Le Conseil d’Information et de SUIVI des Actions du Gouvernement (SISAG) a procédé à la cérémonie d’ouverture d’un atelier ce jeudi 3 juin 2021 à Ouagadougou. L’objectif de cet atelier est de faire l’Etat de mise en œuvre, Bilan et Perspectives sur l’approche ITTIE au Burkina Faso. La cérémonie d’ouverture a été animée sous le leadership du président de SISAG, Issaka OUEDRAOGO.
Les industries extractives et minière sont au centre des préoccupations de la communauté internationale. En effet, elle constituent un enjeu de taille dans le développement économique et technologique au plan mondial et entraînent de ce fait une ruée vers leur exploitation à des fins commerciales. Elle sont malheureusement au centre de conflit et de guerres fratricides pour leur contrôle. C’est donc pour assurer d’une bonne traçabilité des ressources générés par l’industrie minière que la nécessité de la mise en œuvre du mécanismes de suivi et de contrôle s’est avérée nécessaire au plan international.
A travers notamment l’approche ITIE, l’initiative pour la transparence dans les industries minières et extractives. Dans le contexte spécifique du Burkina Faso, le secteur minier est aujourd’hui considéré comme l’un des plus dynamique de la sous-région Ouest Africaine, voir du continent en raison de ses bonnes performances réalisées au cours des dix dernières années. D’ailleurs, selon les données de la chambre des mines du Burkina, l’évolution de la production de l’or montre que celle ci est passé de 11,60T en 2009 à 50,5 tonnes en 2019. Ce qui a généré une recette totale en 2019 évaluée à 275 825milliards de FCFA.
Le premier atelier de cette série de communications va porter sur le rapport sur l’initiative pour la transparence dans les industries extractives au Burkina Faso paru en février 2021. Il faut noter que l’objectif principal de cet atelier est d’actualiser les données de base sur la connaissance du mécanisme du ITIE: Contexte de création, historique, enjeux, défis et contraintes, méthode de travail, méthodologie de collecte de vérification, et de certification des données et des résultats obtenus. Son objectifs spécifiques est de divulguer le rapport ITIE 2019, identifier les points qui pourraient faire l’objet de plaidoyer auprès des institutions ou structures compétentes.
Le SISAG voudrais initier une série de communications dénommées » Atelier d’échange et de partage d’information sur la contribution des sociétés minières au développement local du Burkina Faso ».
Pour le président du SISAG, Issaka OUEDRAOGO, l’atelier a été organisé pour parler d’un manque d’information sur la gestion minière au Burkina Faso. » On a remarqué qu’au Burkina Faso, les populations ne sont pas informé sur la gestion minière au Burkina. Ils trouvent que l’or est exploité au Burkina Faso et au niveau du panier de la ménagère il n’y a pas d’amélioration d’où l’organisation de cet atelier pour donner les informations utiles. Au niveau de l’exploitation minière il y’a des avantages et aussi des acquis qu’ils faut noter. A l’issue de cet atelier, on va faire plusieurs communications et a travers celle ci les responsables d’OSC et d’association pourront posé toute sorte de questions parceque c’est des questions sans tabous. En plus, que le SISAG se donnera les moyens pour visiter tous les sites miniers qui ont été signalés et voir comment il pourrait amélioré pour que la souffrance de leur populations diminus », dixit le président.En cela il ajoute que l’ État doit être plus exclusive sur la question minière en se sens qu’ au niveau du gouvernement il n’y a pas d’information pour dire au population voilà ce que les gens reçoivent comme argent de l’or et voilà à quoi ça contribue.
En rappel, le SISAG est une structure de la société civile burkinabè créé depuis 1998 qui œuvre depuis lors dans le renforcement de la démocratie et de la bonne gouvernance.