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CICR/Concours National de plaidoirie en droit international humanitaire acte 5: L’équipe du centre universitaire de Banfora sacrée championne

En marge de la commémoration des 75 ans des Conventions de Genève du 12 Aout 1949, la 5e édition du concours national de plaidoirie en droit international humanitaire a tenu ses promesses. La finale a opposé l’équipe du CERPAMAD  à celle du centre universitaire de Banfora. Et pour cette édition, le groupe de la défense, l’équipe du centre universitaire de Banfora a remporté la première place dudit concours ce jeudi 1er août 2024 à Ouagadougou. La finale a été précédée d’une conférence inaugurale sur le thème « les quatre conventions de Genève : actualités et défis », animée par Dr Zakaria Daboné, Enseignant chercheur à l’Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso et ancien Secrétaire permanent du CIMDH.

Le trophée 🏆, trois ordinateurs portables, des gadgets CICR et de la documentation sur le droit international humanitaire, voici ceux à quoi l’équipe victorieuse a eu droit. Le groupe classé deuxième remporte trois téléphones portables, des gadgets CICR et des ouvrages sur le droit international humanitaire. L’équipe du CERPAMAD a décroché le prix du meilleur plaideur par l’entremise de Urielle SANOGO.

Dans un procès fictif tenu devant un jury représentant la Cour Pénale Internationale, la finale a opposé l’équipe du Centre de Recherche Panafricain en Management pour le Développement (CERPAMAD) qui a incarné le rôle du Bureau du Procureur et l’équipe du Centre universitaire polytechnique de Banfora qui a incarné le rôle de la défense.

Selon le président du jury, Jean Jacques Ouédraogo, il convient de saluer l’initiative du CICR et saluer le niveau des étudiants. A lui d’ajouter qu’il y a eu des imperfections parce que les prévenus n’ont pas été représentés. « Pour la prochaine fois, nous
allons les approcher pour améliorer ces
incohérences. Les gens ont peur de parler en public et on a senti ça avec le groupe de l’accusation. Le jury a salué dans l’ensemble les efforts des deux parties», a laissé entendre le Président du jury.

L’équipe victorieuse par la voix de Nourredine Ouédraogo a exprimé sa joie et sa satisfaction pour ce sacré. Pour lui, il n’y a pas eu une stratégie particulière.  «C’est notre première fois également de participer à ce genre de compétition. Je dirais qu’on a été nous-mêmes. Savoir qu’on a représenté toute une université est une satisfaction en soi et vous devez savoir aussi que le droit international humanitaire passionne beaucoup de personnes. Nous envisageons continuer les études en droit international public. Pour nous, ça va nous aider pour la suite de notre cursus. Par rapport au concours du CICR, on peut dire que c’est une bonne initiative à réitérer parce qu’on nous met face à des situations et nous demande d’appliquer de façon concrète ce qu’on apprend en classe», a t’il expliqué.

Le chef de la délégation du CICR au Burkina Faso n’a pas manqué de soutenir que c’est l’occasion extraordinaire de mettre en avant le droit international humanitaire. A l’entendre, c’est une interaction que l’on a avec le monde universitaire et académique pour mettre en avant les compétences à travers un exercice de plaidoirie. « L’impact de ce concours se mesure dans la durée lorsque les étudiants seront appelés à occuper des fonctions qui sont associés au droit international humanitaire », dixit ‘e chef de la délégation du CICR/Burkina Faso.

Rendez-vous est pris en 2026 pour la prochaine édition du concours de plaidoirie en droit international humanitaire.

Ismaël Kiekieta ✍🏼