L’ association des résidents de Ouaga 2000 Sud a organisé une conférence avec les hommes de médias ce samedi 31 juillet 2021 à Ouagadougou. L’ objectif de cette conférence était d’interpeller les autorités compétentes sur le non respect des cahiers de charges dans la partie extension Sud de Ouaga 2000. Ladite conférence a été animée sous le leadership du vice président de ADO 55, Constant Kaboré et en présence des membres résidents de l’ extension Sud de Ouaga 2000.
Les résidents de l’ extension Sud de Ouaga 2000 rencontrent quelques difficultés avec la SONATURE avec qui ils ont acquérir des parcelles vendus sur documents et comme étant des parcelles viabilisés depuis 2009. Et jusqu’à ce jour, ils ont constaté que le volet électrification n’est toujours pas d’actualité.
Cependant, c’est avec une profonde déception qu’ils ce sont rendu compte lors de la mise en valeur de leur parcelles qu’aucune des conditions générales de vente à savoir : l’électricité, l’eau courante et l’assainissement de ladite zone à travers notamment la construction des caniveaux, n’avaient été respecté. En outre, les routes en terre réalisées dans cette zone sont à une côte inférieur à ce qui devrait être exécuté, rendant une partie de la zone inondable en période de pluie et dégradant par ailleurs une partie des voies et des parcelles mise en valeur.
Au regard de l’inaction de la SONATURE, un collectif s’est créé en 2018 et a décidé d’intenter une action de masse afin de rentrer dans leur droit. A l’issue de cette rencontre, les dispositions d’urgence portaient sur l’électrification de la zone, et le raccordement au réseau en eau potable. Il faut noter que jusqu’à présent l’électrification de la zone qui était censé se faire rapidement ne l’est pas encore. Les divers interpellation ont permis d’adjuger les marchés à deux entreprises à savoir, COGEA INTERNATIONAL et SOCORITRA. C’est d’ailleurs lors d’une rencontre tenue en début juin 2020 avec association des résidents ( ADO, 55) que la SONATURE avait informé les résidents des attributions. Il faut retenir que, le délai d’exécution était de 8 mois. En d’autres termes, la zone était censé être branché au plus tard en fin février 2021.
Pour le PDG de COGEA INTERNATIONAL, Lamine
YAOLIRE, ils ont constaté jusqu’au 02 septembre qu’il y’avait des documents qui ne validait pas. Dont qu’ils étaient obligé d’interpeller la SONATURE pour voir. Parce que si le dossier n’est pas validé il est difficile de travailler.
« Le contrat étant suspendu le 03 septembre, pour la validation du dossier d’exécution c’est jusqu’au 03 août qu’ils ont donné l’autorisation pour redémarrer les travaux c’est à dire un ans. Le travail consistait à trouver des potos disponibles les implémenter sur le terrain et tiré les câbles et après la sonabel fera les branchements à leur niveau. La deuxième difficultés est le redémarrage des potos béton qui demande que la sonabel fasse chaque fois des validation avant l’autorisation du travail », a affirmé le PDG de COGEA.
En ce qui concerne un résident de ce lieu, Harouna Kindo, cette conférence de ce matin, c’est pour attirer l’attention des dirigeants sur le minimum pour pouvoir favoriser la vie des populations. Il affirme : << Vous imaginez que nous sommes dans une zone dite Ouaga 2000, les parcelles sont très coûteux. Nous avons acquis nos parcelles depuis 2009 et plus de 10 ans après il n’ y a pas le minimum ( eau, électricité, voix d’accès). A travers nos cris de cœur, nos interpellation nos rencontres rien n’est fait . Si dans les meilleurs délais nous n’avons pas de solution nous allons prendre des mesures très forte pour nous faire entendre. Si une structure comme la SONATURE ne peut pas faire son travail, nous allons l’ amené à faire son travail >>.
Du reste, la situation devient insoutenable, l’association des résidents de Ouaga 2000, extension Sud, interpelle les différents acteurs, l’autorité de tutelle, la présidence du Faso, la SONATURE et la SONABEL de prendre en main leur problème afin qu’une solution rapide soit trouvée.