Le groupe parlementaire de l’Union pour le Progrès et le changement a animé une conférence de presse ce jeudi janvier à Ouagadougou. L’objectif de cette conférence est de faire une seconde fois le bilan des activités relatives à la session budgétaire de l’année 2021. Le président du groupe parlementaire de l’UPC, Amadou Diemdioda DICKO a bien voulu conduire ladite conférence.
Après le 31 mars 2021, le groupe parlementaire de l’UPC a rencontré la presse pour faire le point de leur participation à la 2e session parlementaire consacrée au vote du budget 2022. Il convient de noter qu’au cours de la première session extraordinaire de 2021 deux lois ont été adoptées , la loi portant prorogation de l’état d’urgence et celle portant, cadre juridique et institutionnel du Partenariat Public privé (PPP) au Burkina Faso.
Selon le président du groupe parlementaire UPC, Amadou DICKO, la 2e session extraordinaire a connu l’adoption de 12 projet de loi parmi lesquels celui portant budget de l’état, exercice 2022. Pour lui, cette session a permis au groupe parlementaire de l’UPC de faire des recommandations et des interpellations au gouvernement pour l’utilisation rationnelle et efficace des ressources allouées.
« Pour ce qui est des grandes masses du budget de l’année 2022 amendées par la COMFIB, les recettes totales s’élèvent à 2.349.112.000 FCFA et les dépenses totales à 2.919.148.573.000 FCFA , soit un déficit budgétaire de plus de 570 milliards de FCFA », a laissé entendre le président.
Il convient de retenir que comparativement à l’année 2021, il y a une hausse des recettes et des dépenses respectivement de 10,18% et de 9 ;22%. A en croire, l’honorable DICKO, 20% du budget total ont été attribués à la défense et à la sécurité.
Du reste, en tout état de cause, le groupe parlementaire UPC tient à rassurer les burkinabè que son rôle reste toujours le même, c’est-à-dire celui de toujours se battre pour garantir leur bien-être.