La cérémonie d’ouverture de la deuxième concertation nationale dans le cadre du sommet mondial sur les systèmes alimentaire a eu lieu ce jeudi 15 juillet 2021. L’objectif de cette concertation c’est d’inverser la tendance du système alimentaire au Burkina Faso. Ladite cérémonie a été animée sous le leadership du ministre de l’agriculture, Salifou Ouédraogo, représentant du premier ministre.
La deuxième concertation nationales dans le cadre du sommet mondial sur les systèmes alimentaires est placé sous le thème : << les dynamiques de production, de diversification, de transformation / enrichissement, de conservation / stockage et de commercialisation garantissent une qualité nutritionnelle et sanitaire des aliments au profil des populations >>.
Pour le ministre de l’agriculture, Salifou Ouédraogo, il faut remercier d’abord l’ensemble des acteurs au niveau du Burkina Faso parce que la première concertation s’est affranchie sans problème et cela a permis de dégager un certain nombre d’actions notamment, la prise en compte du foncier, la prise en compte de la gestion sécurisé des pesticides. << Cette deuxième concertation va permettre d’informer l’ensemble des acteurs sur ce que nous avons retenu pour qu’ensemble nous puissions voir dans quelle mesure on peut inverser l’insécurité alimentaire et faire en sorte que la faim zéro soit une réalité pour l’agenda 2030. Ensemble il faut qu’on parle au niveau national le même langage et nous verrons comment mettre en place des mécanismes pour faire en sorte que tout le monde ait accès à des systèmes alimentaires qui sont plus résilient, diversifiés en quantité et accessible à tout le monde >>, affirme le ministre. Il ajoute à cela qu’ils veulent que l’ensemble des acteurs puissent tourner leur point de vue pour que nous puissions tirer les enseignements et tirer un document consolidé au sommet qui doit se tenir entre le 26 et le 28 juillet à Rome.
Pour le coordonnateur de la concertation nationale, Alasane GUIRA, c’est après un constat fait par le chef des Nations-Unies qui a estimé que le monde ne mange pas à sa faim et il fallait interroger les systèmes. Pour lui, l’utilisation des pesticides est un danger pour la santé humaine. A l’issue de ces concertations, de façon unanime ce sont des options qui sont en train de se décider. « Nous avons eu la chance d’avoir une douzaine d’espèces scientifique en provenance des universités et du monde scientifique et un groupe de 24 espères qui viennent de tous les acteurs qui vont donner leur point de vue. Nous n’avons pas les mêmes préoccupations que l’Europe et l’Amérique, nous avons nos spécificités et donc il faudrait que l’Afrique au-delà des pays que nous constituons puissent aussi porter le vouloir africain », dit-il.
En rappel, le coordonnateur a souhaité un plein succès aux travaux et a déclaré ouverte la deuxième concertation mondiale sur le système alimentaire.