L’ Association Nationale des Artistes Professionnels des Arts Plastiques( ANAPAP) en collaboration avec l’ Agence pour le Rayonnement des Arts Plastiques ( ARAP) a convié les hommes de médias ce jeudi 10 juin 2021 à Ouagadougou au lancement du programme d’embellissement des édifices publics et privés pour une période d’essai de trois mois afin de rendre visible les œuvres des artistes burkinabè. Ladite cérémonie a été animée sous le leadership du président de l’ANAPAP, Souleymane NIKIEMA, du ministre de la culture, Elyse Thiombiano et des autorités administratives.
Le programme d’embellissement des édifices publics et privés est un projet qui à terme, contribuera à renforcer la résilience des artistes plasticiens face à la Covid-19, et aussi en les permettant de mieux vivre de leur métier. Il faut noter, que pour cette première phase du programme, les artistes ont décidé d’embellir gratuitement les édifices publics et privés de la ville de Ouagadougou pour une période de 3 mois. Après cela, ça sera le tour de la ville de Bobo-Dioulasso. Le président de l’ ANAPAP a affirmé qu’ils proposent des formules adaptées à toutes les bourses avec un suivi régulier par une équipe de jeunes spécialistes et dynamiques.
Placé sous le patronage de Mme le ministre de la Culture des Arts et du Tourisme, Mme Élise Foniyama THIOMBIANO/ILBOUDO, ce lancement rentre dans le cadre de la relance dans le domaine des arts plastiques face à la COVID-19 mentionnée en lettre d’or dans l’initiative de SEM le président du Faso pour accompagner le secteur culturel. Son objectif est d’embellir les édifices publics et privés, sensibiliser des autorités et opérateurs économiques sur la consommation des produits de la culture. En en plus de cela, rendre visible les œuvres et faire connaître les artistes.
Le Burkina Faso est un pays cité à l’exemple pour sont dynamisme culturel. L’ un des domaines pour ce dynamisme et perceptible est celui de l’art plastique. Cependant l’épanouissement de ce métier est lié à des difficultés à leurs tour liées à l’insuffisance des infrastructures culturels en soutien aux arts visuels. Par ailleurs, le marché de l’art contemporain est limité part le manque d’engouement des Burkinabè pour les œuvres d’art plastique nationale, le déploiement insuffisant voire l’inexistence d’œuvre pour la décoration