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Harouna NIAONE  (Agent de la fonction publique)

Nous avons tous appris la nomination du premier ce soir en la personne de Lassina ZERBO parce que le gouvernement de Dabiré était en manque de souffle. Pour nous, cette nomination est vraiment un soulagement. Il faut dire que c’est un premier ministre et je pense que c’est ce qu’attendait la population.

Il faut noter qu’en matière de sécurité c’est un aguerri et nous pensons que le président a fait un bon choix.  Nous attendons du premier ministre des solutions concrètes pour la résolution de la crise sécuritaire qui sévit au Burkina Faso. Nous espérons que ce changement va apporter un nouveau souffle pour répondre à la crise sécuritaire. Nous souhaitons bon vent au premier ministre dans l’exercice de ses fonctions.

 

Abdoul Faiçal Tapsoba (Chef d’entreprise et homme d’affaire)

La nomination du premier ministre vient à point nommé pour répondre aux attentes de la population. Personnellement, je ne le connais pas assez mais depuis quelques années je le suivais sur les réseaux sociaux et les journaux. Je me suis toujours demandé pourquoi le Burkina Faso ne fait pas appel à ses cadres de l’extérieur qui occupent des postes de responsabilité comme à l’Organisation d’Interdiction d’Essai Nucléaire dans le monde et qui peuvent résoudre considérablement la crise sécuritaire.

De la part du premier ministre, nous attendons la fermeté parce que nous avons remarqué qu’il y a trop de laisser aller et en plus le pouvoir est démystifier. Nous ne sentons plus l’autorité dans ce pays. Le retour à la paix passe par les ministères parce qu’il faut de la fermeté pour que les gens puisse craindre certaines choses. Nous demandons au président de lui donner carte blanche pour qu’il puisse mener bien sa mission et faire valoir ses compétences.

Sur le volet sécuritaire, la solution c’est l’union de tous les burkinabè. Le premier ministre au regard de sa biographie pourrait être l’homme de la solution mais il faut nécessairement l’accompagnement de la population et une carte blanche de la part du président. Nous avons vu des ministres qui ont été combattu parce que la gestion n’arrange pas d’autres personnes. Ce qu’il faut dire c’est que l’autorité doit être un exemple, un modèle  pour le peuple. Normalement après trois (03) mois, nous devons avoir des résultats concrets après la mise en place du gouvernement ZERBO.

 

Paul Rayangnèwendé ZONGO (Chargé de communication et des relations publiques de l’IST, Bloggeur et activiste)

Il convient de saluer et de féliciter le président du Faso qui a su faire un choix qui répond aux aspirations du peuple et de la jeunesse burkinabè. Vous le savez le paysage politique burkinabè est intoxiqué et a perdu sa confiance avec le peuple. A un moment donné, il fallait changer la donne et je pense que c’est ce qui a motivé le président à porter son choix  sur M. Lassina ZERBO qui a les compétences pour relever les défis du moment.

Au regard de son curriculum  vitae et de son parcours, il faut noter que c’est un homme qui aime les challenges, qui est rigoureux et qui s’entoure des hommes de mérites qui donnent des résultats.

Pour nous,  le premier défi c’est de restaurer la souveraineté et l’intégrité territoriale. Je suis convaincu qu’avec le soutien de la jeunesse et du peuple burkinabè, il pourra relever les défis du moment. C’est un excellent diplomate et un excellent scientifique qui a quelque chose à faire valoir pour aider le peuple burkinabè. C’est au pied du mur que l’on reconnait le bon maçon. Le premier ministre a pris la baguette et c’est à lui de montrer ses preuves au peuple burkinabè.