Le mercredi 25 août 2021 à Ouagadougou, l’organisation de la société civile, l’Alliance pour la Défense de la Patrie a donné sa lecture de la situation nationale. C’était au cours d’une conférence de presse que le premier responsable dudit parti, Abraham Badolo s’est exprimé sur la situation sécuritaire et la réouverture des frontières.
L’organisation de la société civile, ADP s’est exprimé sur la situation nationale du Burkina Faso autour de deux points majeurs, il s’est agi de la question sécuritaire qui continue d’endeuiller les populations et de la réouverture des frontières qui est question primordiale pour la relance de l’économie.
Sur la situation sécuritaire que traverse le Faso, l’ADP soutient que cette guerre imposée au Burkina a atteint un seuil d’inquiétude totale et face à ce déluge, elle soutient que l’Union de l’ensemble des burkinabè et la conviction sans faille sont les préalables d’une réponse efficiente face à l’hydre terrorisme. En guise de réponse face à l’extrémisme violent, l’ADP pense que la situation oblige les burkinabè à surpasser nos douleurs pour créer l’unité sacrée autour du chef suprême des armées et des FDS.
Selon le président de l’ADP, il faut que les burkinabè sachent que nous sommes en guerres et en guerre il y a des victimes. « Nous devons lever nos barrières politiques et nous unirent pour trouver une solution à la problématique de la sécurité au Burkina. Les populations doivent avoir le sens de la dénonciation et de la veille citoyenne. Nous encourageons le Chef de l’Etat à tout mettre en œuvre pour renforcer la capacité des FDS« , a laissé entendre Abraham Badolo.
Sur la question de la réouverture des frontières, l’ADP affirme avoir adressée une le 26 juillet dernier en collaboration avec la convergence citoyenne e panafricaine une lettre ouverte au président du Faso pour mener le plaidoyer auprès de ses pairs de l’institution sous régionale pour la réouverture effective des frontières.
Du reste, l’ADP reste plus que jamais convaincu que la réouverture des frontières terrestres contribuera à la relance de l’économie fragilisée par la covid 19 au Burkina Faso.