Le président de l’Alliance des Jeunes Burkinabè de la Côte d’Ivoire (AJB-CI), Malick ZAMPALIGRE a foulé le sol burkinabè et s’est rendu au siège du Mouvement Plus Rien ne Sera Comme Avant (MPRSCA) ce samedi 12 juin 2001 à Ouagadougou. L’objectif principal de cette visite était d’échanger sur la situation nationale et celui de la diaspora de la Côte d’Ivoire. Ces échanges se sont voulus fructueux pour l’ensemble des burkinabè.
L’Alliance des Jeunes Burkinabè de la Cote d’Ivoire n’est pas resté insensible face à la situation dramatique que le pays des hommes intègre a connu ses derniers jours. En effet, c’est au cours d’une visite de courtoisie que le président de l’Alliance des Jeunes Burkinabè de la Côte d’Ivoire (AJB-CI), Malick ZAMPALIGRE a exprimé toute sa compassion à ses frères burkinabè pour l’attaque meurtrière de Solhan. C’est une occasion pour le président de AJB-CI de renseigner sur tous les problèmes que vivent les burkinabè et d’exposer également au MPRSCA toutes les difficultés que les burkinabè vivant en Côte d’Ivoire rencontre.
Au titre des difficultés que vivent les compatriotes diaspo de la Côte d’Ivoire, il faut noter les problèmes d’établissement de la carte consulaire, celui de la carte nationale d’identité burkinabè et la problématique de la fermeture des frontières terrestres. L’un des points majeurs, sur l’établissement de la carte consulaire, c’est sur la durer et le coût.
Les cartes consulaires coûtent entre 7000 f CFA et 20000FCFA selon les régions et sa durée est de 5 ans et alors que la CNIB coûte 2500 FCFA pour 10 ans de durée. Toute chose qui ne s’explique pas selon l’opinion publique.
Sur l’établissement de la carte nationale d’identité, c’est le manque d’une équipe pour l’établissement des cartes. « L’établissement de la CNIB en Côte d’Ivoire au sein du consulat a été interrompu après les élections couplées de novembre 2020. Nous demandons une équipe permanente en Côte d’Ivoire pour établir les CNIB. Nous demandons au ministre des affaires étrangères de se penser sur nos difficultés», a souhaité le président Malick ZAMPALIGRE.
Quant à la ferme des frontières, le président de l’Alliance des jeunes burkinabè de la côte d’ivoire, ZAMPALIGRE Malick, estime que c’est un leurre parce que le trafic routier continu de façon officieuse. « Nous insistons sur l’ouverture des frontières parce que le trafic routier fonctionne toujours de manière officieuse. Il suffit de corrompre les agents postés sur la route » a t’il souligné.
Le MPRSCA trouve qu’au regard de l’insécurité les burkinabè ont plus que jamais besoin de leurs CNIB pour circuler librement. Ils demandent au président au Faso de gérer les burkinabè à un pied d’égalité. « Nous ne pouvons pas comprendre que les frontières terrestres sont fermées alors que les frontières aériennes sont ouvertes. Nous avons une population qui n’a pas suffisamment les moyens pour prendre les avions. Il faut qu’on ouvre les frontières parce que ses fermetures profitent à une minorité de la population. Nous dénonçons les comportements illégaux sur nos voies. Nous demandons au président du Faso et à la CEDEAO d’ouvrir les frontières », dixit le chargé de communication du MPRSCA, Massirou Guiro.
Du reste, le ministre des affaires étrangères est interpelé pour l’instauration d’une équipe permanente pour l’élaboration des CNIB en Cote d’Ivoire.