de gouvernance dont le pays fait face dans la conception de la mise en œuvre de ses politiques de développement. C’est pour cela que les Syndicats se sont levés pour l’amélioration de conditions de vie de leur classe. Cette amélioration a permis de poser des base d’une classe moyenne dominante dans les pays industrialisés contribuant ainsi à la stabilité de la démocratie dans ses luttes.

« L’employabilité des jeunes est dû à l’absence de travail économique.Elle est source d’un chômage massif des jeunes dont l’une des conséquences est l’instabilité politique dans les pays que font semblant de résoudre certains pays occidentaux et institutions internationales par des activices de gouvernance sans s’attaquer réellement au nœud du problème. C’est face à cette situation qui menace l’avenir de notre nation que le mouvement Syndical s’est mobilisé à travers des sensibilisation de l’opinion publique et l’interpellation du gouvernement afin que la question de l’emploi et surtout des jeunes soit au cœur de notre politique de développement », a laissé entendre le SG dans sa déclaration.

Il faut noter que le thème de cette académie est : << L' Emploi des jeunes sur fond de la COVID-19 : Quelles stratégies Syndicales pour générer de nouveaux emplois décents?>> et son objectif général est d’accompagner les jeunes leaders syndicaux dans l’analyse de la problématique de l’employabilité et de l’emploie décent des jeunes par la compréhension du rôle et l’implication des organismes Syndicales dans la construction de la résilience post COVID-19 au Burkina Faso.

Pour le secrétaire général de la confédération syndicale burkinabè, Guy Olivier OUEDRAOGO, par ailleurs porte parole des centrales syndicales qui ont organisé cette Académie. Ce qui les réuni aujourd’hui est une académie des jeunes organisé par les centrales syndicales avec le soutien de la fondation Friedrich EBERT. C’est surtout sur l’ employabilité des jeunes car dans le pays, les jeunes représente le plus grand proportion.  » Le problème d’emploi de ses jeunes est très important parce que ça conditionne aussi la stabilité de nos pays. Il faut noter que les objectifs sont surtout définit certains concepts avec eux , avec des échanges sur les problématiques et après ils seront à mesure de construire un plaidoyer qu’ils vont adressé au niveau du gouvernement pour soutenir sur l’emploi des jeunes », dit-il.

<< Les participants sont les syndicats professionnels, les centrales syndicales membres de la CSI/ Afrique >>, a laissé entendre le SG Général.

En ce qui concerne la coordonnatrice de projet Nouratou ZATTO, ce projet est basé à Cotonou pour le compte de la fondation Friedrich EBERT, qui est une fondation politique Allemande et qui travaille beaucoup avec les syndicats dans la perspective de renforcement de la démocratie dans les différents pays. Aussi pour que leur partenaire les syndicats puissent apporter les alternatives crédibles aux politiques publiques qui sont mis en œuvre dans les différents pays. Pour elle, ce qui a motivé leur appui, c’est d’abord qu’ils sont partenaire avec des syndicats mais que par rapport à cette académie spécialement le thème qui est consacré à l’emploi des jeunes sur fond de COVID-19, a amené certaines entreprises à faire des restructurations, a appelé et a procéder à des licenciements.

Elle affirme que La question de l’ employabilité des jeunes est une question très crutiale, une question d’actualité et une question sur la quelle on est obligé de se pencher quand on regarde le potentiel que constitue les jeunes dans les différents pays. Elle a ajouté qu’au Burkina environ 68% de la fiche de travail est jeune et leur attente en temps que fondation est de réussir à attirer beaucoup plus de jeune à se positionner sur ses thématiques d’enjeux et transversaux comme la question de l’emploi des jeunes, c’est d’arriver aussi à interpeller les leaders syndicaux pour
ce qui les associe de plus en plus dans l’élaboration des différents programmes de formation faite pour les jeunes.

En rappel, la 1ère édition s’est axé sur la protection sociale dans le mois de mai et cette fois ci sur l’emploi des jeunes.