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En prélude à la journée mondiale de l’autisme, l’Association Burkinabè d’Accompagnement Psychologique et d’Aide à l’Enfance (A.B.A.P.E) a organisé une conférence de presse ce mardi 29 mars 2022 à Ouagadougou. L’objectif de cette conférence de presse était d’informer l’opinion publique que l’ABAPE célèbrera la journée mondiale de l’autisme du 1er au 2 avril prochain sous le thème « Autisme et inclusion sociale: le rôle de la communauté pour une intégration effective ». Ladite conférence s’est tenue sous le leadership du président de l’ABAPE, Pamtaaba et de la directrice Raissa Palenfo.

1/100 soufre du spectre de l’autisme dans le monde soit plus de 100 enfants surtout les plus petits en souffrent  de ce spectre, au Burkina Faso. Ce constat est de l’Association Burkinabè d’Accompagnement Psychologique et d’aide à l’Enfance (A.BA.P.E).

Selon le président de l’ABAPE, Boukary Pamtaba, la célébration mondiale de l’autisme est un cri de cœur et une invite à la société à accepter les enfants autistes. Il ajoute que la communauté de facilite pas la tâche à l’ABAPE qui est habilité à œuvrer pour la cause des enfants autistes.  » Au Burkina Faso, l’autisme est méconnu. L’autisme est à un stade embryonnaire et le choix du thème rentre en droite ligne avec un constat de l’autisme au Burkina Faso. Il y a des enfants qui sont rejetés par la société. Il ne faut pas que notre enfant soit dans le cas avant de trouver des solutions, ensemble nous devons travailler a changé des mentalités et a trouvé des solutions », a laissé entendre le président.

La journée mondiale de l’autisme sera célébré, le 02 avril prochain au Burkina Faso sous le thème : « Autisme et inclusion sociale : le rôle  de la communauté pour une intégration effective», a annoncé l’association.

« Qui parle d’autisme parle d’handicap. Et ces enfant sont victime de stéréotypes dans notre société dû à leur rejet quotidien qui leur rend difficile leur intégration dans certaines écoles, leur rejet de distraction (empêché de s’amuser) par certains parents avec leurs enfants, etc. Conséquence, actuellement nous avons  20 enfants au primaire, et d’autres sans écoles pour fait de marginalisation. Cette journée est donc un cri de coeur de l’A.B.A.P.E afin que l’ensemble des burkinabè puissent s’y mettent dans l’accompagnement de ses enfants autistes. Ça n’arrive pas qu’aux autres. Et donc n’attendons pas que cela arrive à nos enfants avent de s’y mettre », a lancé Boukary Pamtaba,  coordinateur de l’A.BA.P.E.

Malheureusement cette année encore certains de nos enfants ont été rejeter d’autres même renvoyer de certaines écoles, pas parce qu’ils n’ont pas la moyenne, mais seulement dû à leur état d’autisme, a déploré Cyrille Nikiema président de l’association des parents d’enfants et besoin spécifique pour l’A.BA.P.E. Pour lui, il arrive que des enfants soient refusés à cause de situation.  » Il y a vraiment un problème d’intégration qu’il faut pallier. L’enfant autiste est issu d’une société et il n’y a pas de raison qu’ils soient en marge. L’ensemble des structures de la communauté doit contribuer à l’intégration effective des enfants autistes dans la société », a soutenu Monsieur Nikiema.

« Un enfant autiste n’est pas en marge de sa société et si nous le mettons en marge, nous ne pouvons pas atteindre les ODD dont nous visons. Il faut que chaque membre de la communauté accepte joué son rôle pour l’épanouissement de nos enfants.», a-t-il plaidé.

Aux dires de ses responsables, l’Association Burkinabè d’Accompagnement Psychologique et d’aide à l’Enfance (A.BA.P.E) mène ce combat depuis 10 avec un seul partenaires, l’ONG Light fort the World. Les défis restes toujours énormes,  le ministère de l’éducation et celui chargé de l’inclusion sociale est donc appeler à revoir ses actions pour une réelle insertion des enfants autistes au Burkina Faso.