L’Alliance Africaine pour le Développement a rencontré les hommes de médias autour d’une conférence ce vendredi 20 août 2021 à Ouagadougou. L’objectif de cette conférence était de présenter à l’opinion publique le parti de l’ALIAD, un nouveau parti dans l’arène politique du Burkina. Ladite rencontre a été animée par le président du parti, Mohamed SOUDRE et du SG, Vidjennangni NOUATIN.
L’Alliance Africaine pour le Développement est un parti politique dont la base repose sur l’idéologie du capitaine Thomas SANKARA. L’Alliance Africaine pour le développement est convaincu que la jeunesse est une richesse et une énergie inestimable. La vision primordiale est la quête des besoins pratiques et stratégiques pour les masses populaires.
La création de ce nouveau s’explique par le fait que la classe politique exploite extrêmement les couches vulnérables.
Lors de sa déclaration liminaire, le président du parti, Mohamed SOUDRE, n’a pas manqué de souligner que la situation des masses populaires qui est la sève nourricière de la nation endure sa place de laisser pour compte notamment sur la famine, l’insécurité et la situation sanitaire précaire. Il ajoute que l’ALIAD fait le serment de mener la lutte en faveur de la jeunesse et des masses populaires.
Selon le SG de l’ALIAD, Vidjennangni Armand NOUATIN, il s’agit de mettre en place un organe qui va permettre à tout un chacun de se sentir concerné et d’élargir le champ des discussions. « Chaque citoyen burkinabè est concerné par la gestion de la nation. Nous voulions apporter une contribution efficace au développement du Burkina Faso et de l’Afrique. Dans la gestion de l’État, l’homme ne doit pas seulement être politique mais objectif« , a laissé entendre le SG.
Pour l’heure, le parti de l’Alliance Africaine pour le Développement a affirmé clairement ne pas appartenir ni à la majorité politique burkinabè, ni à l’opposition politique.
Il convient de retenir que le Bureau Politique Nationale est en phase de lancement et compte 17 membres dont 14 hommes et 03 femmes. À la question de savoir pourquoi le taux des femmes est faible, le président répond que le cota genre dépend de l’engagement des femmes envers le parti.
Du reste, l’ALIAD est présente dans 09 régions du Burkina et se dit déjà prête pour les élections municipales.