Initiative Africaine-Stop Dépigmentation (IASD) a procédé au lancement officiel des activités de l’IASD à travers une conférence de presse ce jeudi 18 février 2022 à Ouagadougou. Le lancement desdit activités est une invite pour l’opinion publique et les autorités à barrer la route à la dépigmentation. Ladite conférence s’est tenue sous le leadership de président Ouedraogo Issaka.
La dépigmentation au Burkina Faso est le troisième problème de santé publique après le paludisme et les maladies respiratoires selon le docteur Andonaba. Plus loin, une étude réalisée par une équipe de dermatologue à Bobo Dioulasso a montré que sur 100 femmes 50 utilisent des produits éclaircissants. Selon l’IASD les conséquences de la dépigmentation sont nombreuses et ne sont plus à démontrer.
Il convient de noter que s’est au regard de la gravité de la situation que des volontés se sont rencontrés sur les réseaux sociaux pour décider de s’engager ensemble à travers un cadre formel. L’association est apolitique, laïque et a un but non lucratif. Elle s’interdit toute discrimination fondée sur la race, la religion et la culture. Pour l’association les femmes africaines doivent se débarrasser de tout complexe. Pour le conférencier principal, Issaka Ouedraogo, des plaidoyer auprès des autorités étatiques, religieuses et coutumière s. Il ajoute que des campagnes de sensibilisation sur les méfaits de la dépigmentation à travers des écoles, lycées et médias pour démotiver déjà les jeunes filles à cette pratique néfaste pour la santé.
» J’ai été choqué par la situation d’une malade à l’hôpital. À cause de la dépigmentation, les infirmiers peinaient à trouver les veines et la malade était en putréfaction. C’est ce constat qui détermine mon combat contre la dépigmentation« , a laissé entendre le président.
L’association estime qu’avec le soutien de l’opinion publique, le problème de la dépigmentation pourrait être définitivement résolue.