Le Mouvement des Associations pour le Developpent et la Protection des Orphelins et des Enfants Démunis (MADPOED) a organisé une conférence de presse avec les hommes de médias à Ouagadougou ce lundi 15 août 2022. L’objectif de cette conférence était de donner une réponse à la demande de pardon de Blaise Compaoré. Ladite conférence a été animée sous le leadership de la députée Zarata Zoungrana, coordonnatrice de MADPOED.
D’entrée de jeu, cette conférence était axée sur un point essentiel qui est la demande de pardon au peuple burkinabè et à la famille du père de la révolution burkinabè, le président Thomas Sankara.
En effet c’est à travers cette rencontre que les membres du Mouvement des Associations pour le Développement et la Protection des Orphelins et des Enfants Démunis (MADPOED) a donné sa réponse au message du président Blaise Compaoré. Pour MADPOED, ils sont sensibles et très poreux à son pardon. Ils acceptent ce pardon parce que « << le pardon est plus grand que la vengeance>>, quand on accepte le pardon on ne regrette jamais. C’est un devoir de valeur d’éducation. Un être humain est nullement parfait d’où le sens de l’adage, l’homme est neuf et non dix », a affirmé la coordinatrice Zarata Zoungrana.
Pour elle le pardon est sincère car c’est du fond du cœur. Selon elle La réconciliation est là première priorité de nos jours pour les burkinabè. Le message que j’ai à l’endroit des familles des victimes, « Je me rejoins au présent Compaoré en tant qu’une mère, une femme et au nom de tous les membres de notre mouvement pour toujours demander pardon à cette famille. Nous devons laisser tomber tout ce qui est passé et repartir sur de nouvelles base car un bon arrangement vaut mieux qu’un mauvais procès », a-t-elle laissé entendre.
En plus, elle a jouté que le pardon apparait comme le seul moyen qui maintient les relations dans les communautés et dans la société. D’ailleurs le pardon est une valeur partagée par toute les régions. Elle a fait comprendre qu’elles sont prêts à accompagner toute initiative de demande de pardon et de réconciliation nationale, car le vivre ensemble et la cohésion sociale tirent leur source dans le pardon.
En tant qu’une « coordonnatrice de MADPOED et mieux encore mère, mon cœur saigne à cause des attaques barbare qui endeuille les familles. Qu’elle invite la jeunesse à être solidaire pour accompagner son excellence le Monsieur le Président Paul Henri Sandaogo dans sa mission pour que la paix règne au Faso.
En rappel pour la coordonnatrice de MADPOED nous devons nous donner main dans la main pour laisser Blaise Compaoré car le pardon est au dessus de tout.