La 9e édition du FEMULIG: un événement à ne pas manquer à partir du 29 novembre Le comité d’organisation de la 9e édition du Festival de la Musique Live de Gounghin (FEMULIG) a rencontré la presse ce vendredi 22 novembre 2024 à Ouagadougou pour dévoiler […]
Actualité CultureCélébration des 125 ans d’Évangélisation du Burkina Faso : Un Nouveau Souffle pour l’Église Famille de Dieu Le Comité de Pilotage du Jubilé des 125 ans d’évangélisation du Burkina Faso, en collaboration avec la Conférence Épiscopale Burkina-Niger, a organisé une conférence de presse ce vendredi […]
Actualité Religion SociétéLa Fondation Amazone Zabré : Un soutien inébranlable aux soldats blessés de guerre Dans le cadre de son engagement en faveur de la paix, la Fondation Amazone Zabré a organisé une journée de solidarité avec les soldats blessés en opération. Ce dimanche 17 novembre 2024, […]
Actualité Sécurité SociétéLa 9e édition du FEMULIG: un événement à ne pas manquer à partir du 29 novembre Le comité d’organisation de la 9e édition du Festival de la Musique Live de Gounghin (FEMULIG) a rencontré la presse ce vendredi 22 novembre 2024 à Ouagadougou pour dévoiler […]
Actualité CultureCélébration des 125 ans d’Évangélisation du Burkina Faso : Un Nouveau Souffle pour l’Église Famille de Dieu Le Comité de Pilotage du Jubilé des 125 ans d’évangélisation du Burkina Faso, en collaboration avec la Conférence Épiscopale Burkina-Niger, a organisé une conférence de presse ce vendredi […]
Actualité Religion SociétéLa Fondation Amazone Zabré : Un soutien inébranlable aux soldats blessés de guerre Dans le cadre de son engagement en faveur de la paix, la Fondation Amazone Zabré a organisé une journée de solidarité avec les soldats blessés en opération. Ce dimanche 17 novembre 2024, […]
Actualité Sécurité SociétéOuagadougou Hosts, this Thursday, November 14, 2024, the Press Conference for the Arts and Culture Awards of the Kingdom of Eswatini scheduled for December 14 in Eswatini. This major event will take place on December 14, 2024, in honor of the traditional Incwala festival, […]
Actualité CultureLa Coordination Nationale de Lutte contre la Fraude a animé un point de presse ce lundi 02 octobre 2023 à Ouagadougou. Cette rencontre avec les hommes de médias a essentiellement porté sur la question des cas de fraude sur la TVA. Ladite conférence s’est tenue […]
Actualité SociétéLa Coordination Nationale de Lutte contre la Fraude a animé un point de presse ce lundi 02 octobre 2023 à Ouagadougou. Cette rencontre avec les hommes de médias a essentiellement porté sur la question des cas de fraude sur la TVA. Ladite conférence s’est tenue sous le leadership du coordonnateur national de la lutte contre la fraude, Dr Ives Kafando.
Une centaine d’entreprises incriminées s’adonnent à la fraude sur la TVA, c’est l’information donnée dans la matinée de ce lundi 02 octobre par le coordinateur national de lutte contre la fraude, Dr Ives Kafando.
Et à lui de préciser dès l’introduction de sa déclaration liminaire que la Coordination Nationale de Lutte contre la Fraude a pour principale ambition de lutter et éventuellement d’enrayer la fraude sous toutes ses formes en matière fiscale, douanière, économique et environnementale sur toute l’étendue du Burkina Faso.
Dans ces manœuvres, la CNLF a pointé du doigt les pratiques les plus complexes en matière fiscale. Il s’agit d’un gros montage frauduleux opéré par divers acteurs, permettant à des burkinabè de mauvais foi de s’accaparer impunément des ressources publiques importantes, sur le dos de l’Etat. Et ce, par un système de faux et usage de faux délibéré, des burkinabè frileux et gabégiques usant de pratiques dilatoires de détournement des perceptions de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA). Il s’agit de sociétés écrans ou encore appelée sociétés TAXI qui prêtent à des prestataires divers, leurs numéros Identifiant Fiscal Unique (IFU) pour plusieurs transactions. Jusque-là, la fraude n’est pas visible.
«La manoeuvre dilatoire et frauduleuse intervient après cette phase puisque la TVA ainsi collectée ne sera jamais reversée aupres des services habilités. Pour parachever leur machiavélisme fiscal, les identités d’honnêtes citoyens sont utilisées pour la création d’entreprises par des cerveaux assez futés dont l’appétit vorace n’a d’égal que leur perfidie. En procédant de cette manière, les noms des principaux auteurs de la fraude n’apparaissent sur aucun document tout au long de la procédure. C’est ainsi que dans sa ferme ambition de démasquer les auteurs et complices de ces agissements qui portent un lourd préjudice à la mobilisation des recettes publiques, la CNLF a procédé à des investigations durant plusieurs mois ayant permis de prendre dans les mailles de ses filets, plusieurs individus dont le cerveau a reconnu les faits», a exposé Dr Ives Kafando, coordonnateur du CNLF.
Et au conférencier du jour de soutenir que la présente sortie médiatique a pour enjeux, non seulement d’informer l’opinion publique sur les acquis mais également d’attirer l’attention des potentiels fraudeurs sur les capacités de la CNLF à les traquer.
«A leur endroit, nous disons que même si les ressources de l’Etat se retrouvent frauduleusement dans la gueule d’un lion, la CNLF ira les chercher. La CNLF restera debout pour dénicher les bandits à col blanc et ainsi mobiliser les ressources publiques d’où qu’elles se trouvent au profit de l’Etat. Il est largement préférable de rentrer dans les rangs pour son activité en toute légalité, plutôt que de se lâcher dans les méandres de la fraude avec in fine de lourdes amendes et les peines de privation de liberté en sus», a affirmé les premiers responsables du CNLF.
Pour une mobilisation de recette attendue de 178.000.000 FCFA pour l’exercice de 2023au profit du budget de l’Etat, la CNLF de nos jours est à une mobilisation de recette de l’ordre de 272.111.945 francs CFA soit un taux de réalisation de 152,9% à un trimestre de la fin de l’exercice.
«Dans le cadre de la lutte contre la fraude les actions de la CNLF,permettront à la Direction générale des impôts (DGI) de recouvrer des recettes de 7.563.737.817 francs CFA et à la Direction générale des douanes de recouvrer des recettes de 714.546.248 francs CFA.
En ce qui concerne les malversations sur la TVA objet de notre point de presse du jour le montant mis en cause hormis les amendes et pénalités s’élève à 2.563.737.817 F CFA», a expliqué le CNLF.
Du reste, la coordination invite la population à insister sur son rôle de dénonciation car pour le coordonnateur national de lutte contre la fraude, c’est au nom des populations que nous agissons pour la préservation de l’intérêt général et pour garantir la contribution au mieux-être intégral des concitoyens.
Ismaël Kiekieta ✍️
Excellence Monsieur le Président de la 78e Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies ; Excellence Monsieur le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies ; Distinguées personnalités ; Au nom de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président de la Transition, Chef de […]
Actualité Société
Excellence Monsieur le Président de la 78e Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies ;
Excellence Monsieur le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies ;
Distinguées personnalités ;
Au nom de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président de la Transition, Chef de l’État, recevez les salutations fraternelles du Peuple et du Gouvernement du Burkina Faso.
Au nom du Peuple Burkinabè, je m’incline respectueusement sur la mémoire des grands leaders dans le monde qui ont fait rêver et espérer d’une société humaine juste et équitable à travers leur engagement, détermination et esprit de sacrifice. Je cite notamment :
– Fidèle CASTRO de Cuba ;
– Patrice Emery Lumumba du Congo ;
– Kwamé N’Nkrumah du Ghana ;
– Modibo KEITA du Mali ;
– Ruben Um Nyobé et Félix Moumié du Cameroun ;
– Sylvanius OLYMPIO du TOGO ;
– Che Guevara de l’Argentine ;
– Martin Luther King et Malcolm X des États-Unis d’Amérique ;
– Nelson Mandela de l’Afrique du Sud ;
– Jomo Kenyatta du Kenya ;
– Amilcar Cabral de la Guinée Bissau et des îles de Cap Vert ;
– Marien Ngouabi du Congo Brazzaville ;
– le Capitaine Noël Isidore Thomas SANKARA du Burkina Faso ;
– Etc.
Ces leaders ont été pour la plupart, exécutés de façon violente, et d’autres, assassinés à travers le feu des prisons et des empoisonnements. Leur seul crime a été pour chacun d’eux l’incarnation des rêves, des ambitions, de l’espoir des peuples meurtris, violés, violentés et pillés !
Monsieur le Président ;
Ma présence à cette tribune Honorable des Nations Unies, au nom du Burkina Faso, Pays des Hommes intègres, n’est pas pour ériger des murs de lamentations. Je ne suis pas non plus là pour vous livrer un discours de convenance. Mais j’ai été plutôt mandaté en sacrifice pour vous dire que le mensonge d’État, l’hypocrisie diplomatique, la boulimie du pouvoir, la recherche effrénée du gain, l’esprit démoniaque de domination et d’exploitation de l’Homme par l’Homme sont les vraies plaies qui gangrènent notre vivre ensemble et font courir toute la société à sa perte, y compris donc notre organisation, l’ONU.
1. Son Excellence Monsieur Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) ;
2. Son Excellence Monsieur Joe Biden, Président des Etats-Unis ;
3. Son Excellence Monsieur Dennis Francis, Représentant permanent de la Trinité-et-Tobago auprès des Nations-Unies, élu Président de la 78è Session de l’Assemblée Générale.
4. Son Excellence Monsieur Luiz Inacio Lula da Silva, Président de la République fédérative du Brésil ;
Permettez-moi de reprendre ici des parties de vos discours respectifs prononcés à cette même tribune à l’ouverture de cette 78e session :
Primo : « Nous sommes dans un monde sens dessus-dessous ! Des cadavres jonchent les plages où des milliardaires se prélassent » ;
Secundo : « Nous sommes à la croisée des chemins. Nous avons une cause commune à savoir, léguer à nos enfants un monde avec un bon climat social. » ;
Tertio : « Malgré les difficultés, nous pouvons nous en sortir ; ce ne sont pas les capacités qui manquent mais la volonté politique. Si non, nous pouvons apporter le progrès et la paix pour tous » ;
Quarto : « Il y a dissonance entre les discours et les pratiques, les faits. Le Conseil de Sécurité de l’ONU est paralysé. L’ONU doit assumer ses fonctions d’un monde solidaire et équitable conformément aux principes édictés dans la Charte. Cela suppose qu’on ait le courage de lutter contre les inégalités ».
La quintessence des expressions de ces quatre hautes personnalités signifie clairement que les inégalités dans le monde sont voulues, si non qu’avec un minimum de courage et de volonté politiques nous pouvons, à défaut de les éradiquer, les amenuiser à leur congrue expression !
En effet, chaque année les discours pleuvent au même titre que les promesses et engagements. Les preuves de la dissonance entre les discours et les faits sur ces questions de principes contenus dans la Charte de l’ONU dont la justice, l’égalité, la dignité, l’intégrité, le droit à l’autodétermination, la souveraineté des États, l’inviolabilité du territoire et le respect du droit international sont ce qui se passe en Libye, dans le Sahel (précisément sur le Niger) et sur la crise entre la Russie et l’Ukraine.
D’abord, en Libye, suite à cette catastrophe diluvienne, des milliers de vies ont été fauchées. Pour badigeonner nos consciences de tranquillité transparente, chaque Nation se précipite pour présenter sa compassion, sa solidarité. C’est certes pour donner l’impression que nous vivons en société et que nous défendons des valeurs. L’honnêteté intellectuelle recommande et l’histoire des consciences nous reflètent que nous devons présenter nos sincères excuses au peuple Libyen pour avoir été, collectivement et individuellement, par passivité condamnable ou par complicité active et inacceptable, aux côtés des bourreaux qui ont été la première catastrophe anthropique en Libye. C’est cette catastrophe qui a mis la Libye à genoux en la saccageant et tuant son guide, avant que les eaux du déluge ne viennent l’endeuiller davantage. Et malheureusement, à la tête de cette catastrophe humaine étaient l’ONU sous la résolution 19-70 et le silence coupable voire la complicité de la CEDEAO et de l’Union Africaine. Cette macabre intervention, avec la France de Nicolas SARKOZY en tête, a liquidé le guide libyen le Colonel Mouammar Kadhafi, le 20 octobre 2011. Si les condoléances au peuple Libyen avaient un minimum de bon sens et sans hypocrisie, cette diplomatie macabre n’aurait jamais lieu autour du cas du Niger pour y créer une Libye bis.
Ensuite, pour preuves que les relations internationales sont teintées d’une haute hypocrisie diplomatique dénudée de conscience, de morale, de dignité, d’intégrité, de justice donc de paix, ce sont encore les mêmes gesticulations dans un alignement scandaleusement mortifère qui s’agitent comme des fauves autour de leur proie blessée pour la dévorer.
Aujourd’hui, nous avons fait le constat malheureux que contrairement aux discours de profession de bonne foi prononcés à cette haute tribune de l’ONU invitant au respect de la charte de l’ONU et du droit international, les dirigeants représentant le peuple frère du Niger ont été pratiquement interdits d’accès au siège des Nations Unies.
Le Burkina Faso condamne fermement cette manœuvre sordide qui relève de pratiques moyenâgeuses. Cela ne peut évidemment se faire que par des esprits en perte de valeur essentielle pour toute vie harmonieuse en société. De ce fait, nous renchérissons pour dire que l’ONU ne doit en aucun cas être un instrument dans les mains d’un quelconque pays.
Les leaders panafricanistes qui se sont battus pour l’unité africaine, nos grands-parents qui sont tombés dignement sous les balles assassines des colons, les dignes fils africains qui se sont sacrifiés pour l’honneur sur le continent et qui ont lutté ferrocement contre la traître négrière et le néocolonialisme ont eu leur sommeil de guerriers perturbé pour avoir entendu qu’une poignée d’enfants égarés de l’Afrique tiennent le Niger tel une boule de coton à l’envahisseur afin qu’il y mette le feu. Oui, cher Continent Africain, une poignée de tes enfants a décidé de t’humilier et de te vilipender à travers le mensonge éhonté d’État en commençant par le Niger. Par conséquent, je lance un appel vibrant et solennel aux peuples Senegalais, Beninois, Nigérian, Ghanéen, Tchadien, Ivoirien, Comorien, Bissao-Guinéen et tous les peuples d’Afrique à se mobiliser davantage dans la fraternité et la solidarité africaine afin d’éviter que les impérialistes mettent le feu au Niger comme le cas de la Libye.
Monsieur le Président de la 78e Session de l’Assemblée Générale;
Monsieur le Secrétaire Général de l’ONU ;
Distinguées personnalités en vos grades, titres et rangs respectifs;
J’insiste à cette tribune de l’ONU et devant le monde entier que la CEDEAO, l’Union africaine et l’ONU doivent impérativement se muer en des organisations véritables des peuples en lieu et place de structures d’une minorité de Chefs d’Etat. Elles ne doivent pas être utilisées et instrumentalisées pour déstabiliser des Pays frères en assassinant leurs leaders. Ce n’est qu’à ce prix que la Charte de l’ONU et le droit international auront un sens !
Enfin, parlant de la Charte de l’ONU et du Droit international, un conflit entre la Russie et l’Ukraine est entretenue et voulue par certaines autres puissances.
Ainsi, plusieurs Pays occidentaux notamment les États-Unis et l’Union Européenne y ont déversé toute sorte de soutiens notamment militaires. Les populations civiles ukrainiennes engagées comme volontaires dont certains pilotent mêmes des chars sont félicitées et traitées de patriotes.
Le Mali, le Niger et le Burkina Faso font face à une guerre qui leur a été imposée par l’impérialisme sous le couvert de terroristes de tous acabits (AQMI, DAESH, JNIM, etc.) semant terreur et désolation. Malgré l’existence de cette même Charte des Nations Unies avec ses principes d’égalité, de justice d’une part et d’autre part du même droit international invoqué à cette tribune de l’ONU, il y a nettement un fossé abyssal dans le traitement des questions. En effet :
Prenant le cas du Burkina Faso, les populations civiles face aux incursions barbares et meurtrières des terroristes ont décidé de s’engager aux côtés des Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Ces populations ainsi engagées, formées et encadrées par les FDS sont appelées des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). Ainsi, au Burkina Faso, nous avons 58 000 VDP dont 42 000 VDP Communaux et 16 000 VDP Nationaux qui combattent sur tous les fronts aux côtés des FDS, formés-encadrés-orientés par elles. Celles-ci n’agissent que sur instruction et surveillance des FDS et conformément à des textes réglementaires en vue de protéger leurs vies et leurs biens. Ce sont ces Patriotes que certains chefs d’État de la CEDEAO et de l’Union Africaine, sur instrumentalisation de puissances impérialistes capitalistes, tentent de faire croire à la Communauté internationale que ce sont des milices : c’est cela le mensonge éhonté d’État !
Monsieur le Président ;
Si la communauté internationale était honnête et sincère dans son engagement contre le terrorisme, il ne perdurera point de sorte à ce que des populations civiles s’engagent et se forment pour assurer leurs propres défenses. Parlant d’un manque de franchise de cette Communauté internationale, voici des exemples :
Premièrement, lorsque le Mali, le Burkina Faso, le Niger et d’autres pays se sont organisés sur leurs frontières communes en mutualisant leurs forces pour faire face au terrorisme, la France est venue de nulle part imposer son instrument qu’est le G5 Sahel.
Aujourd’hui, la CEDEAO qui a subitement une force d’intervention pour rétablir des démocraties a annoncé un apport de 2 milliards de dollars US. Mais de la création de cette G5 Sahel jusqu’à sa propre vaporisation, cette CEDEAO n’a pu débourser que 25 millions de dollars US. Où est donc le sérieux dans la défense des vies humaines prônée par la Déclaration universelle des droits de l’Homme et des Peuples.
Deuxièmement, le Burkina Faso subit des sanctions cyniques suite au coup d’État du 30 septembre 2022. Cette nébuleuse dite Communauté internationale, sous l’impulsion de la France qui est passée par ses valets locaux en Afrique a tenté d’abord de faire nommer un Premier ministre au Burkina Faso en vain, ensuite ils sont passés à l’imposition de ministres dans des postes stratégiques au sein du Gouvernement Burkinabè en vain et enfin ils ont négocié le maintien des relations afin que le Capitaine Ibrahim TRAORE mette en œuvre tout ce qu’ils décideront, condition sine qua non d’une durée à souhait au pouvoir. L’ayant aussi refusé au nom de l’intérêt supérieur de son Peuple, une avalanche de mesures répressives, de menaces, de tentatives de coups d’État, manœuvres immorales sont en élaboration dans des laboratoires criminels. Et malheureusement, toutes ces manœuvres et missions macabres sont pilotées en marionnettes téléguidés par des personnages de couloirs présidentiels africains.
C’est ainsi que même cette fameuse initiative d’Accra sans le Mali n’a pas fait long feu.
Troisièmement, en plus des coupures d’aides, d’annulation de conventions de formations de nos Forces de Défenses et de Sécurité (FDS), nous assistons au blocage de notre matériel militaire commandé avec la sueur de nos compatriotes, toujours sous l’impulsion de la France.
En exemple, pour les vecteurs aériens nécessaires pour le contrôle et la défense du territoire, nous avons eu un contrat avec le Brésil dont la Licence d’Arme devait provenir de la Belgique, et le système de Navigation et de Tir ainsi que des Cameras des États-Unis d’Amérique, puis un Moteur du Canada. Ces moyens sont aujourd’hui fallacieusement et cyniquement bloqués. Vous parlez de Défense de Droits Humains à cette tribune de l’ONU, je vous invite donc à nous livrer incessamment nos Armes pour la défense et la protection de nos populations meurtries. En tout état de cause, vous êtes solennellement saisis et si rien n’est fait, l’histoire vous tiendra responsable de non-assistance à personnes en danger !
Monsieur le Président de l’Assemblée Générale ;
Monsieur le Secrétaire Général de l’ONU ;
Chères personnalités dotées toujours d’un minimum de bon sens;
Ce tableau peu reluisant de cette communauté internationale caractérisé par la non-assistance à État en proie au terrorisme, l’hypocrisie internationale, la suprématie de quelques puissances au sein de l’ONU, la complicité au pillage de l’Afrique, etc. ne commande-t-il pas la traduction de cette communauté internationale devant la CPI ?
En un mot, notre sécurité sera assurée par nous-mêmes en priorité et non par quelqu’un d’autre.
Sur la question de la présence de WAGNER au Burkina Faso chantée par une certaine presse téléguidée depuis l’Elysée, je repondrai ceci :
Oui, Monsieur le Président, c’est nous les WAGNER du Burkina Faso ! Oui, ces braves FDS et VDP sont les WAGNER du Burkina Faso !!
Par conséquent, du haut de cette Tribune de l’ONU qui magnifie le sacrifice de tout patriote au nom de l’intérêt national, je salue vivement la mémoire de tous ceux qui sont tombés les armes à la main et magnifie le courage et l’intégrité de ceux qui sont toujours en vie et foncent inexorablement et de façon sacrificielle vers la victoire de notre peuple et la sauvegarde de notre Patrie.
Au lieu de nous aider à arrêter cette saignée humaine, ce sont des accusations fallacieuses, des mensonges éhontés d’État englobées dans une diplomatie d’hypocrisie et des menaces voilées pour nous indiquer des partenaires à fréquenter et des conduites à tenir ! Nous disons non !
Au nom de la même Charte des Nations Unies et du Droit International que vous évoquez tous et toutes ici à cette Tribune, les peuples Africains en Général et Sahéliens en particulier sont résolument engagés à assumer absolument et pleinement leur émancipation totale pour un progrès social véritable. Ainsi, le Burkina Faso liera de façon souveraine ses partenariats avec qui il veut et achètera ses moyens de défense avec qui il veut ! Qu’un pays s’appelle Russie, Iran, Turquie, Azerbaïdjan, Cuba, Nicaragua, Corée du Nord, le Burkina Faso y achètera et y vendra librement ses produits sans intermédiaire encore moins une autorisation de qui que ce soit ; et cela, advienne que pourra !
Monsieur le Président de l’Assemblée Générale ;
Monsieur le Secrétaire Général de l’ONU ;
Chères personnalités dotées toujours d’un minimum de bon sens;
Parlant toujours d’hypocrisie et de mensonge d’État, dans cette question de lutte contre le terrorisme en Général et dans le Sahel en particulier, voici d’autres faits que vous n’ignorez certainement pas et j’en suis certain :
Primo, dans le Sahel nous avons près d’une dizaine de milliers de soldats d’armées étrangères composés en majorité de soldats français mais également des soldats américains, allemands, italiens, etc. avec des armes, des matériels volants et de surveillance des plus sophistiqués au monde et malgré tout, personne ne voit des colonnes de centaines de terroristes se déplacer pour aller servir la désolation et la mort, souvent avec des armes inimaginables.
Au Mali, au Niger et au Burkina Faso, il n’y a ni usine de fabrique d’armes ni de munitions. Qui recrute donc ces terroristes ? Qui les entrainent ? Qui les dotent en permanence ? Qui les nourrit et avec quels moyens ? Croyez-vous à cette philanthropie au nom de laquelle des occidentaux vont envoyer leurs militaires au Sahel mourir pour les beaux yeux des Sahéliens ? Si oui, qu’est ce qui justifie les énervements et autres gesticulations diplomatiques dès qu’on dit à la France de déguerpir militairement?
La vraie raison, ce sont les ressources du sous-sol au Sahel ! En effet, l’Assemblée nationale française a voté la loi n°057-7-27 du 10 janvier 1957 paru dans le journal officiel de la République Française du 12 janvier 1957 portant création de l’Organisation Commune des Régions Sahariennes (OCRS) qui regroupe des parties du Mali, du Burkina Faso, du Niger, de la Mauritanie, de l’Algérie, etc. Cette zone n’a jusque-là pas d’égale dans le monde en termes de richesses du sous-sol. A titre d’exemple, la nappe phréatique la plus importante va de la Mauritanie à la Somalie en passant par le Mali, l’Algérie, la Libye, le Niger, etc. Le journal le Monde du 23 juillet 1957 avançait le chiffre de 6 à 7 millions de tonnes de pétrole comme production potentielle annuelle du Sahara. En plus de ces ressources naturelles, nous avons l’uranium, l’or, le cobalt, le zinc, le diamant, le lithium, le cuivre, etc.
Si vous les occidentaux, vous aimez tant les Sahéliens pour y amener vos militaires mourir au nom de la démocratie, de la liberté, des Droits Humains et de la paix, pourquoi tout le Continent Africain qui compte 1,3 Milliards d’Habitants, donc le deuxième Continent le plus peuplé, 30 415 873 Km2, et 54 États n’a aucun siège permanent au sein du Conseil de Sécurité avec un Droit de Veto ? N’est-ce pas au-delà d’un crime d’État, un Crime ONUsien?
Donc halte au mensonge diplomatique grossier consistant à dire que ces puissances impérialistes viennent au sahel pour défendre la Démocratie et des Droits Humains.
Parlant de Droits Humains, je vous rappelle que la première Charte au Monde sur cette question de Droits de l’Homme est bien celle de KURUKAN FUGA de 1236 au Mandé, actuel Mali.
De ce fait, que les moralisateurs expansionnistes gardent leurs rhétoriques de respect de droits humains à géométrie variable pour leurs terroristes qu’ils encadrent.
Secundo, l’Afrique n’aime pas comparer les morts ! C’est un manque d’éducation que de le faire ! Par conséquent, je m’incline respectueusement sur la mémoire de toutes les nationalités ayant perdu la vie en Afrique en générale et au Sahel en particulier. Ainsi, sur les sorties hasardeuse, condescendante et malheureuse du Président de la République Française Emmanuel Macron et qui frisent souvent le ridicule tout se glorifiant d’une hypothétique condescendance sur les peuples africains, je m’impose le devoir de lui faire un petit cours d’histoire sur sa propre histoire. Voilà pourquoi, les salles de classes sont faites pour que les enfants apprennent les cours et grandissent bien, que de s’adonner à autre chose au risque de se perdre à jamais. Mais pour commencer, je précise qu’aucun peuple africain ne s’est opposé au peuple français : il n’y a pas donc de sentiment antifrançais en Afrique et il y en aura jamais du fait de notre légendaire hospitalité et amour du prochain. Il y a que les peuples africains refusent la condescendance, l’arrogance, l’insolence, la suffisance, le paternalisme, le pillage de ses ressources et le crime organisé.
En effet, pour votre mémoire, Monsieur Emmanuel MACRON :
D’abord, je rappelle l’appel à travers la BBC en Angleterre le 14 juin 1940 lancé par votre propre grand-père le Général De Gaule à l’endroit de l’Afrique pour venir sauver la France des griffes des Nazis. Comme rappel nous avons :
✓ « 17 000 Maliens morts pendant les deux guerres mondiales. Une dette de sang que la France semble avoir occulté », Cf livre de Bakari KAMIAN, Professeur agrégé de l’Université-Sorbonne : « Des tranchées de verdum à l’église Saint-Bernard : 80 000 combattants maliens au secours de la France (1914-1918) et 1939-1945 ». (Editions KARTHALA./ 2001. Extraits : 343- 345) ;
✓ « …Les morts pour la France (Page 343) Tableau 20 : les vétérans en AOF, 1952 et 1959 ;
✓ Page 344, Tableau 21 : Les vétérans soudanais des deux guerres :
-Total des victimes du Mali, du Burkina Faso et du Niger : 82 208 Combattants tombés ;
-Total Général AOF : 154 519 combattants. Cf. Source : Henri LIGER, Rapport de fin de mission en AOF, Dakar, le 13 juillet 1950, Archive du Sénégal, cote 4 D 68 (89) – voir Annexe V.
Ensuite, le 17 novembre 1986, François Mitterrand, président Français d’alors, en réponse au Capitaine Thomas SANKARA disait : « l’Afrique a été pillée. J’ai parlé de matières premières. J’aurais dû parler des hommes ! Pendant des siècles, on vous a exploité humainement : on a volé vos hommes, vos femmes, vos enfants. On s’est servi de vous. Je comprends votre refus, votre révolte, et j’approuve votre combat. Vous avez raison de refuser d’être un Continent sacrifié. Le moment est venu où vous devez vous-mêmes développer vos économies à partir de ses biens et de ses hommes. Et le devoir de ces pays qui ont profité abusivement du travail africain, c’est de restituer à l’Afrique une part de ce qui a été pris au travers des siècles derniers ». Effectivement, l’Afrique a toujours été vachement pillée mais elle reste riche en Hommes, en valeur et en richesses minières. Pour preuves :
Parlant de ces Ressources minières, l’Afrique c’est :
– 30 % des réserves minérales mondiales ;
– 40 % des réserves d’Or ;
– 33 % des réserves de diamants ;
– 80 % des réserves de coltan (téléphones) ;
– 60 % des réserves de Cobalt (batteries) ;
– 55 % des réserves en Uranium etc.
C’est pour la défense ferme de cette Afrique que la jeunesse africaine est plus que jamais débout.
Monsieur MACRON, avez-vous encore besoin d’un peu d’histoire pour vous remémorer ?
Enfin, bien avant cette sortie regrettable et donc malheureuse du Président français Emmanuel Macron, il s’était attaqué comme tant d’autres de ses compatriotes politiciens à la maternité africaine et là aussi, je tiens à lui rappeler que :
– l’Allemagne compte 83 millions d’habitants environs sur une superficie de 347 000 Km2 face au Congo qui a 95 millions d’habitants sur une superficie de 2 345 000 Km2 ;
– la Belgique compte 11 millions d’habitants sur une superficie de 30 000 Km2 face au Gabon qui a 2,5 millions d’habitants sur 267 000 Km2;
– la France compte environ 68 millions d’habitants sur 672 329 Km2 face à la Namibie qui compte 2,5 millions d’habitants sur 825 000 Km2.
C’est fort de tout ce qui précède que Aimé Césaire (Paix à son âme) disait : « l’Afrique est le seul continent au monde où les populations chantent, dansent et applaudissent pour ceux qui les appauvrissent, les affament et les torturent. Le malheur de l’Afrique c’est d’avoir rencontré la France » !
Certes que l’Occident a violenté, violé et volé l’Afrique, quelle est notre part de responsabilité en tant que dirigeants africains ?
N’est-ce pas nous, dirigeants africains, qui prêtons le flanc pour qu’on nous piétine ? En effet, nous avons abandonné notre identité pour ne rien être. Nos noms ont disparu pour faire place à d’autres noms importés et qui ne collent pas à nos réalités. Il nous faut reconquérir notre culture. Nous avons singé en copiant l’occident en monogamie, voilà qu’aujourd’hui on veut nous faire croire que des contre valeurs, des attitudes contre natures relèvent du ressort de la liberté ! Il ne sera pas question d’homosexualité chez nous !
Monsieur le président ;
Ce qui vient d’être décrit sont les étiquettes profondément malheureuses d’une ONU aujourd’hui résumée qu’à sa portion de forme car :
– 1,2 milliards de personnes sont plongées dans la misère ;
– 2000 milliards de dollars US dans l’armement ;
– 20 fois le Budget de l’ONU dans le nucléaire ;
– sur les questions de développement, l’Afrique reçoit du FMI et de la Banque Mondiale 34 milliards de dollars US contre 160 Milliards de Dollars US à l’occident ;
– la paralysie du Conseil de Sécurité de l’ONU ;
– la paralysie de l’Organisation Mondiale du Commerce;
– la montée des tensions suite aux repositionnements géostratégiques ;
– l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) est bloquée ;
– Le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale (BM) qui fonctionnent en véritables usuriers;
– l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui est de plus en plus dominée par les firmes pharmaceutiques de rente donnant ainsi une priorité commerciale que sociale aux vaccins tel que le vaccin contre la COVID-19 ;
– l’ONU qui devient de plus en plus l’ombre d’elle-même de par les tentatives de sa prise en otage par un conglomérat de puissances internationales brouillant ainsi la clarté et le sérieux dans ses prises de décisions;
– etc.
Par conséquent les peuples africains en général et Sahélien en particulier se battront vigoureusement pour que la CEDEAO, l’Union Africaine et même l’ONU soient des institutions au service véritablement des peuples du monde pour leur profonde émancipation et le progrès social véritable. Parce que ce sont les manquements de ces organisations, leur manque de sincérité, leur décision clientéliste et à géométrie variable, la couverture des tripatouillages constitutionnelles avec leurs lots de crimes, la promotion de la mauvaise gouvernance, le pillage, la désorganisation sociale et la corruption qui conduisent immanquablement aux coups d’Etat qui ne sont donc que des conséquences. Traitons donc les causes et les conséquences disparaîtront d’elles-mêmes. Mais si nous continuons avec ce jeu de l’autriche, à la diplomatie d’hypocrisie, au mensonge éhonté d’État, aux crimes organisés, aux tripatouillages constitutionnels et à la fabrication de larbins à la tête de nos États Africains, même l’ONU risque de ne pas échapper à un coup d’État ! A bon entendeur salut!
Dans ce sens et afin de prendre leur destin en main, le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont signé l’Alliance des États du Sahel en abrégé AES.
L’AES est une architecture pour la sécurisation de nos pays partant du traité révisé de l’autorité de développement intégré de la Région du Liptako-Gourma. Prenant en compte la situation sécuritaire et surtout le manque de franchise dans le partenariat ; il s’agit de compter sur nos propres ressources en recherchant la mutualisation de nos moyens et à œuvrer à faire disparaître les discontinuités dans les espaces de manœuvre opérationnelles.
Monsieur le Président ;
Je vous signifie avec force et fermeté, dans une haute et intelligible voix que :
Primo, nous, peuples africains, sommes foncièrement démocrates. Pour preuve, notre attachement à la dignité humaine transcende la démocratie ! Ce que nous refusons, c’est moins donc la démocratie, que « le piège de la démocratie » qui nous est tendu. Ainsi, la démocratie électoraliste, s’est avérée un moyen de contrôle de nos Etats à travers le jeu de chaises musicales de dirigeants très souvent imposteurs, corrompus, voleurs et violeurs de constitution car étrangers au seul intérêt de nos Etats africains qui vaille.
Secundo, nous africains, sommes-nous aujourd’hui reconnus dans notre DIGNITE D’HOMME, au sens de « Un Homme est égal à un Homme » ? La réponse, assurément est NON, au-delà des convenances circonstanciées pour nous endormir et mieux nous asservir ! Triste pour le continent noir, reconnu scientifiquement comme berceau de l’humanité mais dans la réalité humilié, placé sous contrôle dominé !
Des indépendances factices aux guerres fratricides, de la démocratie électoraliste aux aides biaisées, des guerres de rapine au terrorisme malicieusement fabriqué, entretenu et injecté dans nos contrées africaines notamment au Mali, au Burkina Faso et au Niger, il y a une seule constante : nous dominer, maintenir le « pied sur notre cou » tel le cas de notre malheureux frère George Floyd aux États-Unis ici même ! Est-ce cela la démocratie ?
Et il se trouve des partisans de cette conception étriquée de la liberté pour justifier intellectuellement l’asservissement et la barbarie contre nos peuples en lutte pour leur dignité et leur souveraineté au nom d’un principe paradoxal de liberté qui, in fine assassine la liberté. Oh Liberté, quel crime n’a-t-on pas commis en ton nom !
C’est pourquoi, nous décidons désormais de dire NON ! NON à tous ces « amis qui nous veulent du bien » au point de nous menacer de guerre pour imposer leur amitié ! Nous adapterons cette démocratie tant brandie et chantée par des Loups dans des peaux de béliers, afin de secréter, par nous-même, le leadership politique adéquat pour nos peuples en vue de leur BONHEUR. Oui, l’émancipation totale et le Progrès social véritable pour nos peuples constituent la finalité de toute action qu’elle soit politique, économique, socio-culturelle et/ou sécuritaire.
Troisièmement, les peuples africains en général et ceux sahéliens en particulier ont découvert des chaînes d’aliénations économique, sécuritaires, socio-culturelles matérialisées en accords secrets avec la France et sont engagés à les casser pour leur émancipation véritable. Ce sont entre autres :
– la dette coloniale, nous n’allons pas fermer les yeux et la payer tout en laissant nos populations mourir de faim, de soif et de maladie ;
– la question de la monnaie donc du Franc CFA (Franc des Colonies Françaises d’Afrique) n’est pas une propriété africaine. Au plan juridique « la propriété » est « le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue » (Article 544 du Code civil français). Un brevet est donc détenu par la France sur le Franc CFA ; elle est par conséquent propriétaire du Franc CFA et elle la loue aux États francophones Africains. Ce qui est marrant en plus est que les billets produits par la France pour l’Afrique de l’Ouest diffèrent de ceux de l’Afrique centrale en valeur monétaire sous la même appellation de franc CFA. Le seul document reconnaissant le Franc CFA est le décret n°45-0136 du 26 décembre 1945 dont les signataires furent : Charles De Gaulle, Président du Gouvernement provisoire ; Réné PLEVEN Ministre des Finances et Jacques SOUSTELLE, Ministre des Colonies ;
– la priorité aux intérêts et aux entreprises françaises dans les marchés publics et appels d’offre publics ;
– le Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des colonies ;
– etc.
Quatrièmement, personne n’applaudit un coup d’État, mais si nous ignorons que ces coups d’État sont souvent des conséquences de la mauvaise gouvernance et des tripatouillages constitutionnels pour s’offrir des mandats supplémentaires, il y en aura toujours. Donc ayons la lucidité de combattre les vraies causes en restant exigeant sur le respect des règles démocratiques et de la gouvernance vertueuse.
Cinquièmement, les peuples africains ne sont pas opposés au peuple français. Mais c’est plutôt la politique française, pleine de condescendance qui est rejetée. En effet, la France en refusant le rapatriement de son ambassadeur récusé au Niger, est une violation du Droit international notamment l’article 9 alinéas 1 et 2 de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961.
En décidant de l’interdiction des artistes du Burkina Faso, du Mali, et du Niger en France, c’est une méconnaissance grave de la portée culturelle en tant que moteur d’équilibre familiale, communautaire voire nationale. L’artiste est un médecin du psychique.
En déclarant qu’ils ne veulent pas de chômeurs, de migrants, de voleurs etc. en France, nous en Afrique en Général et au Sahel en particulier, ce sont les producteurs de chômeurs et de voleurs via le pillage cynique de nos ressources que nous ne voulons pas.
Mes sincères reconnaissances aux peuples du Monde, et à l’ensemble des personnalités à tous les niveaux dans le monde qui comprennent et accompagnent le Burkina Faso, le Mali, et le Niger dans cette montée certes difficile mais sacerdotale sur le chemin de la pleine émancipation, l’expression de la dignité, de l’honneur, de la liberté, de l’égalité, de la prospérité, de la Justice et donc de la Paix!
Face à la situation que traverse le Burkina Faso, le gouvernement burkinabè a mis en œuvre des actions vigoureuses à travers l’adoption d’un nouveau plan de développement, le Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PA-SD 2023-2025), et ses quatre axes prioritaires qui sont :
– La lutte contre le terrorisme et la restauration de l’intégrité territoriale ;
– La réponse à la crise humanitaire ;
– La refondation de l’État et l’amélioration de la gouvernance ;
– La réconciliation nationale et la cohésion sociale.
Ces efforts visent à offrir à la population burkinabè de meilleures conditions de vie. Tout en saluant l’ensemble des partenaires à travers le monde qui nous accompagnent, nous invitons vivement ceux qui sont toujours dans le doute ou tétanisés par des rapports au contenu faux qu’ils sont les bienvenus au Burkina Faso à condition que le partenariat cadre avec la vision de la Transition résumée dans ces quatre axes.
Vive l’ONU !
Vive la 78e Session de l’Assemblée Générale !
Vive les peuples en lutte !
Vive la solidarité entre les Peuples !
Vive l’Afrique Libre !
Vive l’Alliance des États du Sahel !
Vive le Burkina Faso, Pays des Hommes Intègres !
HASTA LA VICTORIA, SIEMPRE !
La Patrie ou la Mort Nous Vaincrons !
L’Association Burkinabè des Professionnels des Métiers du Génie Electrique et Assimilés (ABPMGE) a tenue une assemblée générale ce 23 septembre 2023 à Ouagadougou. Une AG dont l’ objectif principal est de promouvoir l’excellence, la sécurité électrique, et l’efficacité énergétique dans le pays en favorisant le […]
Actualité SociétéL’Association Burkinabè des Professionnels des Métiers du Génie Electrique et Assimilés (ABPMGE) a tenue une assemblée générale ce 23 septembre 2023 à Ouagadougou. Une AG dont l’ objectif principal est de promouvoir l’excellence, la sécurité électrique, et l’efficacité énergétique dans le pays en favorisant le partage des connaissances et le développement des compétences au sein de cette profession, conformément à ses textes fondateurs provisoires.
Une assemblée générale est d’une importance capitale pour la vie associative. Elle a la capacité de sceller l’engagement commun à construire une organisation qui favorisera l’innovation et le développement continu de dudit métier. L’AG de l’ABPMGE contribuera de manière significative au développement du métier au Burkina Faso.
Il faut noter que les membres de cette association sont regroupés en trois collèges électoraux, dénommés A, B et C, en fonction de leur niveau d’études en génie électrique et métiers connexes, selon les textes fondateurs provisoires.
Pour la catégorie A qui concerne les membres qui ont atteint le niveau Master II ou tout diplôme équivalent ou supérieur, la catégorie B qui est destinée à ceux qui ont obtenu un niveau Master I et la catégorie C qui englobe les membres ayant atteint le niveau Licence ou d’ingénieur.
D’ailleurs, le fonctionnement de l’association comprend plusieurs organes, dont un comité scientifique et un bureau exécutif. Le bureau exécutif est composé de 10 membres, élus pour un mandat de 3 ans renouvelable une fois. Toute personne, qu’elle soit une entité juridique ou un individu, ayant une formation ou une expérience dans le domaine du génie électrique, du niveau technicien à doctorat, peut devenir membre de la TIES-ABPMGE en adhérant aux statuts, en payant les frais d’adhésion, et en soumettant une demande au bureau exécutif. Les décisions du bureau exécutif sur les candidatures sont finales et non sujettes à appel.
Il convient de noter qu’à la fin des travaux de cette assemblée générale, Frédéric Sandouidi, ingénieur de génie des systèmes électriques est élu président de l’association. << L’association burkinabè des professionnels du génie électrique se fut vraiment un travail de long halen depuis sept an. Aujourd’hui c’est un grand jour avec cette assemblée générale que nous avons pu lire et adopter les différents textes et la validation de ces textes qui donne naissance à cette association. Je suis animé d’un sentiment de joie et de fierté pour la mise en place de cette association qui va réuni l’ensemble des acteurs du métier. l’association réuni tous ceux qui sont dans le domaine à s’avoir les étudiants, les enseignants et les chefs d’entreprise. l’association va travailler avec d’autres associations du milieu du domaine électrique qui existe déjà pour assainir le métier. Ensemble nous devons relevé le défi du monde nouveau. Nous allons également partager nos expériences, notre expertise et aussi nos compétences pour faire face aux défis liés à notre domaine. Nous travaillerons aussi en étroite collaboration avec la SONABEL>> a t-il laissé entendre.
Du reste, Il est éclair que le réseautage qui sera mis en place par TIES-ABPMGE permettra aux étudiants d’avoir des stages et des emplois à l’avenir.
Minata Sanfo ✍️
Le Front de Défense pour la Patrie en collaboration avec le Mouvement la France doit partir a animé dans la soirée de ce samedi 23 septembre 2023 à Ouagadougou une conférence publique autour du thème « CNR de Thomas Sankara, MPSR2 de Ibrahim TRAORÉ: Quelle […]
Actualité SociétéLe Front de Défense pour la Patrie en collaboration avec le Mouvement la France doit partir a animé dans la soirée de ce samedi 23 septembre 2023 à Ouagadougou une conférence publique autour du thème « CNR de Thomas Sankara, MPSR2 de Ibrahim TRAORÉ: Quelle lecture politique ?». L’objectif de cette conférence débat était de livrer des similitudes de la gestion du pouvoir du Capitaine Ibrahim TRAORÉ à celle du Capitaine Thomas Sankara. Les différents Panels ont été principalement animés par l’écrivain Adama Siguiré, le Dr Boukary Nebié et le Dr Hyacinthe Ouédraogo.
D’entrée de jeu, il s’est agi pour les premiers responsables du Front de Défense pour la Patrie de prendre la parole pour souhaiter la bienvenue aux invités du jour. A eux, d’ajouter que une semaine, le Capitaine Ibrahim TRAORE qui dirige la Transition aura un an à la présidence de notre pays. Quoi de plus normal pour le mouvement de questionner sur la gouvernance du MPSR 2 et du Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président de la transition burkinabè. Pour le mouvement, c’est une gestion positive pleine d’espoir même si le défi sécuritaire n’est pas encore relevé totalement.
«Le MPSR2 aura bientôt un an. C’est un pouvoir dirigé par un jeune homme, un Capitaine de trente-cinq ans. C’est aussi le pouvoir des masses populaires. C’est le pouvoir du peuple. Le Capitaine Ibrahim TRAORE a de nombreux soutiens. Et cela nous rappelle un autre pouvoir. C’est le CNR ou Conseil National de la Révolution dirigé le Capitaine Thomas SANKARA.
Alors, n y a til pas de fortes ressemblances entre le MPSR2 et le CNR, entre le Capitaine Ibrahim TRAORE et le Capitaine Thomas SANKARA ? » questionne le conférencier principal du jour.
D’où toute l’importance de la thématique abordée«CNR de Thomas SANKARA, MPSR2 d’Ibrahim TRAORE: quelle lecture politique?». Il faut noter que ce thème principal sera développé à travers trois sous thèmes dont le thème 1 « La vision politique du Capitaine Thomas SANKARA et du Capitaine Ibrahim TRAORE : lecture comparative et regard critique», traité par l’écrivain Adama Amadé SIGUIRE; le thème 2 «Les fondements de l’idéologie sankariste et les fondements de la vision du Capitaine Ibrahim TRAORE : analyse croisée», développé par le Dr Boukary NEBIE et le troisième thème «Les forces et les faiblesses de la Révolution de Thomas SANKARA et les forces et les faiblesses du MPSR2:quelles leçons pour une bonne marche de la Transition ?», développé par le Dr Hyacinthe OUEDRAOGO.
Pour animer ce panel, le Front pour la Défense de la Patrie pense avoir fait appel à la crème de l’intelligentsia burkinabè.
Du reste, il convient de noter que selon le paneliste Adama Siguiré, il s’agissait de comparer la vision du capitaine Ibrahim TRAORÉ et du Capitaine Thomas Sankara. « Les deux capitaines ont à peu près le même âge 35 et 34. Au sortir de ces réflexions nous pouvons affirmer qu’ils ont la même idéologie et la même vision. Nous pouvons dire que dans l’ensemble la démarche est bonne», a laissé entendre Adama Siguiré.
Ismaël Kiekieta ✍️
L’ONG Pax a procédé ce vendredi 22 septembre 2023 à Ouagadougou à la commémoration de son 75e anniversaire et la journée internationale de la paix. C’est le sacrifice consenti pendant 75 ans pour les questions de conflits et de paix à travers le monde. Cette […]
Actualité SociétéL’ONG Pax a procédé ce vendredi 22 septembre 2023 à Ouagadougou à la commémoration de son 75e anniversaire et la journée internationale de la paix. C’est le sacrifice consenti pendant 75 ans pour les questions de conflits et de paix à travers le monde. Cette commémoration s’est tenue sous le leadership des premiers responsables de Pax Burkina, le DG Roger Minougou, des partenaires techniques et financiers, du DG de Diakonia, Nadine Bonkoungou.
L’ONG PAX a voulu faire d’une pierre deux coups en commémorant la journée internationale de la paix et ses 75 ans d’existence au service de la Paix. En effet, PAX est une fusion de PAX Christi créée à la fin de la deuxième Guerre mondiale précisément le 21 septembre 1948 et IKV ( Conseils Ecclésiastiques pour la paix) créé en 1966.
Il faut dire que cela fait 75 ans que Pax, l’ONG Néerlandaise s’évertue pour la paix dans le monde et 3 ans qu’elle s’est installée au Burkina Faso. Elle célèbre en ce jour son jubilé d’albâtre avec le vœu que les armes se taisent partout dans le monde.
Et selon le directeur pays de PAX, Roger Minoungou, il faut rappeler l’importance de la paix pour la société et invité chacun à être un acteur de paix partout, il sera.
« Cela fait 75 ans que notre organisation ne sert que pour apporter sa contribution dans la résolution des crises et pour la paix dans le monde. Pax est intervenue dans notre pays le Burkina Faso en 2021 notamment dans la zone du grand Sahel. Pax travaille sur les thématiques de la prévention et gestion de conflits communautaire, de la protection civile et de la promotion des droits humains et de l’accès à la justice», a ainsi décrit le directeur pays.
A entendre la directrice pays de l’ONG Diakonia, Nadine Bonkoungou, chaque 21 septembre, les États membres des Nations Unies célèbrent officiellement la journée internationale de la paix. Elle ajoute que pour cette année le thème retenu est « Action en faveur de la paix: Nos ambitions pour les objectifs mondiaux». « Cette commémoration coïncide avec le 75 anniversaire de l’ONG PAX. La culture de la paix est une culture de dialogue et de la prévention. Nous avons pensé qu’il était important de marquer une halte pour aujourd’hui pour rendre hommage à tous les acteurs et actrices qui travaillent pour l’avènement d’un monde de paix. Nous rappelons avec force que la paix est possible et nous devons travailler pour cela. Peu importe votre ethnie, votre religion, votre catégorie sociale: construisons la paix ensemble», a plaidé Nadine Bonkoungou, directrice pays de l’ONG Diakonia.
Et à M. Roger Minoungou d’ajouter que la paix est un bien commun qui nécessite d’être protégé par tous dans le monde.
« Construisons la paix, engageons nous pour la paix quelle que soit votre ethnie, votre région… Nous formulons les vœux que les armes se taisent dans le monde et que la paix revienne au Burkina Faso, dans le Sahel, dans l’Afrique et dans le monde tout entier. Bonne fête, heureux jubilé d’albâtre à toutes et à tous.» , a-t-il donc formulé.
Le Chef de la délégation de l’ambassade du royaume des Pays-Bas au Burkina Faso lors de son allocution n’a pas manqué de féliciter et d’encourager l’ONG PAX pour ses efforts en faveur de la paix. « Parlant de paix, il y a nécessité de se poser la question du, pourquoi il y a l’insécurité. Et en ce sens, renforcer la résilience des communautés et leurs capacités financières est un volet très important qui peut contribuer à la stabilisation d’un pays. Travailler vraiment au niveau des communes et des villages», a conseillé le chef de la délégation des Pays-Bas.
Cette cérémonie commémorative a donné droit à des témoignages en présentiel et en vidéo. L’ONG PAX travaille dans la promotion de la paix et au niveau du Sahel, elle intervient dans trois pays que sont le Burkina Faso, le Niger et le Mali. Au niveau du Burkina, elle intervient dans quatre régions, à savoir celle de l’Est, le Centre-nord, le Centre et le Nord.
Du reste, il convient de noter que c’est une ambiance festive et conviviale que la commémoration a pris fin dans les locaux de Pax et Diakonia.
Ismaël Kiekieta ✍️
Le Centre d’éducation et de formation intégrée des sourds et des enfants (CEFISE) a organisé une conférence de presse ce vendredi 22 septembre 2023 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre avec le hommes médias était de faire le plaidoyer pour une scolarisation précoce des enfants […]
Actualité santé SociétéLe Centre d’éducation et de formation intégrée des sourds et des enfants (CEFISE) a organisé une conférence de presse ce vendredi 22 septembre 2023 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre avec le hommes médias était de faire le plaidoyer pour une scolarisation précoce des enfants vivants avec un handicap. Ladite conférence de presse s’est tenue sous le leadership des premiers responsables de Cefise – Benaja, et des partenaires tels que UN-ABPAM, UNADAB et le ReNOH.
C’est autour du thème « Nécessité de la prise en charge précoce des enfants en situation de handicap » que les premiers responsables du Centre d’éducation et de formation intégrée des sourds et des enfants (CEFISE) ont bien voulu livrer à l’opinion publique. Toute chose qui a permis de peindre la situation des enfants en situation de handicap au Burkina Faso.
A entendre la D.G. Pawindpinda Thérèse Kafando, L’OMS et la Banque Mondiale estiment à plus d’un milliard les personnes vivant avec un handicap, ce qui équivaut à environ 15 % de la population mondiale. Elle ajoute que Concernant le Burkina Faso, les statistiques du ministère de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (MENAPLN), datant de 2021, font état de 60 724 enfants en situation de handicap, dont 49 301 au primaire. Pour cette catégorie d’enfants, l’acceptation, l’inclusion sociale, et l’égalité des chances sont difficiles dans tous les aspects. Pour cette catégorie d’enfants, l’acceptation, l’inclusion sociale, et l’égalité des chances sont difficiles dans tous les aspects. La discrimination et le peu d’intérêt à leur endroit restent perceptibles dans tous les domaines. Bien que plus vulnérables aux problèmes de développement, les jeunes enfants avec un handicap sont souvent négligés dans les programmes et dans les services ordinaires conçus pour assurer le développement de l’enfant. Ils ne reçoivent pas non plus le soutien indispensable pour accéder à leurs droits et répondre à leurs besoins », a ainsi décrit Mme Kafando qui souhaite au plus haut niveau, des actions à même de garantir l’accès à un soutien adéquat, comme l’éducation précoce et l’intervention précoce auprès de la petite enfance.
Pour elle, ces actions demandées peuvent contribuer à garantir les droits des enfants handicapés, en promouvant une enfance enrichissante et satisfaisante, et en les préparant ainsi à la participation pleine et effective à l’âge adulte.
« À cela passe par l’information et la communication, d’où cette présente rencontre organisée par le CEFISE en partenariat avec Défi Sens AO. Le rôle des différents acteurs dans le domaine de la prise en charge précoce des enfants handicapés. Il existe plusieurs structures spécialisées dans le dépistage et le suivi médical et psychologique des enfants en situation de handicap. Elles peuvent intervenir à domicile ou dans des structures médico-sociales. Pour les associations et les Organisations de Personnes Handicapées (OPH), la priorité devra être accordée à la sensibilisation de tous les acteurs à commencer par les personnes concernées par la question (personnes handicapées et leurs familles), la communauté, les acteurs du monde du handicap ainsi et que les structures. L’ignorance est plus redoutable que la déficience elle-même. Le rôle de l’État dans cette prise en charge précoce des enfants handicapés est très déterminant également. Il doit œuvrer à ce que les structures de prise en charge (médicale, préscolaire, scolaire, etc.) soient accessibles aux enfants handicapés, et cela, peu importe leur localité ou la situation sociale des parents. L’État devrait œuvrer également à l’équipement de ces structures de prise en charge en matériel adéquat pour le dépistage précoce des éventuelles déficiences afin de proposer une prise en charge convenable, et également d’équiper ces structures en personnel qualifié. Enfin, il faudrait que les parents à tous les niveaux jouent convenablement leur rôle et ce rôle, il commence par la fréquentation des centres de santé pour les consultations prénatales, le suivi et le respect du calendrier vaccinal de l’enfant. Les parents doivent également accepter la situation de leurs enfants, qu’ils soient nés avec un handicap ou non, ils doivent s’impliquer et s’investir dans leur éducation, ce qui permettra d’aboutir à des résultats meilleurs pour le bonheur de ces derniers.» , a en conclusion plaidé le présidium du CEFISE-BENAJA.
Ismaël Kiekieta ✍️
Les membres de l’Institut Africaine des Industries Culturelles (IAIC) ont organisé une conférence avec les hommes de médias ce samedi 16 septembre 2023 à Ouagadougou. L’objectif de cette conférence était de faire le point sur le chemin parcouru et de parler du chemin à parcourir. […]
Actualité CultureLes membres de l’Institut Africaine des Industries Culturelles (IAIC) ont organisé une conférence avec les hommes de médias ce samedi 16 septembre 2023 à Ouagadougou. L’objectif de cette conférence était de faire le point sur le chemin parcouru et de parler du chemin à parcourir. Ladite conférence s’est tenue sous le leadership du fondateur de l’IAIC, Dr Noël SANOU.
L’institut Africaine des Industries Culturelles est une institution privée d’enseignement supérieur conventionné par l’État Burkinabè. Il faut noter que le domaine de formation de l’IAIC se décline en trois sous domaines de formation à savoir le management, le marketing et la communication appliqués au industries culturelles au tourisme et à l’hôtellerie. Il faut noter également les sciences sociales appliquées à la gestion des conflits et à l’humanitaire et le management de l’événementiel et des relations publiques, la communication institutionnelle et politique, le journaliste.
D’après le fondateur, l’État burkinabè affecte depuis 2019 des bacheliers à l’IAIC suite aux résultats du suivi-évaluation des IPES en leurs accordant des bourses d’aide et de près d’études. Il faut retenir que l’objectif principal de l’IAIC est de moderniser l’offre de formation en proposant des filières innovantes qui tiennent compte de la structure économique africaine et des tendances mondiales. En effet, les différentes filières de formation sont le Management des Produits Services Hôtelier qui est de nouveau licence-master, prévention des crises et gestion de la pais sociale qui est de licence-mas, le marketing et développement commercial des Arts et de l’Artisanat niveau licence, le tourisme, loisir et patrimoine (master), la communication politique (master) et bien d’autres choses.
D’ailleurs, la formation à l’IAIC obéit au système LMD. Depuis son ouverture, l’institut a formé quatre cent soixante (460) étudiants dont 137 forces de défense et de sécurité et 133 affectés de l’état ainsi que des étudiants de plusieurs pays africains dont le Cameroun, le Sénégal, la Centrafrique et le Tchad.
Il faut noter que l’IAIC célèbre son 10e anniversaire en 2024 marquant une décennie de croissance et d’engagement envers l’éducation. Des séries d’activité sont en cours tél que les compétitions, les sorties de promotion. «L’année académique 2023-2024 est spéciale pour nous, car nous renforçons nos initiatives sociales, notamment les bourses d’études pour soutenir nos étudiants. Nous sommes fiers d’annoncer l’élargissement de la bourse de réduction de 25% des frais de scolarité à toutes les forces combattantes et leur ayant-droit ainsi qu’une bourse complète pour les personnes déplacées, et une réduction de 25% pour deux étudiants de chaque média», a laissé entendre le fondateur.
En définitive, l’IAIC est une institution d’enseignement supérieur créee le 11 septembre 2013et ouverte en octobre 2014. Sa mission consiste à faire de la culture et les sciences sociales un moteur économique tout en contribuant à la formation de compétences.
Sanfo Minata ✍️
En marge de la Journée internationale de la démocratie, le Centre pour la Gouvernance Démocratique au Burkina Faso (CGD) en collaboration avec ses partenaires le consortium Diakonia, NDI, PAX et PNUD a initié un dialogue démocratique ce vendredi 15 septembre 2023 à Ouagadougou. Ce dialogue […]
Actualité Politique SociétéEn marge de la Journée internationale de la démocratie, le Centre pour la Gouvernance Démocratique au Burkina Faso (CGD) en collaboration avec ses partenaires le consortium Diakonia, NDI, PAX et PNUD a initié un dialogue démocratique ce vendredi 15 septembre 2023 à Ouagadougou. Ce dialogue démocratique se tient sous le thème: » Désinformation et démocratie « . A l’ordre du jour deux grands panels avec des sous thèmes animés par des figures emblématiques du Burkina Faso dont Pr Augustin Loada, Dr Régis Balima, pr Alkassoum Maïga, Dr Abdoulaye Barro et Dr Daniel Keré.
Le 15 septembre de chaque année est consacré à la célébration de la journée internationale de la démocratie. Et c’est pour cette commémoration que le consortium Diakonia, CGD, NDI, PAX et PNUD a initié cette conférence publique sur le thème « Désinformation et démocratie» au Burkina Faso dans un contexte sécuritaire difficile et un contexte de transition politique suite des coups d’État.
Réfléchir sur les défis qui surgissent et les progrès accomplis voici toute la quintessence de la conférence publique sur la désinformation et la démocratie. Ladite conférence a réuni des acteurs de la société civile, d’institutions, d’ONGs et des citoyens. L’objectif étant d’aborder les questions de désinformation et son impact sur la démocratie au Burkina Faso. Les difficultés qui mettent à mal les acquis de la démocratie ont été mis sur la table des discussions autour de plusieurs communications.
A entendre la directrice pays de Diakonia, Nadine Koné, il convient de souhaiter la bienvenue à tous pour cette commémoration de la journée internationale de la démocratie. Elle soutient que la démocratie est fondée sur les valeurs de liberté demeure un plié essentiel pour le développement de notre pays. « La démocratie est un processus qui nécessite notre engagement. Nous travaillons avec nos partenaires pour renforcer les institutions démocratiques. Aujourd’hui, pour cette journée commémorative, nous voulons réitérer notre engagement à promouvoir la démocratie. La démocratie n’est un luxe, ni un concept imposé à l’Afrique mais plutôt un droit fondamental», a confié Nadine Koné.
Du reste, il faut retenir la conférence publique sur la démocratie n’est pas une première du genre pour le CGD.
Rendez-vous est pris pour la commémoration de la journée internationale de la démocratie édition 2024.
Ismaël Kiekieta ✍️
La cérémonie officielle de sortie de la 2e promotion des apprenantes des centres d’éducation et de promotion sociale des forces de défense et de sécurité a eu lieu, ce samedi 09 septembre 2023 à Ouagadougou. Ce sont au total plus de 166 apprenantes qui ont […]
Actualité SociétéLa cérémonie officielle de sortie de la 2e promotion des apprenantes des centres d’éducation et de promotion sociale des forces de défense et de sécurité a eu lieu, ce samedi 09 septembre 2023 à Ouagadougou. Ce sont au total plus de 166 apprenantes qui ont bénéficiées de formation en saponification, couture, coiffure et autres. Cette cérémonie s’est tenue sous le leadership de la Présidente de la Commission Genre, Santé, Action Sociale et Humanitaire, de l’Assemblée Législative de Transition, Mme Marie Angèle TIENDREBEOGO né KALENZAGA, représentant le Président de l’Assemblée Législative de Transition, Dr Ousmane BOUGOUMA, sous le parrainage du Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Dr Boubakar SAVADOGO et du Directeur Général du FAFPA, M. Dougoutigui Pierre OUATTARA.
Financé par le FAFPA, ces formations se sont déroulées au Centre d’Education et de Promotion Sociale sis au Camp Général Sangoulé LAMIZANA, à la Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS) à Ouagadougou et au Camp Ouezzin COULIBALY à Bobo-Dioulasso. Elles ont concerné les métiers de la saponification, la cuisine-pâtisserie, la coupe-couture et la coiffure-pédicure-manicure.
A entendre, la porte-parole des apprenantes, Mme Fatoumata SAWADOGO, il convient de remercier l’ensemble des acteurs qui ont permis cette formation. Elle rassure de mettre en pratique les connaissances acquises. « Ces formations que nous avons acquises représentent bien plus que de simples compétences professionnelles. Elles symbolisent la possibilité pour nous, de retrouver notre indépendance financière, notre dignité mais aussi de contribuer activement au développement de notre chère patrie. Les défis auxquels sont confrontées les veuves, orphelins et épouses de blessés sont nombreux et nous ne pouvons pas sous-estimer l’importance du soutien continu de la société et des autorités. Nous espérons que ce programme servira de modèle et d’inspiration pour d’autres initiatives similaires visant à aider les familles des militaires qui ont fait le sacrifice ultime pour notre pays. Nous avons encore quelques Doléances afin de mieux faciliter notre insertion. Nous vous sollicitons en plus de ces Kits que nous allons recevoir, un soutien Financier pour faciliter notre installation. Nous demandons également des Stages et des formations pour notre perfectionnement. Vous avez devant vous des couturières, des restauratrices, des coiffeuses et des dames douées dans la saponification», a confié la représentante des apprenantes.
Selon la représentante du Président de l’Assemblée nationale de la transition, Mme Marie Angèle TIENDREBEOGO, il faut félicité les apprenantes pour leur assiduité au cours des formations. « Je vous exhorte à montrer une force et une résilience. Je suis convaincue qu’elles continueront à réaliser des merveilles dans leur domaine. Afin d’accompagner les apprenantes pour leur insertion socioprofessionnelle», a laissé entendre la représentante du Président de l’Assemblée nationale de la transition.
Pour Fadima Kambou, Présidente de Go Paga, il s’est agi pour Go paga d’impulser quelque chose au Burkina Faso. « Nous avons repensé et accompagné la prise en charge des familles de nos FDS blessés et tombés en opération. Nous avons apporté ce que nous pouvons apporter. Maintenant c’est à d’autres acteurs de voir comment compléter cette initiative. Nous avons scolarisé plus de 600 enfants et donné des cartes d’assurance maladie. Nous avons mis en place plus de 15 sites de formation. Toutes ses actions nécessitent de la mobilisation des ressources et nous voulons apprendre à ses femmes à pêcher», a soutenu la présidente de Go paga.
Du reste, il convient de retenir que les apprenantes ont reçu des kits d’installation pour faciliter le démarrage de leurs activités. Une visite des stands des réalisations a mis fin à la cérémonie de sortie officielle.
Ismaël Kiekieta ✍️
Dans la matinée de ce mardi 06 septembre 2023 à Ouagadougou, l’Association ID SÎGRE ( Nos Origines) dans le cadre du festival « Yum Teed Daaré» a animé un atelier public sur les valeurs ancestrales du Burkina Faso gage du développement endogènes. Cet atelier public […]
Actualité CultureDans la matinée de ce mardi 06 septembre 2023 à Ouagadougou, l’Association ID SÎGRE ( Nos Origines) dans le cadre du festival « Yum Teed Daaré» a animé un atelier public sur les valeurs ancestrales du Burkina Faso gage du développement endogènes. Cet atelier public qui a pour thème « Recourir aux valeurs ancestrales comme solution est un impératif pour le Burkina Faso» s’est tenu sous le leadership du représentant du Ministre en charge de la culture, Athanase Traoré et du promoteur dudit festival, Bend Naaba de Goughin.
Ce n’est pas un secret de polichinelle de dire que les instruments coutumiers et le parolier traditionnel occupent une place prépondérante dans la culture et la tradition moaga.
Sauvegarder et promouvoir les valeurs traditionnelles et particulièrement du territoire mooaga sont entre autres les objectifs des Journées des instruments coutumiers parleurs “YUM TEED DAARE” initiées par l’Association ID SIGRE(nos origines) depuis maintenant quatre ans.
Et selon le Bend Naaba, promoteur du festival, s’il est vrai que l’initiative est venue de sa Majesté le Moogho Naaba, tout est parti d’un constat qui montre le désintéressement des jeunes dans l’utilisation des instruments de musique traditionnels. Pour lui, il était urgent de se pencher sur cette question parce qu’à cette allure ce n’est pas évident d’avoir des tambourineurs les jours à venir. « Dans nos us et coutumes sans ces instruments, la tradition perd une grande partie de sa richesse. D’où tout le sens de la création de l’association. Nous avons commencé par les instruments qui sont dans le royaume Mooaga et par la suite à Fada N’gourma, Bobo Dioulasso, Boussouma et Ouahigouya. Comme activité, il faut noter un atelier de formation sur la fabrication des instruments traditionnels Mooaga, une conférence publique sur les valeurs culturelles endogènes et sur les croyances culturelles», a laissé entendre le Bend Naaba.
Pour le représentant du ministre en charge de la culture, Athanase Traoré, il est important de conserver cette tradition pour les générations avenir c’est pourquoi je tiens à saluer cette initiative qui à travers ce projet culturel cherchent à valoriser les instruments coutumiers parleurs et les Yummba (les tambourinaires). « Dans un contexte de crise sécuritaire, nous pensons que recourir aux valeurs ancestrales comme solution est un impératif pour la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble au Burkina Faso», dixit le représentant du Ministre en charge de la culture, avant de déclarer ouvert la conférence publique sur les valeurs traditionnelles Mooaga.
Du reste, les amoureux de la culture et la population de Ouagadougou sont invités du 04 au 10 septembre 2023 à l’ATB.
Ismaël Kiekieta ✍️