72 Heures des Blessés en Opération : le Burkina honore ses héros de la guerre patriotique
La Nation burkinabè a vibré au rythme de la solidarité patriotique ce mercredi 29 octobre 2025, avec le lancement officiel des 72 Heures des blessés en opération à Ouagadougou. Organisée par la Direction Centrale de l’Action Sociale et des Services Psychologiques des Armées (DCAS-SPA), cette initiative s’inscrit dans le cadre des activités commémoratives du 65ᵉ anniversaire des Forces Armées Nationales. Trois jours durant, la Patrie rend hommage à ses fils blessés sur les champs de bataille dans la lutte pour la souveraineté nationale et la défense du territoire face au terrorisme.
La cérémonie d’ouverture s’est tenue sous le haut patronage du Chef d’État-Major Général des Armées, le Général de Brigade Moussa Diallo, représenté par le Colonel-Major Souleymane Traoré, conseiller technique du CEMGA. À ses côtés ont pris part la Capitaine Arlette Mathilda Ouédraogo, Directrice centrale de la DCAS-SPA, et le Capitaine Gustave Bambara, président du comité d’organisation. Cette mobilisation de la hiérarchie militaire témoigne de la priorité accordée au bien-être des combattants blessés, symboles vivants de courage et de sacrifice.
Dans son allocution, le Colonel-Major Souleymane Traoré a salué avec respect la résilience de ces hommes et femmes d’armes qui portent, parfois à vie, les stigmates du combat. Il a rappelé que ces journées sont une forte expression de reconnaissance nationale. « Elles symbolisent la solidarité et la cohésion entre les forces combattantes, les Volontaires pour la Défense de la Patrie et les familles des blessés, sous le leadership du Capitaine Ibrahim Traoré, Chef de l’État et Chef suprême des Forces Armées Nationales », a-t-il déclaré. Il a également réaffirmé la détermination de l’armée à rester aux côtés de ses fils blessés, qu’il a qualifiés de sentinelles de l’honneur national.
Pour sa part, la Capitaine Arlette Mathilda Ouédraogo a rappelé la dimension humaine et morale de cet événement dont la portée dépasse la simple commémoration. « Cet événement est avant tout un devoir de mémoire, de reconnaissance et d’écoute envers nos frères et sœurs d’armes blessés. Ils demeurent, malgré l’éloignement du front, des acteurs engagés du combat national », a-t-elle insisté. Elle a présenté un programme riche comprenant visites de réconfort, activités sportives et culturelles, consultations psychosociales et échanges fraternels. Un dispositif pensé pour accompagner les blessés dans leur reconstruction physique et morale.
Le Capitaine Gustave Bambara a, quant à lui, salué l’engagement collectif autour de cette initiative, fruit d’une synergie entre les Forces armées, l’Agence de soutien aux blessés de guerre, les autorités nationales et les VDP. « C’est une victoire du cœur, un appel à la fraternité nationale. Aucune Nation ne se construit en oubliant ses héros », a-t-il affirmé avec conviction.
Plus qu’un simple rendez-vous commémoratif, les 72 Heures des blessés en opération sont un acte de loyauté envers ceux qui ont risqué leur vie pour préserver l’intégrité du Burkina Faso. Elles rappellent que ces soldats, blessés au front, restent à jamais des combattants de la liberté et de la dignité nationale. À travers cet hommage, le Burkina Faso réaffirme haut et fort une promesse sacrée : aucun de ses fils tombés ou blessés sur le champ d’honneur ne sera jamais oublié.
Ismaël Kiekieta ✍🏼